7 clés psychologiques pour vivre sans peur

7 clés psychologiques pour vivre sans peur

Vous êtes-vous déjà senti-e terrorisé-e car vous deviez sortir de votre zone de confort ou de contrôle, car vous perceviez que le risque de vous tromper augmentait ? Selon Paulo Coelho, “Il n’y a qu’une seule chose qui rend un rêve impossible : la peur d’échouer.” Sommes-nous si paniqués face à l’échec et à l’inconnu ? La terreur peut-elle être un instrument si puissant qu’elle nous paralyse et la peur une émotion si forte qu’elle démolit tous nos rêves ?

Les questions sont très nombreuses, et les réponses ne sont pas toujours claires. Il ne faut pas oublier que  la peur est un mécanisme de défense et de protection inhérent à l’être humain.  Elle ne cesse jamais d’être cela, un outil, un instrument, un instinct de conservation face au danger… mais elle ne devrait jamais être une manière de vivre.

“La peur est naturelle dans la prudence, et savoir la vaincre, c’est être courageux”. 

-Alonso de Ercilla et Zúñiga-

Clés psychologiques pour vivre sans peur

Beaucoup de chercheurs, de psychologues et de scientifiques ont essayé d’étudier les racines de la peur. Dans leur travail, on trouve des idées vraiment intéressantes. Nous cherchons des clés qui nous permettent de vivre sans être attaché à la peur de l’échec, au qu’en dira-t-on ou à ce que nous craignons ?

Choisissez de vivre sans peur ou vous mourrez avec des regrets

Une travailleuse en soins palliatifs qui traitait des malades en phase terminale a découvert que les regrets étaient très présents lors de leurs derniers jours.  Ces personnes qui étaient sur le point de mourir se plaignaient de ne pas avoir réalisé nombre de leurs rêves et se sentaient profondément tristes d’avoir abandonné face à la peur.

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Elles avaient cette sensation de ne pas avoir exprimé leur vie au maximum, d’avoir relégué cela à plus tard, d’avoir replié leur coeur.  Beaucoup d’entre elles affirmaient que si elles avaient eu une deuxième opportunité, elles n’auraient pas attendu demain pour faire ce qu’elles souhaitaient aujourd’hui… et qu’elles auraient souvent préféré voler un baiser, un câlin ou une journée de travail, et demander pardon ensuite.

Souvenez-vous que le succès n’enlève pas la peur

Beaucoup confondent le succès avec le bonheur.  Cependant, iels ne vont pas forcément main dans la main. Certain-e-s croient qu’un portefeuille ou une maison plus luxueuse sont des requis indispensables pour une vie comblée et iels enterrent leur vie dans cette conviction. Même si l’argent aide, il représente toujours moins que ce que la pensée collective veut bien faire croire.

D’autre part, sachez que le succès peut provoquer beaucoup de peur.  La terreur de perdre tout ce que l’on a construit peut être un piège terrible. D’où le fait que les conclusions de l’étude de Sonja Lyubomirsky, de l’Université de Californie, reflètent l’importance de maintenir une attitude optimiste et de foi envers soi-même. Sinon, on peut entrer en panique et perdre tout ce que l’on a obtenu.

Dis-moi avec qui tu vis…

…Et je te dirais qui tu es. On dirait un dicton rebattu mais l’étude du groupe BMJ conclut que les personnes qui s’entourent de gens positifs vivent avec moins de peurs. Ainsi, sélectionner sagement qui se trouve à nos côtés est d’une excellente aide pour être plus heureux-ses et moins craintif-ve-s.

Le futur est demain

Sénèque l’a dit “ le véritable bonheur est de profiter du présent”.  Cette phrase nous rappelle la peur que l’on a tou-te-s de demain. Si nous vivons constamment dans la préoccupation de l’avenir, il est très probable que la terreur prenne possession de notre esprit .

“La peur est toujours disposée à voir les choses pires que ce qu’elles sont”.

-Tito Livio-

Selon l’étude que la revue Sciencemag, qui divague à l’excès perd plus de temps et a l’impression que tout passe très vite. Cela mène à vivre excessivement rapidement et à ressentir la panique du vertige, car la vie s’échappe des mains.

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L’activité physique est très utile

Rappelons-nous le dicton populaire romain : “mens sana in corpore sano” (“un esprit sain dans un corps sain”). Malgré son âge, elle n’est jamais passée de mode. De fait, l’activité physique a un effet très important sur notre activité mentale :  elle permet de nous faire oublier pendant un moment les peurs, les inquiétudes et les problèmes. 

C’est ce qu’estime l’étude qu’a mené Daniel Lenders, de l’Université d’Arizona.  Des exercices tels que la méditation, la musique, le sport ou n’importe quelle autre activité physique aident à détendre notre cerveau .  C’est-à-dire que c’est une excellente thérapie pour vivre avec une plus grande conscience et moins de crainte.

