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Exemples de sujets de dissertation sur la crise de 1929

La décennie des années 1920 est marquée par une grande prospérité économique qu'incarne notamment l'économie américaine jusque-là florissante. Cependant, à la suite de cette apparente période de développement économique, les États-Unis sont confrontés au « jeudi noir ». Cette expression renvoie en effet à la date du jeudi 24 octobre 1929, date à laquelle le pays connaît un krach boursier sans précédent. Dans les jours suivants, les actions à Wall Street, la bourse de New York ne cessent de s'effondrer, entraînant la faillite de nombreuses banques et la ruine de milliers d'actionnaires.

Exemples de sujets de dissertation sur la crise de 1929

Credit Photo : Unsplash Patrick Weissenberger

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Considérée comme l'un des événements historiques majeurs du XXe siècle, cette crise boursière de 1929 débouche rapidement sur une crise économique à l'échelle mondiale, conduisant presque tous les pays industriels vers une période de dépression : c'est le début de la Grande Dépression .

Dès lors, nous pouvons nous demander :

Problématique n°1 - Pourquoi la crise boursière de 1929 aux États-Unis conduit-elle à la Grande Dépression ?

I – L'année 1929 : vers une rupture des tendances économiques a)     Une crise initialement boursière… - Investissement en bourse d'une grande partie des Américains durant les années 1920 : beaucoup de crédits accordés sans contrôle. - Le jeudi noir du 24 octobre 1929, on assiste à la chute des cours de plus de 10%. - Tentative de fermeture prématurée de la bourse pour stopper la tendance. - Lundi 28 octobre : plus de 10 millions de titres se retrouvent sur le marché. - Mardi 29 octobre : mardi noir ( c'est près de 16 millions de titres).

b)     … qui se transforme en crise financière - Cette grosse crise boursière débouche sur la faillite des banques et la ruine de ses actionnaires. - Réduction quasi totale des crédits accordés aux entreprises et aux particuliers. - Conséquence extrême sur les modes de consommation de la population américaine : baisse de la consommation, car population endettée. Le stock de ventes augmente donc les prix des produits à vendre baissent. - De nombreuses entreprises font également faillite, ce qui entraîne des vagues de licenciements massifs.

II – De la crise à la « Grande Dépression » a)     D'une crise économique sans précédent aux États-Unis à une absence de réponses politiques - La crise économique se note à travers 3 grands éléments d'analyse économique : (a) une baisse de la richesse nationale, (b) une baisse des investissements et enfin, (c) une hausse du chômage. - Concernant la géographie de la crise, cette dernière touche les États-Unis dans leur ensemble. Si la crise affecte se concentre au départ dans les grandes villes industrielles du nord-est du pays, elle se répand rapidement aux campagnes. Ces zones rurales connaissent ainsi une forte diminution des prix des productions agricoles. - Face à cette crise économique sans précédent, le président Hoover tente d'apporter des réponses politiques, mais ces dernières s'avèrent vite inadaptées à la situation économique en cours. En effet, Hoover encourageait les entreprises à ne pas licencier, déclarant que l'ordre économique allait de lui-même se réguler. - En 1930, la loi Hawley Smoot est mise en place : il s'agit d'une augmentation des droits de douane dans le but de protéger le marché intérieur. Cependant, cette loi libérale et protectionniste n'a aucun effet, le commerce extérieur étant totalement perturbé.

b)     D'une crise sociale à une crise mondiale : vers une paupérisation accrue de la société

- On assiste à une certaine aggravation des conditions de vie de millions d'Américains en raison du chômage massif et de l'absence de protection sociale. Dans les villes, la famine s'installe, car de nombreux stocks alimentaires sont brûlés afin d'éviter une baisse des prix. Dans les campagnes, des milliers d'agriculteurs sont expulsés de leur ferme. - Par ailleurs, à la fin des années 1920, cette crise économique et sociale ne se limite plus seulement aux États-Unis et se répand rapidement à l'ensemble des pays partenaires des États-Unis. En effet, ces derniers ne peuvent désormais plus exporter leurs produits, ce qui les prolonge à leur tour dans une situation économique tendue.

III – Le New deal : une tentative de sortie de crise ? a)     La mise en oeuvre d'un interventionnisme d'État - En 1933, F. D. Roosevelt est élu président des États-Unis. Rapidement, il propose la mise en place d'une politique interventionniste, connue sous l'expression de «  New Deal  » ou « Nouvelle Donne » en français. - Cette politique de New Deal vise à renforcer le rôle de l'État fédéral dans l'économie américaine. En ce sens, plusieurs grandes lois de relance entrent en vigueur. (a) Concernant la crise des campagnes, Roosevelt met en oeuvre l'Agricultural Adjustement Act pour réguler la production agricole et stabiliser les prix. (b) Concernant les grandes villes industrielles, il lance le National Industrial Recovery Act pour moderniser les entreprises américaines.

b) Une tentative d'État Providence - À travers le New Deal, Roosevelt met également en oeuvre une politique d' État Providence . - La Works Progress Administration (WPA) est créée afin d'encourager la création d'emplois. En 1935, Roosevelt lance le Social Security Act qui donne naissance à une assurance chômage et une assurance vieillesse.

Problématique n°2 - Quel est l'impact de la crise américaine à l'échelle mondiale ?

I – Une crise économique mondiale a)     Une crise boursière et financière née aux États-Unis… b)      … qui se transforme en une crise économique à l'échelle mondiale II - Les conséquences sociales et politiques de la crise a)      Les conséquences sociales : licenciements, famine, baisse de consommation b)      Les conséquences politiques  : réponses politiques américaines inexistantes, émergence de régimes autoritaires, Front populaire français…

III - Les politiques de lutte contre la crise a)     Le New Deal : une tentative de sortie de crise américaine b)     Les politiques européennes de lutte contre la crise : la réponse française et allemande

Problématique n°3 - Dans quelle mesure la crise de 1929 parvient-elle à bouleverser l'économie et les sociétés aux États-Unis, puis dans le monde ?

I – Aux États-Unis : essor d'une crise économique sans précédent a)     Des déséquilibres économiques préexistants à l'apparition d'une crise financière b)     Des conséquences sociales en chaîne

II – Vers une expansion à l'échelle mondiale a)     Une crise économique devenue mondiale : relations de dépendances économiques des États b)     Les réponses politiques apportées : le New Deal américain, le Front populaire français…

Problématique n°4 - Quelle(s) leçon(s) peut-on tirer de l'application du protectionnisme dans la crise de 1929 et la décennie des années 1930 ?

I – La crise de 1929 : un événement historique sans précédent a)    D'une crise financière à l'échelle nationale b)    À une crise économique à l'échelle internationale

II – Face à la crise de 1929, l'adoption de mesures protectionnistes a)    La mise en place de barrières douanières : vers un repli sur soi des États ? b)    Une conséquence inattendue : l'émergence de résurgences nationalistes

III – Le protectionnisme : véritable solution dans la gestion de la crise de 1929 ? a)     L'essor d'une paupérisation des sociétés b)     Les politiques de lutte contre la crise

Conclusion générale : la crise de 1929 met bien en lumière l'existence de déséquilibres économiques et sociaux.

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dissertation crise de 1929 terminale

  • Histoire - Géographie

L’impact de la crise de 1929 – Bac d’histoire

  • Corentin Jousserand
  • 18 Oct 2020

À lire dans cet article :

Parcoursup

Voici la fiche qui résume tout ce qu’il faut savoir sur un chapitre clé en histoire au bac – l’impact de la crise de 1929. 

Alors que les Etats-Unis et les pays industrialisés européens connaissent une période d’expansion économique consécutive à la fin de la Première guerre mondiale, le krach boursier de 1929 va engendrer une crise économique d’ampleur planétaire. La période de croissance économique est remplacée par une période de hausse importante du chômage, une extension de la précarité et une extrême volatilité des prix (inflation et déflation). Cette période, également appelée Grande Dépression, est la plus importante dépression économique du XX ème  siècle. Les conséquences de cette crise, au départ financière, ne sont pas uniquement économiques, elles sont également sociales et politiques.

Les origines de la crise de 1929

Le  24 octobre 1929  (le « jeudi noir »), une bulle spéculative éclate à Wall Street et les indices boursiers chutent très lourdement. En quelques mois, le Dow Jones perd 90% de la valeur, nombre d’investisseurs et d’épargnants sont ruinés. Cet épisode, emblématique de l’Histoire de la Bourse, marque le début de la Grande Dépression. Ce choc boursier va, en effet, se propager aux bourses européennes et l’économie va entrer dans un cercle vicieux destructeur.

La crise boursière devient une crise bancaire, les ménages américains et européens perdent une grande partie de leurs dépôts, et beaucoup d’investissements économiques se révèlent coûteux. La faillite du système bancaire va impacter l’économie et en premier lieu l’industrie. Entre 1929 et 1933, la production industrielle américaine chute de moitié. Ces impacts sur l’économie et l’industrie engendrent une explosion du chômage et une importante crise sociale.

Situer la crise de 1929 dans l’histoire

Les Etats européens sortent très affaiblis de la Première guerre mondiale. Les vaincus sont ruinés et le Traité de Versailles (signé en 1919) impose à l’Allemagne de très lourdes réparations économiques et des sanctions politiques jugées humiliantes, notamment la perte d’une partie de son territoire et des colonies. Les vainqueurs (France et Royaume-Uni) sont eux aussi très lourdement impactés par l’effort de guerre, ne serait-ce que parce qu’une génération d’hommes manque. Les Etats-Unis semblent tirer leur épingle du jeu, la guerre a permis de développer leur industrie militaire et leur armée. Parallèlement à la création de la Société des Nations (SDN) en 1919, un fort mouvement pacifiste touche les peuples, qui ne veulent plus revivre l’enfer de la guerre.

La reconstruction d’après-guerre permet une période d’embellie économique et boursière. Mais la crise de 1929 déstabilise l’ensemble du système financier et économique mondial. D’un krach boursier, la crise de 1929 devient une crise économique puis politique. Elle permettra aussi bien des avancées sociales, notamment en France avec le Front Populaire et la montée des fascismes. La crise de 1929 est une cause fondamentale de la Seconde guerre mondiale.

Dates, personnages et cartes clés de la crise de 1929

Les dates clés sur la crise de 1929.

  • 27 octobre 1929, « jeudi noir », krach boursier à Wall Street. Les valeurs boursières s’effondrent, cette journée marque le début de la Grande Dépression.
  • Janvier 1933, Hitler est élu chancelier en Allemagne.
  • Mars 1933, F. D. Roosevelt devient Président des Etats-Unis. Il met en place son programme basé sur le New Deal, grand plan économique d’investissements.
  • Mai 1936, le Front Populaire gagne les élections législatives en France. Le socialiste Léon Blum devient Président du Conseil.
  • Juin 1936, les accords de Matignon signés entre l’Etat, le patronat et la CGT. Ces accords prévoient une évolution notable des droits des salariés notamment avec la semaine de 40 heures, les congés payés et les contrats collectifs.

Les personnages clés de la crise de 1929

  • Franklin Delano Roosevelt  (1882-1945). Président des Etats-Unis entre 1933 et 1945 célèbre pour avoir mis en place le New Deal et pour s’être engagé dans la Seconde guerre mondiale.
  • Léon Blum  (1872-1950). Président du Conseil français entre 1936 et 1938, élu grâce au Front Populaire.

Problématiser des sujets liés à la crise de 1929

Les conséquences économiques de la crise de 1929 en allemagne.

L’épisode de l’hyperinflation en Allemagne a eu des conséquences sociales, économiques et surtout politiques très fortes sur la République de Weimar. L’hyperinflation a été à tel point traumatique pour les Allemands qu’elle impacte encore aujourd’hui la pensée économique allemande. En effet, l’augmentation des prix et donc du coût de la vie en Allemagne à cette époque est la plus forte jamais observée, le taux d’inflation atteint, mensuellement, plusieurs millions de pourcents.

Les causes de cette inflation sont économiques et financières. La République de Weimar est très endettée au sortir de la Première guerre mondiale et les réparations demandées par le Traité de Versailles de 1929 ne permettent pas à l’économie allemande de se désendetter. L’Etat allemand a donc un fort recours à « la planche à billet », c’est-à-dire la création monétaire, ce qui engendre une hausse de l’inflation. A l’inflation forte s’ajoute un chômage très élevé. En 1933, la République de Weimer compte plus de 6 millions de chômeurs.

La hausse exponentielle du coût de la vie ruine les ménages allemands qui sombrent dans une extrême pauvreté. La hausse du chômage devient également extrêmement préoccupante pour les Allemands. Adolph Hitler et son parti politique, le NSDAP, proposent de relancer l’économie avec un interventionnisme fort et une planification de l’économie par l’Etat. Lors de sa campagne de 1933, Hitler promet un taux de chômage nul en 1939. Cette promesse est tenue grâce à une planification massive de l’économie et à la relance de l’industrie militaire allemande.

Le New Deal du Président F. D. Roosevelt

En 1932, au plus fort de la Grande Dépression, le taux de chômage aux Etats-Unis atteint 25%. Cette situation économique a des impacts sociaux très graves, la protection sociale des chômeurs étant très faible aux Etats-Unis à cette époque. De nombreux ménages américains se retrouvent dans une situation d’extrême précarité.

Dans ce contexte économique, le candidat Roosevelt fait campagne pour un interventionnisme fort de l’Etat dans l’économie, notamment via la régulation des banques et via un large programme d’investissements publics. En 1933, Roosevelt est élu Président des Etats-Unis.

Dès les premières semaines de son mandat, Roosevelt met en place son New Deal en régulant le marché bancaire et en investissant massivement dans les infrastructures (routes, aéroports, ponts, barrages etc). Roosevelt met en place la première tentative américaine d’Etat-Providence. Si les résultats économiques de cette politique sont mitigés, les résultats sociaux sont assez positifs ; le New Deal permet à de nombreuses familles américaines de sortir de la précarité.

Le Front Populaire en France

En mai 1936, la gauche remporte le second tour des élections législatives. Les partis de gauche (Parti Communiste, SFIO et Parti Radical) se rassemblent dans une coalition appelée Front Populaire. Cette coalition de partis hétéroclites a pour but d’empêcher les parties fascistes d’accéder au pouvoir et de permettre des avancées sociales pour les Français. La victoire du Front Populaire s’explique par des conditions de travail difficiles pour les salariés et une protection sociale faible. Le chômage de masse touche également la France et la vie des Français est rude depuis plusieurs années.

Un mois après l’arrivée du Front Populaire au pouvoir sont signés les Accords de Matignon qui prévoient notamment la semaine de 40 heures et les congés payés. Si le gouvernement du Front Populaire a permis aux employés et ouvriers français d’acquérir de nouveaux droits, il prépare mal la guerre qui se profile à l’horizon. En effet, l’Allemagne nazie s’arme avec des armes technologiques (chars, avions) et la France n’investit pas suffisament dans son appareil militaire. Cette mauvaise préparation explique en partie la défaite de 1940.

Au départ simple éclatement d’une bulle spéculative boursière, la crise de 1929 devient une crise bancaire, puis une crise économique, sociale et politique. Les systèmes boursiers et bancaires s’effondrent aux Etats-Unis, puis en Europe par des jeux d’interdépendance. Cette période est nommée Grande Dépression car ces crises impactent fortement le PIB des pays industrialisés, fait exploser les taux de chômage et provoque de l’inflation.

L’analyse de la crise de 1929 est essentielle pour comprendre les causes profondes de la Seconde guerre mondiale. De plus, cette crise est la première crise économique mondiale et la compréhension des mécanismes de transmission des différentes crises, de la Bourse à l’économie et de l’Amérique vers l’Europe a beaucoup servi la théorie économique. 