Soyons reconnaissant-e-s

Même si cela semble être très simple, c’est tout à fait réel. C’est ce qu’affirment les chercheurs dans le Journal of Happiness Studies : ils ont conclu  qu’un exercice aussi simple qu’écrire des lettres de reconnaissance a un impact positif sur les personnes qui écrivent.  Toutes les personnes ont montré des améliorations dans les niveaux de satisfaction et dans la valeur de leurs émotions.

Sachez qu’écrire a un effet cathartique. D’où le fait que ce soit une activité particulièrement appétissante lors des moments d’inquiétude et de tristesse. Quand nous nous asseyons pour ordonner des mots de manière à refléter ce que nous ressentons en réalité, nous consacrons un temps précieux à nous écouter et à analyser nos ressentis.

Aider d’autres personnes

Puisque nous sommes reconnaissants, nous finissons par aider les autres. La chercheuse Cassie Mogilner considère que consacrer du temps à d’autres personnes donne la sensation de mieux en profiter.  De plus, c’est une source de satisfaction qui sert aussi de calmant contre l’angoisse et l’inquiétude.

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Vous le savez, selon ces auteurs,  la peur comme émotion sera toujours dans nos vies, et nous avons le pouvoir, entre nos mains, de décider de la place que nous lui concédons.  Il ne reste pas grand chose à dire mis à part qu’en essayant, on n’a rien à perdre. Il semble évident que sortir de sa zone de confort et surmonter la terreur a des effets thérapeutiques évidents. Oserez-vous ?

Lisez aussi cet article : Peut-être que c’est vous qui êtes à l’origine de ces obstacles vous menant à avoir peur

Ce texte est fourni à des fins d'information uniquement et ne remplace pas la consultation d'un professionnel. En cas de doute, consultez votre spécialiste.

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Comment surmonter la peur

Cet article a été coécrit par Trudi Griffin, LPC, MS . Trudi Griffin est conseillère professionnelle agréée dans le Wisconsin, spécialisée dans les dépendances et la santé mentale. Elle propose des thérapies en matière de santé mentale aux personnes qui luttent contre les dépendances et les traumatismes dans les établissements de santé communautaires et les cabinets privés. Elle a obtenu son master de consultation clinique en santé mentale à l'université de Marquette en 2011. Cet article a été consulté 85 332 fois.

Tout le monde connait l'histoire de Batman, un héros de fiction qui lutte pour la justice et l'intégrité. Pour quelle raison est-il devenu Batman ? Il voulait affronter sa peur des chauvesouris en transformant cette peur intense en une source de force incroyable. Même les personnes les plus courageuses doivent surmonter leurs peurs. Avez-vous peur de quelque chose de tangible comme les araignées et la hauteur ? Vous avez peut-être peur de l'échec, du changement ou de quelque chose que vous avez du mal à identifier. Quelle que soit la chose qui vous fait peur, vous devez apprendre à la reconnaitre, à l'affronter et à surmonter cette peur pour que rien ne puisse vous retenir.

Comprendre la peur

Step 1 Sachez reconnaitre les moments où la peur devient accablante.

  • Votre peur provoque une anxiété ou une panique intense.
  • Vous avez conscience que votre peur n'est pas rationnelle.
  • Vous évitez certains lieux et certaines situations.
  • Vous vous causez une détresse qui vous empêche de fonctionner correctement en évitant cette peur.
  • Cette peur dure plus de 6 mois.

Step 2 Comprenez les symptômes de la peur.

  • une accélération du rythme cardiaque
  • de la difficulté à respirer
  • des étourdissements
  • une transpiration excessive
  • de l'anxiété et la panique qui vous accablent
  • le besoin de vous échapper
  • un sentiment de détachement
  • le sentiment de vous évanouir ou de mourir
  • un sentiment d'impuissance face à cette peur, même si vous savez qu'elle n'est pas rationnelle

Step 3 Réfléchissez aux évènements traumatisants que vous auriez pu traverser.

  • Même si la peur peut être une réponse naturelle à certaines situations, certains évènements ne peuvent pas être évités. Sachez reconnaitre que votre peur est valide, mais que vous devez la traiter.

Step 4 Sachez que votre peur peut tirer ses origines de votre jeunesse.

  • Sachez que la peur peut être une bonne chose et sachez reconnaitre le rôle positif et protecteur qu'elle joue.

Interagir avec sa peur

Step 1 Sachez reconnaitre précisément vos peurs.

  • Donnez un nom à vos peurs. Parfois, la peur se fait connaitre immédiatement, clairement, mais d'autres fois, il est plus difficile de nommer ces sentiments d'anxiété qui se cachent dans le fond de votre esprit. Laissez votre peur monter à la surface et donnez-lui un nom. Cette peur peut être concrète (par exemple la peur des chats ) ou situationnelle (la peur de vous faire interroger en classe).
  • Ne jugez pas vos peurs. Sachez les reconnaitre sans les juger de bonnes ou de mauvaises.

Step 2 Comprenez quels sont les éléments déclencheurs.

  • Si vous avez peur de vous engager, imaginez-vous vivre heureux(se) avec votre partenaire.
  • Si vous avez le vertige, imaginez-vous en train de terminer une randonnée difficile. Remplissez-vous du sentiment de réussite.
  • Si vous avez peur des araignées, imaginez-vous être face à une araignée et ne rien ressentir.