N’hésitez pas à consulter nos fiches sur la  méthodologie du bac d’histoire  pour réussir l’épreuve haut la main. Bon courage !

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Dissertation sur la crise economique de 1929: Exemple, Sujet

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Exemples de sujets de dissertation sur la crise de 1929

En 1929, le monde a connu une des pires crises économiques de son histoire. La crise a été particulièrement marquée aux États-Unis, où elle a entraîné la chute du marché boursier et la dépression. Les effets se sont fait sentir dans le reste du monde, y compris en France.

La crise de 1929 est un sujet de dissertation intéressant car elle offre une occasion d’analyser les causes et les conséquences d’un événement majeur de l’histoire économique. Voici quelques exemples de sujets de dissertation sur la crise de 1929 :

1. Analyser les causes de la crise de 1929 aux États-Unis. 2. Expliquer comment la crise de 1929 a affecté l’économie française. 3. Étudier les mesures prises par les différents gouvernements pour faire face à la crise. 4. Comparer et contraster les différentes approches adoptées par les États-Unis et la France pour sortir de la dépression. 5. Discuter des leçons que l’on pe

La crise de 1929 résumé

La crise de 1929 a débuté aux États-Unis et s’est rapidement propagée en Europe. Elle est considérée comme la plus grande crise économique du XXe siècle. La crise a été provoquée par une multitude de facteurs, notamment la spéculation excessive sur les marchés boursiers, les inégalités économiques croissantes et la réduction des exportations américaines suite à la signature du Smoot-Hawley Tariff Act. La crise a entraîné la chute des cours des actions, la faillite de nombreuses entreprises et l’augmentation du chômage. En France, cela a conduit à l’arrivée au pouvoir du Front populaire en 1936.

Conclusion sur la crise de 1929

En conclusion, la crise de 1929 a été un événement majeur de l’histoire économique du XXe siècle. Elle a eu des répercussions profondes et durables sur l’économie mondiale et a contribué à exacerbé les tensions sociales et politiques qui ont mené à la Seconde Guerre mondiale. Bien que les causes de la crise soient encore sujettes à débat, il est clair qu’elle a été un catalyseur pour le changement économique et social profond qui a caractérisé le XXe

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L’impact de la crise de 1929

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L’impact de la crise de 1929 : déséquilibres économiques et sociaux Chapitre 1 - Histoire Terminale

Personnages, définitions, chronologie.

Connaître le krach boursier du 24 octobre 1929

Comprendre les conséquences de la crise de 1929 aux États-Unis

Connaître le New Deal

Comprendre l'extension de la crise économique au reste du monde dans les années 1930

Comprendre la montée d'un chômage de masse dans le monde dans les années 1930

Comprendre la naissance de régimes autoritaires et la montée de l'extrême droite dans le monde dans les années 1930

Connaître le Front populaire en France

Étudier des documents sur les caractéristiques et les conséquences de la crise de 1929

Comprendre les débuts de la crise de 1929 aux États-Unis

Comprendre que la crise de 1929 est une crise mondiale

🎁 Dernière ligne droite ! -25% avec le code JEVEUXMONBAC2024 !  😊

1929 : une crise économique, sociale et politique

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Crise de 1929 et régimes totalitaires

1929 : une crise économique, sociale et politique

analyse de documents

1 heure

10 points

Intérêt du sujet • La faillite en chaîne des entreprises précipite les démocraties dans le chômage de masse. La misère frappe des millions de citoyens privés de leurs revenus. Inquiétude et colère profitent aux partis extrêmes.

D'après les documents, montrez comment la crise boursière de 1929 a déstabilisé les démocraties.

Document 1 Corrélation entre chômage et vote en faveur du NSDAP en Allemagne dans les années 1930

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Document 2 Soupe populaire à Chicago pendant la Grande Dépression, novembre 1930

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ph © SVT/TT News Agency / akg-images

Les clés du sujet

Comprendre la consigne.

Le lien établi entre la « crise boursière » et la « déstabilisation des démocraties » invite à analyser les conséquences de la crise de 1929. Les documents proposent d'évoquer deux aspects : la crise économique et sociale d'une part (courbe du chômage et photo de la pauvreté aux États-Unis), la crise politique d'autre part (progression du NSDAP ).

Présenter les documents

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Organiser sa réponse

Pour montrer le lien de cause à effet entre la crise et la déstabilisation des démocraties, optez pour un plan didactique établissant le fait crise sociale, ses causes économiques et sa conséquence politique.

Tableau de 3 lignes, 2 colonnes ;Corps du tableau de 3 lignes ;Ligne 1 : I. L'ampleur de la crise sociale; Analysez le niveau du chômage en Allemagne et sa vitesse de progression.Que représente la photo ? Quel type d'aide est offert ? Quel est le profil des personnes aidées ?Reliez chômage et misère.; Ligne 2 : II. Le cercle vicieux de la crise économique; Comment s'explique la montée brutale du chômage ?Expliquez le « cercle vicieux » de la crise. Comment le chômage aggrave-t-il les difficultés des entreprises ?Utilisez vos connaissances pour expliquer la diffusion de la crise.; Ligne 3 : III. Les effets électoraux; Montrez le lien entre montée du chômage et vote en faveur du NSDAP. À partir de vos connaissances, citez des exemples comparables dans d'autres démocraties.Expliquez ces réactions.;

Les titres et les indications entre crochets ne doivent pas figurer sur la copie.

Introduction

[Contexte] Le 24 octobre 1929, un krach boursier bouleverse l'économie des États-Unis. La crise se généralise et se diffuse au monde entier. [Problématique] Comment déstabilise-t-elle les démocraties ? [Présentation des documents et annonce du plan] À partir d'une photographie montrant une distribution d'aide alimentaire dans les rues d'une grande ville américaine et d'un graphique permettant de comparer la montée du chômage en Allemagne avec le vote en faveur du parti nazi, nous évaluerons l'ampleur de la crise sociale  [I] , nous expliquerons les mécanismes économiques qui la provoquent  [II] , puis nous montrerons la menace politique que cette crise représente pour les démocraties  [III] .

Le conseil de méthode

Pour bien exploiter des documents, reliez les informations qu'ils proposent. Le doc. 1 invite à confronter les deux courbes. Montrez comment celle du chômage explique celle des votes en faveur du NSDAP. Reliez aussi les informations du doc. 2 avec celles du doc.1 : le chômage (doc. 1) crée la misère (doc. 2), celle-ci (doc. 2) favorise le vote hostile (doc. 1).

I. L'ampleur de la crise sociale

1. l'exemple allemand (doc. 1).

La crise des années 1930 provoque une montée en flèche du chômage . En Allemagne, il double entre 1928 et 1930 pour atteindre 15 % de la population active (doc. 1).

Deux ans plus tard (en 1932), il touche 30 % des actifs issus de toutes les classes de la société. La pauvreté se généralise.

2. Une crise qui atteint toutes les démocraties

Le même processus s'observe aux États-Unis et au Royaume-Uni ; il est moins brutal en France mais il inquiète les salariés.

Beaucoup se retrouvent sans ressources . Dans les rues des grandes villes américaines (doc. 2), les victimes recourent aux services d' aide sociale et de distribution alimentaire . Dans la file d'attente du doc. 2 figurent aussi des hommes en costume.

Les campagnes ne sont pas épargnées. Aux États-Unis, les plus pauvres migrent vers des régions moins touchées.

Le roman Les Raisins de la colère de John Steinbeck (1939) raconte la misère des métayers de l'Oklahoma contraints de migrer vers la Californie.

[Transition] Les démocraties sont donc asphyxiées par la crise sociale. Comment expliquer un tel désordre ?

II. Le cercle vicieux de la crise économique

1. des ruines en cascade.

Ruinées par le krach et sans liquidités, les banques étant elles-mêmes atteintes, les entreprises font faillite et licencient leurs employés. Les cadres comme les ouvriers sont touchés.

L'absence de ressources assèche la demande de consommation et fragilise les entreprises initialement moins exposées.

2. Des choix politiques aggravants

Pour protéger le marché intérieur, les gouvernements taxent les importations ; pour relancer les exportations, ils dévaluent leur monnaie.

Ces mesures contaminent les partenaires commerciaux. Ceux-ci se replient à leur tour derrière des mesures protectionnistes qui aggravent la crise.

[Transition] Pris dans un cercle vicieux où la crise des uns précipite celle des partenaires économiques, les gouvernements sont mis en cause. Comment la crise devient-elle politique ?

III. Les effets électoraux

1. la démocratie allemande balayée par la crise.

En 5 ans, le NSDAP passe de 3 à 37 % des voix . Cette progression fulgurante met ce parti en position de gouverner l'Allemagne.

Le parti communiste connaît une progression moins forte mais il double ses scores, résultat qui témoigne du désarroi des électeurs . Séduits ou ne discernant pas d'alternative, ceux-ci votent pour les partis les plus radicaux.

Entre 1928 et 1932, le parti communiste allemand passe de 3,2 à 5,9 millions de voix.

2. L'alternance dans les démocraties menacées par les extrêmes

Dans toutes les démocraties, les partis d'opposition profitent de la crise : démocrates de Roosevelt aux États-Unis (1933), conservateurs au Royaume-Uni (1935), Front populaire en France (1936) accèdent au pouvoir.

Comme en Allemagne, les extrêmes progressent. En France, le PCF double le nombre de ses députés en 1936. Les ligues d'extrême-droite progressent et tentent de s'emparer du pouvoir par la force (6 février 1934).

[Réponse à la problématique] Le krach boursier de 1929 plonge les démocraties dans un désordre et une misère difficiles à contenir, les crises se nourrissant les unes les autres. Les démocraties doivent faire face à la poussée des partis extrémistes. [Ouverture] Quelles réformes peuvent-elles mettre en œuvre pour ne pas basculer dans l'autoritarisme ?

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Fiche de révision : La crise de 1929 : de la crise financière américaine à la crise économique mondiale

La crise de 1929 : de la crise financière américaine à la crise économique mondiale

Si tu es un lycéen en terminale , tu dois déjà avoir planifié tes révisions pour ton baccalauréat 2024 . Si ce n’est pas le cas, tu peux te baser sur notre programme de révision en le planifiant en fonction des dates du bac 2024 ou des coefficients des matières … 💪

La crise financière : une fracture du système capitaliste

  • L’industrie américaine se trouve dans une situation de surproduction liée à l’après-guerre, qui ne semble pas alarmiste car les industriels américains ont confiance en l’avenir.
  • Jeudi 24 octobre 1929 : la valeur des actions à la bourse de Wall Street s’effondre du fait de la vente de nombreuses actions simultanément. Les cours de la bourse s’effondrent aussi.
  • L’éclatement de la bulle spéculative le jeudi noir ou « Black Thursday » entraine en quelques heures un recul du cours des actions de près de 29 %.
  • Le lendemain, la panique gagne les marchés financiers et les investisseurs retirent massivement leurs avoirs, amplifiant la crise de confiance.
  • La crise se poursuit pendant une semaine, entrainant pour l’économie américaine une perte équivalente aux dépenses de guerre de la Première Guerre mondiale.
  • La crise financière entraîne la fermeture de près de 9 000 banques aux États-Unis dans les mois consécutifs.
  • De nombreuses entreprises sont contraintes de déclarer faillite et de fermer. Cela entraîne des licenciements massifs et l’augmentation du nombre de chômeurs.
  • Les usines américaines, déjà en surproduction, ne trouvent plus d’acheteurs pour leurs biens de consommation.
  • L’absence de la consommation aux États-Unis du fait de la crise économique est accentuée par les politiques protectionnistes de l’État fédéral. Ces dernières ont aussi freiné l’acquisition de devises étrangères qui auraient pu servir à amortir l’effondrement du dollar.
  • Le chômage de masse s’installe rapidement aux États-Unis.
  • L’économie est entrée dans un cycle déflationniste : les consommateurs craignant que le chômage et la pauvreté ne les touchent à leur tour cessent de consommer pour se concentrer sur les biens de première nécessité.
  • L’absence de consommation provoque de nouvelles faillites et fait exploser le nombre de sans-emplois : 13 millions de chômeurs.
  • La misère s’installe dans la société américaine et mine toute confiance en la politique et en l’économie.
  • Le président républicain Herbert Hoover (1929-1933) tente de réagir en créant en 1932 la Reconstruction Finance Corporation, mais se heurte à l’insuffisante confiance en l’économie américaine.

La mondialisation de la crise

  • La crise financière américaine se répand facilement aux économies des autres pays industrialisées du fait de la mondialisation (commencée dès le XV e  siècle), qui rend les économies mondiales interdépendantes.
  • Les premiers territoires touchés par le recul de l’économie américaine sont les pays d’Amérique latine, qui dépendaient économiquement presque entièrement de leurs exports de matière première.
  • Dans un second temps, la crise affecte l’Europe. Le continent, en pleine reconstruction depuis la Grande Guerre avait contracté des emprunts de guerre auprès des banques américaines. Celles-ci font faillite, entrainant les États et banques européennes.
  • De plus, le gold standard rendait les pays d’Europe dépendant les uns des autres, mais également par rapport à la valeur du dollar.
  • L’affaissement de la valeur du dollar entraine donc dans sa chute les autres monnaies européennes.
  • En mai 1931, la faillite de la banque autrichienne Kreditanstalt provoque un séisme dans le milieu financier : la banque viennoise contrôlait le tiers de l’industrie autrichienne et inondait de crédits les autres économies d’Europe centrale.
  • En quelques mois, les économies du continent se mettent à l’arrêt. Les empires coloniaux sont touchés à leur tour, entrainant une crise économique mondiale, la Grande dépression.
  • La production mondiale se réduit d’un tiers par rapport aux niveaux de 1928.
  • La crise affecte tous les pays, tous les secteurs.
  • Le chômage s’installe dans de nombreux pays industrialisés, et surtout dans les pays les plus fragiles comme l’Allemagne qui s’effondre sous l’inflation.
  • Dans tous les pays, des réactions politiques similaires sont mises en place pour essayer de faire repartir l’industrie nationale : le libre-échange étant accusé d’être responsable de la contagion de la crise, des mesures protectionnistes sont adoptées un peu partout.
  • Les États-Unis sont les premiers à expérimenter ces mesures, en doublant les taxes sur les importations (de 25 % à 50 % de la valeur du produit importé).
  • Les États européens, en pleine crise, décident des mesures d’austérité afin d’éviter les endettements massifs. Cette politique entraine des licenciements de la fonction publique et le retrait de l’État du financement de projets importants, ne faisant qu’accroitre le nombre de chômeurs.
  • Pour essayer de faire repartir la production, les États dévaluent leurs monnaies sans aucune concertation avec leurs voisins, entrainant un cycle inflationniste.
  • Le manque de concertation entre les pays pour sortir de la crise entraine des politiques complètement individuelles, s’affaiblissant les unes par rapport aux autres.
  • À la conférence d’Ottawa (1932), les Britanniques décident la « préférence impériale » : ils privilégient les échanges à l’intérieur de leur empire colonial au détriment des échanges internationaux.
  • D’autres pays, comme l’Italie fasciste, choisissent l’isolationnisme complet et un développement économique autarcique (comme l’URSS, non touchée par la crise de 1929).
  • Dans les démocraties, la prolongation de la crise et du chômage de masse érode la confiance des masses en la démocratie et le parlementarisme, ouvrant la voie à des voies populistes qui proposent des solutions rapides et concrètes.
  • En Allemagne, le NSDAP et le KPD gagnent des voix lors des élections qui se succèdent.