Affronter ses peurs

Step 1 Identifiez les croyances erronées.

  • Lorsque votre peur émerge, faites une pause et réfléchissez au risque que vous prenez. Répondez à vos pensées négatives ou à vos croyances erronées en disant par exemple : « Je sais que certains chiens peuvent me faire du mal, mais la plupart d'entre eux sont gentils. J'ai peu de chances de me faire mordre. »

Step 2 Essayez l'exposition graduelle.

  • Si vous avez peur des chiens , commencez par regarder un mauvais dessin fait avec des couleurs bizarres. Regardez-le jusqu'à ce que vous ne ressentiez plus de peur.
  • Ensuite, regardez la photo d'un chien, puis la vidéo d'un chien. Examinez-les jusqu'à ce que vous ne ressentiez plus de peur.
  • Rendez-vous dans un parc où vous savez qu'il y aura un ou plusieurs chiens en laisse et regardez-les jusqu'à ce que vous ne ressentiez plus de peur.
  • Rendez-vous chez un(e) ami(e) qui a un chien et regardez-le interagir avec le chien jusqu'à ce que vous ne ressentiez plus de peur.
  • Demandez à votre ami si vous pouvez toucher ou caresser le chien pendant qu'il le tient jusqu'à ce que cela vous paraisse naturel.
  • Pour terminer, rapprochez-vous du chien et passez un moment ensemble.

Step 3 Entrainez-vous à être en contact avec ce qui vous fait peur.

  • Vous n'arriverez pas à améliorer ce que vous ressentez par rapport à votre peur en la fuyant. La prochaine fois que vous ressentirez cette peur, parlez avec elle en utilisant des mots qui la décrivent et qui décrivent votre anxiété.

Step 4 Apprenez des techniques...

  • Essayez de respirer profondément . Concentrez-vous sur votre respiration et commencez à compter chaque mouvement : quatre secondes pour inspirer et quatre secondes pour expirer. Une fois que vous vous sentez à l'aise, allongez les respirations jusqu'à six secondes.
  • Si vous remarquez que vos muscles se tendent, détendez-les de manière consciente. Une des façons de faire consiste à tendre les muscles de votre corps pendant trois secondes avant de vous détendre. Faites-le deux ou trois fois pour calmer le stress que vous ressentez dans tout votre corps.

Tirer avantage de ses peurs

Step 1 Faites de vos peurs une source de fascination.

  • En comprenant quels sont les côtés positifs de la peur, vous arriverez à la tourner à votre avantage. Par exemple, de nombreuses personnes ont peur en montant sur scène, cependant, cette peur peut vous aider à vous concentrer sur le moment et à voir ce qui se trouve devant vous. Apprenez à reconnaitre cette peur pour la diriger à votre avantage.
  • La plupart des gens ressentent de la peur avant un évènement, mais ils n'en ont plus peur lorsqu'ils se trouvent en plein dans cet évènement. Souvenez-vous que la peur améliore la précision de vos sens et vous aide à faire ce que vous avez à faire efficacement et puissamment.

Step 3 Commencez à voir la peur comme une opportunité.

  • Lorsque vous avez peur de quelque chose d'inconnu, prenez-le comme un signe qui vous indique que vous devez apprendre à connaitre cette personne ou cette situation.
  • Si vous ressentez de la peur à cause d'un évènement à venir ou d'une date-butoir, prenez-le comme une possibilité pour mettre en place un plan d'action pour y être complètement préparé, que cela vous pousse à commencer à faire vos devoirs, à répéter pour une pièce ou à pratiquer votre discours.
  • Envisagez de consulter un thérapeute si vos peurs ont l'air de prendre le contrôle. Un spécialiste certifié pourra vous aider à découvrir la source de vos peurs et à créer de nouvelles façons de les gérer.
  • Utilisez votre imagination pour vous calmer, pas pour vous faire peur.
  • Ne laissez pas retomber votre élan. Il va vous falloir un certain élan pour pouvoir gérer votre peur. Lorsque vous vous retrouvez face à des obstacles, il peut être tentant de décider d'abandonner. Restez déterminé(e) pour persévérer même si cela a l'air impossible.
  • Riez au visage de la peur ! Il existe un épisode de la série Doctor Who qui s'appelle « Hide » pendant lequel Doctor Who affronte un monstre appelé The Hide. En voyant la créature, il bat en retraite pendant un moment avant de se rendre compte que le pire qu'il imaginait a peu de probabilités de se produire. Il commence alors à oublier ses peurs. C'est un bon exemple, car lorsque Doctor Who fuit cette créature, il représente ce que vous devez faire en pensée, vous devez distancer l'idée de peur avant qu'elle ne vous consume ou consume vos pensées. Ne vous concentrez pas sur la peur, concentrez-vous sur les choses que vous aimez et après un moment, cette peur vous semblera plus minime. Tout comme Doctor Who, vous devez prendre conscience que vous ne pouvez pas fuir vos peurs pour toujours.