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Chapitre 1 – L’impact de la crise de 1929 : déséquilibres économiques et sociaux

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Internationalisation des économies et crise des années 1930

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Thème 1- « La crise de 1929 et ses conséquences »

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Mathieu Souyris |  22 Août 2020 |  Chapitre 1 - L’impact de la crise de 1929 : déséquilibres économiques et sociaux , Terminales Générales – Tronc commun , Thème 1 – Fragilités des démocraties, totalitarismes et Seconde Guerre mondiale |  0 | 

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L’impact de la crise de 1929 : déséquilibres économiques et sociaux (Chapitre 1)

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Matthieu Henry |  26 Juin 2020 |  Chapitre 1 - L’impact de la crise de 1929 : déséquilibres économiques et sociaux |  0 | 

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Surmonter la crise mondiale de 1929

I. les causes de la crise de 1929, un livre à lire, gatsby le magnifique (the great gatsby) , fitzgerald, 1925, un film à regarder, les fantastiques années (the roaring twenties) , raoul walsh, 1939.

Des vidéos à regarder

– « la crise de 1929 », ina, – « le mardi noir », ina, ii. d'une crise américaine à une crise mondiale, iii. les conséquences sociales de la crise.

  • la relance de la consommation par l'aide aux ménages les plus modestes et une augmentation des impôts pour les plus riches ;
  • la stimulation de l'investissement par une politique de grands travaux financés par l'État, au risque d'un déficit budgétaire, comblé une fois la relance assurée ;
  • l'injection de monnaie dans l'économie, au risque d'une inflation contrôlée.

Zoom sur…

Une vidéo à regarder, « franklin roosevelt, le père du new deal », par france télévisions, ina, tv5monde.

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Thème 1 – Chapitre 1 - L’impact de la crise de 1929 : déséquilibres économiques et sociaux

  • Manuel: Histoire-géo Hatier Term

Après la Première Guerre Mondiale, les États-Unis s’affirment comme une grande puissance politique, économique et financière. Le pays domine les échanges commerciaux mondiaux. Le début des années 1920 est marqué par une période de prospérité qui repose sur une économie plus fragile qu’il n’y paraît. Ces fragilités éclatent au grand jour en 1929.

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CH04. Comment expliquer les crises financières et réguler le système financier ?

Qu’est-ce qu’une crise financière .

Une crise financière est une crise qui bloque le système de financement de l’activité économique. Les crises financières sont de différentes natures et ont des causes diverses. Il peut s’agir de crises boursières (dont l’origine est liée à un krach boursier), de crises bancaires (liées à un manque de liquidités bancaires voire à un problème de solvabilité des banques entraînant des faillites bancaires), de crises de change (la baisse de la valeur extérieure de la monnaie empêche d’emprunter à l’étranger), de crises inflationnistes (qui font perdre toute valeur à l’épargne accumulée, ce qui empêche son utilisation pour financer l’activité économique).

Si les crises financières peuvent donc prendre des formes extrêmement différentes, elles ont pour point commun d’empêcher le financement convenable des activités économiques. Le rôle des banques est souvent très important dans le cas des grandes crises financières qui aboutissent à une crise économique de grande ampleur comme en 1929 ou en 2007-2008. Pour comprendre ces crises financières (qui comprennent des aspects un peu techniques), il nous faut revenir sur les questions de monnaie, de création monétaire, etc.

Un rappel nécessaire sur la monnaie et la création monétaire.

Précisons dès l’introduction quelques éléments du vocabulaire utilisé dans ce thème, vous le verrez, très technique :

  • La liquidité bancaire est la capacité d’une banque à fournir à ses clients les billets dont ils ont besoin. Un manque de liquidité peut se traduire par une fuite des clients de la banque et sa faillite.
  • La solvabilité est la capacité d’un agent économique à rembourser ses dettes. Une banque insolvable ne peut plus financer son activité et risque donc la faillite.
  • La valeur extérieure de la monnaie, son taux de change , est la valeur d’une monnaie par rapport aux autres monnaies, aux monnaies étrangères. Ainsi pour rembourser 115 $, vous avez besoin de 100 € parce que le taux de change est de 1 € pour 1,15 $. Si ce taux de change passe à 1 € pour 1,05 $, il faudra alors plus d’euros pour rembourser ces 115 $ , 109,52 € précisément (simple règle de trois).

Tout d’abord, vous le savez, l’essentiel de la monnaie qui est utilisée par les entreprises et les ménages circule par les cartes bancaires, les chèques, les virements (pour payer les salariés par exemple) et non pas par les pièces et les billets. Bien sûr, si vous perdez votre carte bancaire, si vous la coupez en deux ou si vous brûlez votre carnet de chèque, l’argent que vous détenez à la banque ne disparaît pas ! En fait, la monnaie utilisée est celle qui est inscrite sur votre compte-courant (ou votre compte-chèques) : il ne faut donc pas confondre monnaie et moyen de circulation de la monnaie. D’où vient cette monnaie inscrite dans les comptes des banques ? De l’État ? De la banque centrale ? L’Etat et la Banque centrale fabriquent les pièces et les billets, mais ce ne sont évidemment pas eux qui vous les donnent, à vous ou aux entreprises : vous n’avez d’ailleurs jamais vu quelqu’un recevoir ces pièces et ces billets de l’État ou de la banque centrale et aller les mettre sur son compte en banque ! Il y a donc un mystère à percer.

La monnaie que les ménages et les entreprises utilisent le plus souvent, la monnaie scripturale (c’est-à-dire de la monnaie inscrite et détenue sur un compte bancaire), ne correspond en fait pas à une somme de pièces et de billets que les banques auraient dans leur caisse mais à une forme de monnaie spécifique. Comment est-ce possible que ce type de monnaie apparaisse ? À quelle occasion, en dehors des transferts de compte à compte d’une banque à une autre, peut-on « fabriquer » de la monnaie scripturale (on dira plutôt créer de la monnaie scripturale) ? C’est, vous le savez car vous l’avez étudié en classe de 1ère, essentiellement à l’occasion d’un crédit qu’une banque crée de la monnaie en inscrivant le montant du crédit sur le compte de client emprunteur, cette monnaie pouvant circuler par la suite.

Expliquons tout cela par un retour à l’histoire, à un moment où la monnaie métallique a commencé à être remplacée par une monnaie ayant une forme immatérielle. Cette transformation avait pour acteurs des « banques » de l’époque et des commerçants qui allaient vendre leur produit dans des foires lointaines. Que faisaient-ils ? Les commerçants ne voulaient pas emporter la monnaie métallique (qui était sous forme d’or, d’argent dont le poids correspondait à la valeur faciale de la pièce) pour des raisons pratiques (lourdeur des pièces !) et aussi par sécurité contre le risque de vol au cours du voyage. Les « banques » ont donc proposé de rédiger des certificats d’or (sous forme papier) indiquant la valeur de l’or déposée par les commerçants dans leurs coffres. Les papiers en question, ces certificats d’or pouvaient ainsi circuler à la place de l’or : celui qui détenait ce certificat pouvait alors retirer de l’or dans la banque qui avait émis ces certificats d’or. (Ce certificat d’or est en fait une dette reconnue par la banque : elle doit cet or contre le certificat qui est donc une reconnaissance de dette de la banque.) C’est un début de dématérialisation de la monnaie.

Plus important pour nous est la deuxième étape qui explique la création monétaire. Les banques se sont rendu compte que les détenteurs des certificats d’or ne demandaient pas tous en même temps leur conversion en or. Dès lors, les banques ont commencé à créer des certificats d’or en plus des quantités d’or détenues : le risque était faible de créer trop de certificats par rapport à l’or détenu. Pourquoi créaient-elles ces certificats d’or ex nihilo ? Elles créaient ces certificats d’or pour les vendre à leurs clients qui avaient besoin de monnaie sans détenir d’or : il s’agissait donc en fait d’un prêt qui devait bien sûr être remboursé à la banque. Précisons que le commerçant utilisait ce certificat d’or pour régler ses achats à un autre commerçant qui pouvait le présenter à sa propre banque. Cette deuxième banque pouvait demander la conversion en or de ce certificat à la première. Ce certificat d’or est donc bien effectivement de la monnaie qui circule, même sans contrepartie réelle d’or dans les caisses de la première banque. L’or, vous le voyez, sert finalement de monnaie entre les banques des différents commerçants. Ainsi, deux types de monnaie co-existent : les certificats d’or qui circulent entre commerçants et l’or qui circule entre les banques (et aussi toujours entre commerçants).

Aujourd’hui aussi deux grands types de monnaie coexistent au sein d’un même pays (même si elles sont confondues en un même nom, l’ euro dans la zone euro), une qui circule entre les banques qui joue le rôle de l’or (voir encadré) et l’autre qui circule entre les ménages, et les entreprises souvent par l’intermédiaire des banques. Précisons un peu les choses, choses qui commencent bien sûr par un crédit demandé par un client d’une banque, une entreprise par exemple, et que la banque accorde. La banque inscrit cette somme sur le compte à vue (= compte courant) de l’entreprise : cette monnaie scripturale peut être utilisée par l’entreprise pour régler ses achats à ses fournisseurs notamment. Cette monnaie circule donc par l’intermédiaire des banques des différents agents économiques : même immatérielle, elle a des effets réels. Mais, pour cela, une autre monnaie circule entre la banque de l’entreprise et les banques des fournisseurs. Cette autre monnaie n’est évidemment plus de l’or aujourd’hui mais ce que l’on appelle de la monnaie centrale. En effet, les banques de second rang (= banque commerciales) ont un compte auprès de la Banque centrale, qui est la banque des banques ; elles détiennent sur ces comptes de la monnaie qu’elles peuvent utiliser dans leurs transactions avec d’autres banques. C’est ce que l’on appelle la liquidité bancaire (qui peut d’ailleurs prendre la forme de pièces et de billets).

Cette monnaie centrale qui circule entre les banques est elle-même créée par la Banque centrale en fonction des besoins des banques. Elle n’est jamais « donnée » par la Banque centrale aux banques de second rang mais toujours prêtée à un taux d’intérêt (le taux directeur) plus ou moins élevé. Là encore, c’est au cours d’une opération de prêt que cette monnaie est créée. Cette monnaie centrale ou liquidité bancaire est parfois appelée « réserves ». Les quantités de liquidité offertes, en réalité prêtées , et le taux d’intérêt de ces prêts sont les éléments clés de la politique monétaire de la Banque centrale. Nous y reviendrons bien sûr.

Présentons rapidement sous forme de bilans la création monétaire.

Face à un chapitre très technique, il peut être utile (et cela le sera dans le cours du chapitre) de présenter cette création monétaire à partir des comptes de bilan (simplifiés à l’extrême) comme vous l’avez sans doute vu en classe de 1ère. Rappelons que l’actif représente à un moment donné ce que possède l’entreprise (ou la façon dont elle a utilisé ses ressources pour acquérir tout ce qu’elle possède) et le passif représente ses ressources (apportées par différents agents économiques : propriétaires, prêteurs, etc.) ; l’actif par construction est toujours égal au passif.

Nous supposons qu’une entreprise A fait une demande de crédit à sa banque pour acheter du matériel pour un montant de 1 000 €.

Explication :

La banque 1 accorde un crédit à l'entreprise A et inscrit cette somme sur le compte de l'entreprise (dépôt à vue de 1 000 € sur le compte de l'entreprise qui possède donc cet argent et qu'elle peut utiliser). Mais il s'agit aussi bien sûr d'une dette pour l'entreprise A (passif de l'entreprise A), qu'elle devra rembourser.

La banque 1 possède donc une créance de 1 000 € sur l’entreprise A (elle fait partie de son actif). Par ailleurs, les 1 000 € sont inscrits sur le compte de l’entreprise (dépôts de l’entreprise A à la banque). La banque a donc créé de la monnaie (c’est l’origine de la ressource : elle n’a pas besoin de monnaie préalable a priori) ; c’est comme si elle utilisait cette ressource qu’elle crée elle-même ex nihilo pour la prêter ! Attention tout de même : elle a besoin de liquidité pour assurer les achats de son client (… comme autrefois les banques avaient besoin d’or pour régler les certificats d’or). C’est ce que nous allons voir maintenant.

Nous supposons que l’entreprise A utilise son crédit pour acheter une machine à une entreprise B : la banque de l’entreprise A doit utiliser les liquidités qu’elle détient à la banque centrale pour les transférer à la banque de l’entreprise B appelée 2.

L’entreprise A utilise la monnaie pour acheter la machine : maintenant elle ne possède plus la monnaie mais une machine comme actif (bilan de l’entreprise A). Pour cela, la banque 1 de l’entreprise A utilise les liquidités dont elle disposait à la Banque centrale pour régler l’achat de son client : ses dépôts à la Banque centrale baissent au profit de ceux de la banque 2 de l’entreprise B.

Présentons maintenant rapidement sous forme de bilans la question de la politique monétaire .

Nous supposons maintenant que la Banque centrale souhaite offrir plus de liquidités aux banques par exemple pour relancer l’activité économique : pour cela, elle prête des liquidités aux banques commerciales en contrepartie d’une créance (qui, précisons-le car c’est important pour la suite du chapitre, peut être garantie par un titre financier comme un bon du Trésor que possède la banque). Les banques obtiennent des liquidités leur permettant d’offrir elles-mêmes plus de crédits avec des effets positifs sur l’ investissement et la consommation.

Nous supposons que la Banque centrale offre (prête) pour 10 millions d’euros aux banques commerciales :

Explications :

En offrant des liquidités aux banques de 2nd rang à des taux d’intérêt faibles, la Banque centrale permet aux banques de les emprunter et de détenir ainsi plus de liquidités sur leur compte à la Banque centrale. Elles peuvent alors les utiliser et faire face, de manière moins risquée, à une augmentation des achats de leurs clients : elles vont donc pouvoir augmenter la quantité de prêts qu’elles accordent. Les entreprises et les ménages pourront augmenter leurs achats, donc leur consommation et leurs investissements. La baisse des taux d’intérêt et la croissance de la monnaie centrale se traduisent ainsi par une croissance des crédits et donc de la masse monétaire ; par-là, la demande globale augmente et la production aussi. Il s’agit d’une politique monétaire expansionniste qui vise l’accélération de la croissance économique et la baisse du chômage .

1. Les caractéristiques des deux crises financières majeures des années 1930 et de 2008 : points communs et différences.

1.1. la crise financière des années 1930 a une origine boursière., 1.1.1. l’évènement révélant la crise : le jeudi noir..

Le jeudi 24 octobre 1929, le cours (= la valeur) des actions cotées à la bourse de New York s’effondre de 20 % : c’est une crise boursière de toute première importance. En effet, cela signifie une baisse de la richesse chez les agents économiques possédant ces actions et aussi une baisse de la valeur des entreprises cotées.

La cotation d’une action en bourse désigne la fixation du prix de cette action sur le marché boursier (ou financier) ; autrement dit, une action cotée à la bourse est un titre financier dont le prix est déterminé (et varie) sur le marché boursier.

Comment expliquer cette énorme baisse du cours des actions ? Des facteurs économiques dans l’économie réelle peuvent être évoqués mais aussi des facteurs purement financiers. Dans la période qui a suivi la première guerre mondiale aux États-Unis, appelée les Roaring Twenties , une forte croissance économique a eu lieu diffusant un sentiment d’optimisme. Elle provenait notamment d’une diffusion du progrès technique et du développement de nouvelles méthodes de production comme le taylorisme et le fordisme dans l’industrie. De même, la production de logement a beaucoup augmenté en raison, en particulier, du développement du crédit à l’immobilier. Mais, cette hausse de la production n’a pas été accompagnée d’une hausse aussi forte des revenus des ménages et de la consommation. Un déséquilibre macroéconomique s’est donc développé avec une pression à la baisse sur les prix de l’immobilier et des produits agricoles et industriels qui a réduit les bénéfices ou les perspectives de bénéfice des entreprises. D’où une baisse de la valeur des entreprises, autrement dit, une baisse du cours des actions.