Avertissements

  • Ne faites jamais rien de dangereux en voulant affronter vos peurs. Pensez à votre sécurité lorsque vous affrontez vos peurs.

wikiHows en relation

garder son calme face aux situations stressantes

  • ↑ http://www.helpguide.org/articles/anxiety/phobias-and-fears.htm
  • ↑ http://www.mayoclinic.org/diseases-conditions/phobias/basics/risk-factors/con-20023478
  • ↑ http://www.mayoclinic.org/diseases-conditions/phobias/basics/causes/con-20023478
  • ↑ http://www.simplypsychology.org/bandura.html
  • ↑ http://pss.sagepub.com/content/early/2012/08/16/0956797612443830.abstract
  • ↑ http://www.adaa.org/understanding-anxiety/specific-phobias/treatment

À propos de ce wikiHow

Trudi Griffin, LPC, MS

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Comment changer de vie pour vivre librement

Comment vaincre la peur ? 25 conseils et exercices

octobre 9, 2019 par Sylvain Wealth Laisser un commentaire

C’est là qu’intervient le développement personnel qui vous aide à vous surpasser et à montrer le meilleur de vous-même.

Nombreux sont ceux et celles qui ont réussi à avancer vers leurs objectifs grâce au développement personnel. Vous faites partie des personnes qui ont souvent peur.

Vous le vivez mal et vous ressentez cela comme un véritable blocage vous empêchant d’avancer et de réussir dans la vie. Découvrez à travers ce billet 25 conseils et exercices qui vous seront certainement utiles pour vaincre efficacement votre peur.

1 – Connaître et comprendre ses peurs

Pour vaincre la peur efficacement, vous devez tout d’abord connaître qu’est-ce qui vous fait le plus peur. Vous l’aurez compris, vous devez donc avant tout déterminer vos sources d’angoisses. C’est tout à fait logique, car vous ne pouvez pas combattre quelque chose que vous ne connaissez même pas. C’est pour cette raison qu’il est primordial de bien connaître vos peurs.

À titre d’exemple, généralement, les consultations dentaires sont souvent source de stress et de peur chez de nombreuses personnes. Pour pouvoir y faire face, il convient de savoir si c’est le bruit de la fraise ou le fauteuil du dentiste ou ses outils qui causent cette phobie des dentistes. Mais, il se peut également que ce soit l’ambiance générale dans le cabinet dentaire. En connaissant ce qui vos sources peurs, vous pourrez les surmonter plus facilement.

2 – Faire la différence entre le stress et la peur

Aujourd’hui, force est de constater qu’un grand nombre d’individus confondent encore le stress et la peur. Il convient de noter que ce sont deux choses vraiment différentes. À titre d’illustration, à la veille d’un événement important comme un mariage, un baptême, un voyage, un spectacle… le stress est omniprésent.

D’une manière générale, l’organisateur ressent ce petit stress avant le jour J. De nombreuses questions se posent dans sa tête : est-ce que les moyens techniques seront bien fonctionnels ? Est-ce que tout le monde arrivera bien à l’heure ? etc. À noter que tout ceci ne peut pas être assimilé à une peur. Il s’agit bien sûr du stress.

3 – S’informer sur ses peurs

Pour combattre la peur efficacement, il est crucial de s’informer sur ce qui vous fait peur. En effet, ne pas être suffisamment informé transforme automatique la peur en phobie. Vous devez donc en apprendre un peu plus sur votre peur. Lorsque vous ignorez totalement sur la peur qui vous tracasse, vous risquez d’avoir encore plus peur. Nous avons tous certainement peur de l’inconnue. C’est normal, car nous ne connaissons pas le site, l’endroit, le lieu… Cependant, une fois que vous vous êtes bien informé sur cet endroit, vous n’aurez plus peur ou du moins votre peur diminuera considérablement.

4 – Avoir du courage pour affronter ses peurs

Pour lutter contre la peur, il faut avoir du courage. Ce n’est pas la peine d’essayer de trouver des solutions pour combattre la peur si vous n’avez pas du courage. Le courage est l’un des meilleurs moyens pour affronter efficacement vos peurs. En état courageux, vous surpasserez certainement vos phobies. Toutefois, le courage ne s’acquiert pas en une journée. Cela demande généralement un réel travail derrière. Vous devez vous entraîner chaque jour pour maîtriser et pour dominer vos peurs.

5 – Ne pas placer la barre trop haute

Vous avez envie d’acquérir rapidement du courage. Cela ne signifie pas forcément que vous devez faire quelque chose qui sort de l’ordinaire comme sauter dans un gouffre ou caresser un tigre. Vous devez affronter la peur progressivement. À titre d’illustration, si vous avez peur des tigres, vous devez aller progressivement. Commencez par vous informer sur cette espèce, ces habitudes, son mode de vie, etc. Ensuite, rendez-vous dans un zoo pour le contempler dans toute sa splendeur. Lorsque vous vous sentez près, vous pourrez le caresser. Ne placez pas la barre trop haute !