Parallèlement, sur le plan purement financier, le besoin de financement de l’ investissement des ménages et des entreprises a poussé au développement du crédit et des marchés financiers. Certains économistes insistent sur ces facteurs principalement financiers et bancaires. Il s’est notamment développé une spéculation boursière qui a entraîné une élévation du cours des actions jusqu’à des niveaux qui ne correspondaient pas à la valeur réelle des entreprises. Un ajustement à la baisse devait se faire, dès l’instant où les logements offerts ne trouvaient pas preneur, la production agricole ne trouvait pas suffisamment d’acheteurs et enfin les résultats financiers des entreprises n’étaient pas à la hauteur des attentes des « investisseurs » (c’est-à-dire ici de ceux qui plaçaient leur épargne sur les marchés financiers). C’est ce qui s’est passé durant l’année 1929 aux États-Unis.

Quoi qu’il en soit des facteurs principaux de cette crise, c’est sur les marchés financiers que la crise financière des années 1930 s’est révélée.

1.1.2. Les enchaînements : de la crise boursière à la crise bancaire aux États-Unis.

Cette crise boursière a un lien avec les banques et le système bancaire américain qu’il faut expliquer et qui peut expliquer l’ampleur de son impact sur l’économie réelle (baisse de la production et hausse du chômage notamment). En effet, si le financement direct (par les marchés financiers) et le financement indirect (par les banques) sont touchés, c’est l’ensemble du financement de l’économie qui est perturbé voire empêché. Regardons cela de plus près. En fait, la spéculation se faisait de manière un peu particulière avec trois types d’agents économiques principaux : les spéculateurs (des personnes pas forcément les plus fortunées d’ailleurs) qui placent leur épargne en bourse mais aussi les agents de change qui sont les intermédiaires entre les spéculateurs et la bourse et, enfin, les banques, qui prêtaient de l’argent pour spéculer. Prenons un exemple fictif mais typique de la façon de spéculer à l’époque. Supposons que le spéculateur pour acheter une action paie 20 % du coût d’achat de l’action mais emprunte auprès de l’agent de change les 80 % restants. L’agent de change accepte cela en gardant en garantie l’action en question (aujourd’hui, on appelle cette garantie, un collatéral, on y reviendra). Si la valeur de l’action baisse, cela signifie que la valeur de la garantie baisse et l’agent de change demande plus d’argent au spéculateur pour compenser cette baisse (c’est l’appel de marge). Si le spéculateur ne peut pas fournir cet argent, il se trouve en difficulté et l’agent de change aussi car les 80 % qu’il a avancés au spéculateur, il les a lui-même empruntés à une banque. Il se retrouve en difficulté du fait de l’incapacité du spéculateur à fournir l’argent nécessaire, incapacité qui n’est pas compensée par la vente de l’action (dont le cours a baissé), puisque cette vente ne permet pas à l’agent de change de maintenir sa situation financière. Les banques peuvent alors voir leurs prêts aux agents de change ne pas être remboursés. Ainsi, les banques qui participaient à ce système (ce n’était cependant pas le cas de toutes les banques américaines) se sont trouvées elles-mêmes en grande difficulté financière.

Toutefois, pour beaucoup d’historiens et d’économistes, les faillites bancaires, très nombreuses, qui ont eu lieu ont été moins liées à leurs liens avec les agents de change qu’à la crise agricole (les agriculteurs ne pouvaient plus rembourser les emprunts : voir sur cet aspect le célèbre livre Les raisins de la colère de John Steinbeck ou le film au titre identique de John Ford) ou à la politique menée par la Banque centrale américaine qui n’a pas agi de manière suffisante pour sauver les banques en difficultés.

Quoi qu’il en soit, ce dérèglement du système financier américain va avoir des effets considérables sur l’économie réelle aux États-Unis comme dans le reste du monde

1.1.3. De la crise financière à la crise économique.

La crise financière en perturbant le financement de l’économie, par la baisse des cours de la bourse et les faillites bancaires, réduit les capacités d’ investissement des entreprises et la demande globale . En effet, la chute de la bourse empêche les entreprises de financer leurs investissements : dès lors, la baisse des capacités de production réduit la production engendrant une hausse du chômage . Parallèlement, la chute de la bourse entraîne une baisse de la richesse des ménages ; ces derniers sont donc moins incités à investir (en logement) ou à consommer. Il y a donc une diminution de la demande globale, donc de la production et de l’ emploi . Ces évolutions sont amplifiées par les faillites bancaires qui réduisent la masse des crédits octroyés (ou accordés) aux ménages et aux entreprises. Enfin, la baisse des prix liée à la surproduction diminue la rentabilité des entreprises qui ne peuvent s’autofinancer et pousse les ménages à reporter leur consommation en attendant de nouvelles baisses de prix, accentuant la baisse de la demande. Finalement, le PIB des États-Unis baisse de 30 % environ entre 1929 et 1933 tandis que le taux de chômage augmente fortement : il passe d’environ 3 % en 1929 à 25 % en 1933 soit une multiplication par un peu plus de 8.

Par ailleurs, chaque pays essayant progressivement de se protéger des importations pour réserver la demande à la production locale et tenter de limiter l’impact de la crise, amplifie en fait la crise économique : les débouchés se contractent pour chaque pays engendrant pour tous une baisse de la production accentuant les problèmes d’ emploi dans tous les pays.

1.2. La crise financière de 2008 a une origine bancaire.

1.2.1. les évènements révélant la crise : une prise de risque croissante de la part des banques et des investisseurs et l’assèchement des liquidités bancaires..

En 2007, plusieurs évènements se produisent sur les marchés financiers aux États-Unis mais aussi en Europe provoquant une crise financière qui se révélera d’une ampleur semblable à celle de 1929. Citons quelques faits qu’il nous faudra expliquer : New Century Financial, organisme de crédit hypothécaire aux États-Unis se déclare en faillite an avril 2007, BNP Paribas annonce la fermeture de trois de ses fonds de placement adossés à des crédits subprimes en août 2007, les liquidités disparaissent sur le marché interbancaire, les clients de Northern Rock se ruent aux guichets pour retirer leurs fonds en septembre 2007, Lehman Brothers fait faillite en septembre 2008, les cours boursiers chutent dans le monde le lundi 6 octobre 2008, lundi noir.