6 – S’exposer progressivement

Comme le conseil numéro 5 « Ne pas placer la barre trop haute », ne vous exposez directement à votre peur. Faites-le progressivement et sûrement. Autres exemples, si vous êtes du genre timide, vous devez affronter votre timidité non pas en vous inscrivant dans une émission de télé. Pour commencer, cela peut se faire entre amis, en famille, etc.

Pour vous sentir à l’aise en société, vous devez vous imposer, discuter, parler, communiquer, sourire, échanger… En vous exerçant petit à petit à des exercices pratiques et faciles, vous améliorerez votre aisance relationnelle. D’une manière générale, la timidité est souvent le résultat d’une stratégie d’évitement.

7 – Apprendre à mieux se connaître

Pour vaincre votre peur, vous devez avant tout apprendre à vous connaître. Pour ce faire, posez-vous les bonnes questions ! Quels sont vos points forts ? Quels sont vos points faibles ? Quelles sont vos limites ? Quelles sont vos capacités ? Jusqu’où pouvez-vous aller ? Pourquoi avez-vous peur ? Vous devez avant tout répondre à toutes ces questions existentielles qui méritent vraiment des réponses. En répondant à toutes ces questions, vous vous rendrez peut-être compte que votre peur n’a même pas lieu d’être. Une fois que vous saurez qui vous êtes réellement, vous saurez quelles sont vos capacités. Restez positif et soyez courageux !

8 – Prendre le temps d’anticiper

Dans la vie, sachez qu’il vaut mieux prendre le temps d’anticiper les choses. Dans le cas contraire, vous risquez d’être tout le temps déçu de la vie. Cela favorise également vos peurs et vos craintes. Prenez le temps d’anticiper afin que vous puissiez mieux vous préparer. Ainsi, vous n’aurez pas peur de la situation à laquelle vous serez affronté plus tard.

Quand une situation angoissante pointe son nez, plutôt que de compter les jours, de stresser et d’angoisser, vous devez prendre les devants en anticipant. Vous y serez ainsi mieux préparé. À titre d’exemple, si votre examen a lieu dans quelques jours, prenez le temps de faire votre révision. Ainsi, à l’approche de la date, vous serez mieux préparer.

9 – Se lancer des défis au quotidien

Se lancer des défis au quotidien est crucial pour vaincre la peur. Cela augmentera également progressivement votre confiance en soi. Alors, lancez-vous des défis tous les jours. À chaque victoire, félicitez-vous et soyez fier de votre parcours. À compter d’aujourd’hui, lancez-vous des petits challenges au quotidien. À titre d’exemple de challenge,  vous pouvez dire qu’en rentrant chez vous le soir, vous devrez ramener 500 €. Cela vous permettra de vous concentrer sur votre objectif dans le mois. Vous verrez qu’à la fin du mois, vous aurez le compte en banque bien rempli.

10 – Suivre un stage d’affirmation de soi

Aujourd’hui, de plus en plus de stages d’affirmation de soi sont organisés par des professionnels. Ces stages ont pour objectif de développer les connaissances des participants. Il s’agit souvent des stages collectifs proposés par les spécialistes en coaching. Sinon, sachez qu’il est également possible de vous faire coacher individuellement.

À vous de choisir l’option qui vous convient le mieux. Vous l’aurez compris, il est primordial de bien vous affirmer dans notre société d’aujourd’hui. Ce type de stage vous permettra de gagner plus en confiance. Ce stage ne peut être que bénéfique pour vous. Alors, n’attendez pas pour vous inscrire.

11 – Faire du théâtre, du sport, du yoga…

Autres moyens efficaces et pratiques pour vaincre votre peur, c’est le théâtre. Ce type d’activité est parfait pour les personnes timides. Le théâtre est une belle façon d’exprimer ce que nous ressentons. La pratique du sport est également très bénéfique non seulement pour notre santé, mais aussi pour combattre la peur.

En effet, lorsque nous pratiquons du sport, nous prenons petit à petit confiance en nous. Vous aurez donc plus de courage à affronter vos peurs. C’est également le cas du yoga. Cette discipline ne permet non seulement de se détendre, elle permet également de booster notre confiance en soi. Et quand nous sommes de plus en plus confiance, nous n’avons plus peur de rien.

12 – Consulter un thérapeute

À titre de rappel, un thérapeute est une personne qui soigne des malades. Il a pour rôle à la fois d’accompagnateur et de médiateur. À noter qu’il existe différents types de thérapeutes : kinésithérapeute, ergothérapeute, psychothérapeute… Ici, nous parlons plutôt du psychothérapeute. Ce dernier saura vous aider à surmonter vos peurs à travers les diverses séances.

La psychothérapie désigne les soins ou l’accompagnement par le thérapeute d’une ou de plusieurs personnes souffrant de problèmes psychologiques. En effet, n’oubliez pas que la peur peut devenir une véritable souffrance pour un individu. D’où l’importance de consulter rapidement afin de trouver une solution efficace !

13 – S’affranchir du regard des autres

D’une manière générale, la peur provient souvent du regard et des critiques des autres. À titre d’exemple, dans une école, si ses camarades regardent bizarrement votre enfant, à la longue, il n’aura plus envie d’y retourner. Dans ce cas de figure, c’est à vous de l’encourage afin qu’il puisse avancer et aller à l’école sans complexe.

Détachez-vous du jugement et du regard des autres. Vivez pleinement votre vie, à votre rythme, sans contraintes. À force de craindre de leur déplaire, de faire un faux pas ou encore d’être mal compris, vous risquez tout simplement de ne plus rien faire. Dans ce cas, vous vous replierez certainement dans votre coquille. Ayez du courage et affranchissez-vous du regard des autres.

14 – Méditer pour combattre la peur

Pourquoi se concentrer sur sa respiration est-elle efficace pour combattre la peur ? Avant tout, la méditation permet d’évacuer tout stress et toutes les pensées négatives. Or, nous savons tous que la crainte et la peur se retrouvent généralement dans nos pensées négatives. C’est pour cette raison qu’il faut chasser immédiatement de votre esprit toute pensée négative !

Chassez la peur et faites place aux pensées positives ! Lorsque vous êtes positif, vous redoublez de motivation et  vos craintes se dissiperont. Qu’est-ce qui vous angoisse le plus dans la vie ? Consacrez 15 à 30 minutes par jour pour surmonter vos angoisses et vos peurs efficacement. Grâce à la méditation, vous vous concentrez plus sur votre objectif et non sur vos peurs.

15 – Marcher

Eh oui, marcher permet de combattre efficacement la peur. De nombreux psychologues et psychothérapeute ont affirmé cette théorie. Selon ces professionnels, marcher permettra d’évacuer le stress, de mieux contrôler son environnement, de se centrer sur soi, d’oublier ses soucis et surtout de vaincre ses peurs et ses angoisses.

Quand vous marchez, vous contemplez de beaux paysages, vous ressentez le vent qui souffle sur votre visage, vous entendez également le chant des oiseaux… Marcher au cœur de la nature est le meilleur moyen pour lutter contre ses peurs. Lorsque vous marchez, oubliez vos soucis et vos peurs. Concentrez-vous sur votre respiration, sur la nature, etc.

16 – Accepter la peur…

Le fait d’accepter la peur ne veut pas dire que l’on accepte la défaite. Au contraire, c’est la meilleure arme pour combattre la peur. Si vous acceptez vos peurs, vous apprenez à vivre avec elle. Au final, vous n’aurez plus à avoir peur lorsque vous connaissez et acceptez vos peurs. Alors, la première étape pour vaincre la peur, c’est donc de l’accepter. Dites-vous que la peur est votre meilleur allié. N’essayez pas de vous en débarrasser. Quand vous avez peur du changement, rappelez-vous de vos objectifs. Vous aurez ainsi plus de courage pour affronter votre peur.

17 – Diviser la peur pour mieux gérer

« Diviser pour mieux régner » ! L’une des techniques les plus efficaces pour vaincre la peur, c’est de diviser la peur pour mieux la gérer. En effet, les petites peurs sont moins effrayantes qu’une grosse phobie. Vous l’aurez compris, vous devez bien la connaître, l’accepter et la diviser en plusieurs sections. Par exemple, si vous avez peur des longs voyages en voiture, commencez par faire des voyages de courts trajets. Vous augmenterez petit à petit votre rythme. Une chose est sûre, en vous y habituant, vous n’aurez plus peur au final.

18 – Oser pour vaincre la peur

D’une manière générale, la crainte est souvent le résultat de l’inaction. Alors, pour lutter efficacement contre la peur, passez à l’action. Par exemple, si vous avez la phobie de manger des insectes, osez franchir le pas et mangez-en une. Fermez les yeux et mangez !

Avaler sans penser anéantira votre phobie au bout de quelques secondes. Sachez que la peur est conçue pour nous protéger. Son principal objectif est avant tout de nous empêcher de passer à l’action. Une fois que c’est fait, la peur n’aura plus aucune raison d’être et aucune raison de persister. C’est pour cette raison qu’il faut oser et ne pas se poser des questions.

19 – Se féliciter après chaque victoire

Félicitez-vous après chaque victoire obtenue ! Chaque fois que vous surmontez votre peur, prenez le temps de bien jouir de votre victoire. Certes, passer à l’action n’est pas chose évidente pour beaucoup. Alors, une fois que vous aurez franchi le pas, dites-vous que vous le méritez amplement. Chaque pas effectué vers votre objectif est une réussite. Ne vous posez plus de questions à compter de ce jour et osez franchir le pas pour vaincre efficacement votre peur. Si vous prenez le temps de savourer comme il se doit chaque victoire, vous verrez que par la suite d’autres victoires encore plus grandioses viendront…

20 – Coucher ses peurs sur papier

Vous avez peut-être déjà essayé plusieurs techniques pour vaincre vos peurs irrationnelles, mais en vain. Ne perdez pas espoir ! Voici une technique qui pourra fonctionner dans votre cas. Essayez de coucher sur papier toutes vos peurs. Quelle est votre peur ? Écrivez-la sur un bout de papier. Cela vous permettra en quelque sorte d’externaliser votre peur.