Par ces évènements, on s’aperçoit que l’ensemble du système financier (devenu très complexe et peu transparent d’ailleurs) est touché. La crise a débuté par celle des institutions financières qui accordaient des crédits hypothécaires aux ménages. Ce sont des crédits permettant de financer l’achat d’un logement, et qui donnent le droit à l’institution prêteuse de prendre possession du logement en cas de non-remboursement. On dit que le logement est hypothéqué. Une des particularités de ces crédits consistait en ce que les clients visés étaient des ménages à faible voire très faible revenu (donc avec une faible voire très faible capacité de remboursement) : ils obtenaient des crédits dits subprimes . Les crédits primes concernaient des ménages dont les institutions financières estimaient qu’ils ne présentaient aucun risque particulier de non-remboursement, donc l’inverse des ménages bénéficiant de crédits subprimes . On peut se demander ce qui poussaient les différentes institutions financières à prêter à des ménages dont certains étaient qualifiés de NINJA ( no income, no job, no asset c’est-à-dire pas de revenu , pas d’ emploi , pas de patrimoine ). En fait, plusieurs caractéristiques des emprunts ou techniques avaient pour but d’éviter les risques supportés par ces institutions financières. Tout d’abord, en cas de non-remboursement, les banques devenaient propriétaires du logement. Or, depuis plusieurs années, les prix de l’immobilier montaient : les institutions financières pouvaient donc vendre les logements à des prix plus élevés qu’au moment du prêt et ainsi récupérer l’argent prêté. Deuxième technique : d’autres institutions financières (comme Freddie Mae et Fannie Mae) existaient et assuraient ces prêts subprimes ou les prenaient en charge : le risque étant donc reporté sur ces institutions et non sur les banques prêteuses. Enfin, les établissements de crédit utilisaient eux-mêmes la titrisation de leurs crédits s ubprimes . Cette technique, complexe, permettaient aux établissements de crédits de sortir de leurs comptes ces crédits très risqués. Ils transformaient ce prêt en un titre de créance qu’ils pourraient vendre à des « investisseurs » intéressés (par le biais d’un « véhicule de titrisation » achetant la créance et émettant des titres financiers adossés à ces créances et à d’autres créances moins risquées). Les établissements de crédit savaient donc qu’ils pouvaient transférer les risques à d’autres agents économiques tout en récupérant des liquidités grâce à la vente des titres créés à partir des crédits subprimes . Les investisseurs achetaient en réalité un produit financier qui mélangeaient ces titres adossés à ces crédits s ubprimes avec d’autres titres adossés sur des créances considérées comme plus sûres (comme des prêts étudiants, des prêts pour les voitures, etc.). L’investisseur pensait ainsi acheter un produit dont les risques se compensent (plus ou moins) entre eux. Certes ce produit financier était plus risqué, mais il rapportait un revenu plus élevé, un taux d’intérêt plus élevé.

Mais cette répartition des risques sur de nombreux agents économiques s’est avérée inefficace : on peut même dire que ce système a été à l’origine de la diffusion des risques dans l’ensemble du système financier et notamment les banques et cela, dans le monde entier ! Précisons donc comment. Les crédits hypothécaires subprimes titrisés ont été vendus et achetés dans le monde entier, les marchés financiers étant largement ouverts. Donc, des institutions très diverses dont des banques de 2nd rang ont pu acheter pour elles-mêmes ou pour leurs clients ce type de produits financiers. Il faut préciser que ces achats n’ont pu avoir lieu que parce que la gestion des banques avait elle-même changé. Leurs ressources (= leur passif) sont devenues de moins en moins dépendantes de leur clientèle classique : les banques se sont de plus en plus refinancées par des emprunts sur les marchés financiers. Ce fut par exemple le cas de Northern Rock . Du côté de l’ emploi de leurs ressources, elles les ont de plus en plus utilisées pour des placements sur ces marchés financiers y compris donc en achetant des produits titrisés. Leur actif est donc devenu de moins dépendant des crédits accordés mais de plus en plus de placements financiers : connaissaient-elles aussi bien les risques qu’elles prenaient sur les marchés financiers que sur les crédits accordés à leurs clients ? Ont-elles consciemment pris des risques démesurés ? Elles se sont en tout cas retrouvées en grande difficulté. La société générale annoncera ainsi, en janvier 2008, environ 7 milliards de pertes !

Quoi qu’il en soit, la dépendance des banques à la situation des marchés financiers est devenue plus forte y compris pour l’accès à des liquidités ce qui aura un rôle fondamental dans la crise financière. En effet, brusquement, les banques ne vont plus pouvoir emprunter ces liquidités aux autres banques, les autres banques et institutions financières craignant de pas pouvoir être remboursées, la confiance s’étant brisée.

Ce sont ces enchaînements que nous allons expliquer plus précisément maintenant.

1.2.2. Les enchaînements : du retournement du marché immobilier à la crise bancaire aux États-Unis.

Le retournement du marché immobilier est à l’origine directe de la crise financière américaine. Deux évolutions vont entraîner des difficultés pour les banques. La baisse des prix de l’immobilier va avoir deux conséquences. Tout d’abord, des défauts dans le remboursement des crédits : peu à peu, des emprunteurs vont voir leurs charges de remboursement augmenter et certains d’entre eux ne vont pas pouvoir rembourser. Les nouveaux prêts qu’ils auraient pu obtenir, pour faire face aux remboursements, gagés (= garantis) sur la valeur de leur patrimoine ne sont plus accordés. Les revenus des banques, de leur côté, vont devenir de plus en plus incertains et vont parfois se réduire. De plus, la baisse des prix de l’immobilier empêche les banques de revendre à un prix suffisant les logements (hypothéqués) dont elles sont devenues propriétaires. Elles perdent donc de l’argent : elles ont un problème de solvabilité.

Les produits titrisés, dont le collatéral était le crédit subprimes , perdent eux aussi de leur valeur : toutes les institutions financières, banques de 2nd rang, banques d’affaires, compagnies d’assurance, assureurs, etc. sont touchées. Leur actif se dévalorise : ce qu’elles possèdent perd de sa valeur. Comme on l’a vu, elles dépendent de plus en plus d’emprunts pour obtenir des ressources. Or, les prêteurs ne veulent plus leur prêter de l’argent : elles ont, dès lors, un problème de liquidité. Durant les périodes d’inquiétudes extrêmes de l’été 2007 puis après la faillite de Lehman Brothers en septembre 2008, elles ne pouvaient même plus obtenir la moindre liquidité des autres banques sur le marché interbancaire. Si les Banques centrales n’étaient pas intervenues, les faillites bancaires auraient pu être plus importantes encore. Cependant, la baisse de la valeur de l’actif des banques et de l’ensemble des institutions financières a entraîné une crise boursière : leur valeur et leur cours en bourse se sont effondrés. Cette baisse a été contagieuse vis-à-vis des autres entreprises non financières cotées. Cela a induit une difficulté accrue de financement des entreprises sur les marchés financiers. Cette difficulté de financement des entreprises s’est répercutée sur les investissements, la production et l’ emploi qui ont diminué, ce qui a accéléré la crise économique .

L’insertion des banques sur les marchés financiers, du côté de l’actif comme du passif (voir 1.2.1), a montré la fragilité de ce modèle de gestion, fragilité accrue par les nouveaux produits financiers qui ont non pas répartis les risques sur plus d’agents économiques (et les mieux susceptibles de les supporter) mais les ont à la fois cachés (du fait de leur complexité) et diffusés dans les systèmes financiers du monde entier.

1.2.3. Le caractère international de la crise financière et économique.

En effet, la crise financière s’est rapidement propagée au monde entier et notamment dans les pays développés. N’oubliez pas qu’une des premières banques à avoir connu des difficultés sur les crédits subprimes titrisés est une banque française, la BNP Paribas. En effet, les banques européennes se finançaient largement sur les marchés financiers et réalisaient des placements plus ou moins risqués et notamment dans ces nouveaux produits titrisés par les institutions financières américaines. Tous les mécanismes purement financiers qui se sont déroulés aux États-Unis ont existé aussi en Europe (jusqu’à la crise économique qui touche l’économie réelle, et non plus seulement l’économie financière) : baisse de la valeur des actifs des banques, difficultés de financement y compris à court terme (difficultés à emprunter des liquidités), crise boursière, difficultés de financement des investissements des entreprises, crise économique (voir 1.2.2).

1.3. Un tableau comparatif des deux crises financières et de leur éclatement.

On peut construire un tableau comparatif des deux crises financières et de leur éclatement en reprenant cette image de l’explosion de Pierre Dockès dans son livre Le capitalisme et ses rythmes :

Vous voyez que la principale différence entre ces deux crises financière provient de leur origine : origine boursière pour la crise des années 1930 (avec une bulle boursière qui gonfle puis éclate), et origine bancaire pour la crise des années 2007-2008 (avec cette fois-ci une bulle immobilière qui grossit puis éclate). Ce qui les rapproche c’est l’impact énorme sur la croissance économique avec une baisse importante du PIB et sur l’ emploi et le chômage notamment parce que, dans les deux cas, les banques ont été fragilisées.

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