Enfin, votre peur sortira du recoin sombre de votre esprit pour apparaître au grand jour. Une fois que vous aurez écrit votre peur sur papier, dites-vous qu’elle est finalement sortie hors de vous. Vous avez donc du pouvoir sur elle. Les rôles seront inversés. Vous n’aurez plus rien à craindre. Vous pouvez la froisser et la piétiner ou encore la bruler. C’est un moyen efficace pour beaucoup pour se débarrasser pour de bon de leurs craintes et de leurs peurs.

21 –  Rester positif

Rester positif est également un bon moyen pour se débarrasser de vos peurs. Quand vous pensez positivement, vous éliminez automatique les pensées négatives de votre esprit. Vous faites le vide dans votre esprit pour y laisser place aux affirmations positives. Utiliser la Loi d’attraction vous permettra de chasser de votre esprit la peur. Que demander de plus ? Grâce à votre subconscient, vous pourrez changer de vie dès maintenant. Alors, pourquoi ne pas exploiter au maximum le pouvoir du subconscient pour combattre efficacement la peur ?

22 – Vaincre ses peurs avec l’exercice de la loupe

Avez-vous déjà entendu parler de l’exercice de la loupe pour vaincre la peur ? C’est un exercice simple et facile à réaliser au quotidien efficace pour combattre la peur. Ci-après les différentes étapes de cette technique. En premier, vous devez avant tout ramener à votre conscience ce qui vous tracasse, vos tensions… bref vos peurs.

Ensuite, vous devez les faire sortir de votre conscience et de votre corps en vous imaginant en train de vous regarder. Puis, éloignez-vous progressivement de votre personne. Voyez-vous sortir de votre habitat, de votre quartier, de votre ville, de votre pays, de votre continent, de la Terre… Vous vous rendrez compte que vos peurs ne sont plus rien face à l’immensité de l’Univers.

23 – Évacuer ses émotions et ses peurs avec la technique du volcan

La technique du volcan est également une technique parmi les plus connues au monde pour se débarrasser de la peur. Essayez de faire cet exercice chez vous. Comment s’y prendre ? Tout d’abord, vous devez prendre une position confortable. Ensuite, vous ressentirez les émotions et les tensions en vous. Faites grimper le poids de ces émotions et rassemblez toutes ces tensions en un même point, autour du plexus solaire.

Puis, visualisez ces tensions comme une fumée noire qui tourbillonne. Après, faites remonter cette fumée noire dans votre corps jusqu’en haut de votre tête. Enfin, expulsez-la d’un coup toutes par le haut de votre tête. C’est fait ! Vous vous êtes débarrassé de vos peurs et de vos craintes.

24 – S’entourer de personnes de confiance

Pour vaincre la peur, rien de mieux que de nous entourer des personnes de confiance. Évitez les mauvaises fréquentations et les personnes toxiques. Vos proches peuvent vous aider grandement à faire face à vos peurs. N’hésitez pas à leur en parler ! Ils pourront vous suggérer diverses solutions pour combattre vos peurs !

25 – Ne pas se comparer aux autres

Un grand nombre d’individus continent à avoir de plus en plus peur de leurs phobies, car ils ont tendance à se comparer aux autres. Par exemple, si votre père à une peur bleue de la mer, vous avez certainement tendance à en avoir peur, car vous vous comparez à votre papa. Ce n’est pas la bonne attitude à adopter. Vous ne faites que renforcer vos craintes et vos peurs. Osez défier votre peur en nageant dans la mer. Une fois que vous aurez franchi le pas, votre peur sera dissipée.

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Confiance en soi : se libérer de la peur.

Les plus grands obstacles qui vous empêchent de vivre la vie dans vos propres termes ne dépendent pas de l’environnement dans lequel vous vivez, ni  des personnes autour de vous.

Les deux principaux obstacles se trouvent à l’intérieur de vous, et sont la peur et le manque de confiance en soi.

Ce n’est qu’en vainquant l’ennemi qui se trouve à l’intérieur de nous, que nous pouvons espérer vivre une vie riche et épanouie.

Découvrez dans la nouvelle vidéo Mind Parachutes, des approches concrètes pour vous libérer de vos peurs, et acquérir davantage de confiance en vous. Découvrez comment gagner vos batailles intérieures.

Le sentiment de la peur a joué un rôle essentiel dans la survie de l’espèce humaine. Contrôlé par la partie la plus ancienne de notre cerveau, ce sentiment permet de réagir très vite face au danger, plus rapidement que ce que la pensée consciente permettrait de faire.

Nous partageons cette réaction immédiate, instinctive, avec d’autres animaux : la peur a souvent sauvé la vie à nos ancêtres préhistoriques.

Dans le monde d’aujourd’hui, notre sécurité physique n’est pas aussi souvent menacée. Et la peur est devenue plus un ennemi de notre liberté, qu’un allié de notre survie.

La plupart des gens a tellement peur d’échouer, qu’ils laissent tomber leurs rêves ou leurs objectifs, avant même de commencer.

Et si la peur gagne du terrain dans nos batailles intérieures, notre confiance en nous-même en pâtit également . Le doute et le découragement prennent le dessus, et nous finissons par abandonner nos envies, voir ne plus essayer du tout.

Dans son livre « Gagnez vos batailles intérieures », Darious Foroux partage sa propre expérience et ses propres difficultés à se battre contre ceux qui sont à son avis nos 2 plus grands ennemis : la peur et le manque de confiance en soi.

Pour lui, tout commence par une décision : la décision de leur faire face, et d’avoir le courage de les dépasser, afin de vivre la vie dans nos propres termes . Ce qui nous retient, ce n’est jamais un manque de capacités, mais un manque de confiance.

La bonne nouvelle est qu’apprendre à gérer la peur et à développer la confiance en soi est une compétence. Et, comme telle, elle peut s’apprendre.

Si vous cherchez à vous améliorer et progresser constamment, dans votre vie personnelle comme professionnelle, abonnez-vous à la chaîne Mind Parachutes et activez les notifications.

Chaque semaine, vous allez alimenter votre esprit des meilleures idées issues des livres de développement personnel.

En vous inscrivant sur le site internet mindparachutes.com, vous pouvez télécharger gratuitement la synthèse visuelle de toutes les vidéos Mind Parachutes en format pdf, et retenir ainsi l’essentiel juste en un coup d’œil.

Plus d’informations dans la description de la vidéo.

Dans la vie moderne, les risques à notre sécurité physique sont très rares. La forme de peur que nous ressentons le plus souvent donc, est la peur du refus social, du jugement des autres.  Les peurs les plus communes sont la peur du rejet, de l’échec, de la solitude, de manquer d’argent, de perdre son travail, de perdre un être cher, de vieillir…

Et notre cerveau ne sait pas faire la différence entre une menace réelle et une juste imaginée. Il réagit de la même manière, en nous poussant à l’immobilisme ou à la fuite.

La première étape pour dépasser ses peurs est de les connaître. Cela veut dire principalement mieux se connaître soi-même . Voici un extrait des questions que l’auteur propose afin d’y parvenir : qu’est-ce qui me plaît ou déplaît faire ? qu’est-ce qui me rend heureux ou triste ? qu’est-ce qui est important pour moi? quelles sont mes valeurs ? quel type de personne je souhaite devenir ?

Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse à ces questions. Chacun a la sienne, ce qui est important est de se poser la question, et de trouver sa propre réponse.

La deuxième étape pour dépasser ses peurs, est d’ assumer la pleine responsabilité sur sa vie. Nous ne pouvons pas maîtriser ce qui nous arrive, les circonstances dans lesquelles nous nous trouvons, ou les choix et les actions des personnes autour de nous. Nous sommes par contre toujours responsables de choisir notre réponse à ces situations.

C’est le signe le plus profond de la liberté humaine, que personne ne peut jamais nous enlever. Et en même temps, nous sommes les seuls et uniques responsables de nos choix.

Face à une situation, nous n’avons finalement que trois choix possibles :

  • Changer la situation , si nous le souhaitons et si nous en avons la possibilité.
  • Abandonner la situation , si elle nous ne convient pas et si nous ne souhaitons pas ou ne pouvons pas la changer.
  • Ou continuer, mais dans ce cas en arrêtant de se plaindre , qui a comme seul effet d’empoisonner notre état d’esprit.

Afin de ne pas être perturbés par l’anxiété et le stress, il est important d’apprendre à lâcher prise sur toutes les choses sur lesquelles nous n’avons pas de contrôle. Tout le temps et le n’énergie dépensés sur des choses en dehors de notre contrôle sont gaspillés.

Il vaut mieux concentrer ses efforts sur les choses sur lesquelles nous avons le contrôle. Finalement, cette liste est très limitée : nous ne pouvons contrôler que nos propres pensées, notre état d’esprit, et nos actions.

Une excellente manière pour vaincre nos ennemis intérieurs est décider d’entreprendre un chemin d’amélioration quotidienne. Avancer de 1% chaque jour, même 0,01% chaque jour. Des bonnes habitudes à cultiver sont de lire, travailler, apprendre, étudier, faire de l’exercice, chaque jour.

Pour améliorer la confiance en soi, il n’y a pas mieux que de passer à l’action et observer les résultats obtenus .

La théorie la plus pratique pour développer la confiance en soi est ce qu’une chercheuse américaine du milieu du siècle dernier Bernice Milburn Moore, a appelé la confiance par la compétence .

Ce n’est qu’en apprenant continuellement par notre expérience que nous pouvons développer notre compétence, et avec elle, améliorer la confiance en nous. Bernice a écrit : «  la confiance en soi sans compétence est tout aussi inutile que la compétence sans la confiance en soi  ».

Cela nous permet de rentrer dans un cercle vertueux : agrandir nos compétences, les mettre en pratique, observer et analyser les résultats, renforcer la confiance en soi. Et recommencer.

Quelques conseils pour implémenter ce cercle vertueux de manière efficace :

  • Adopter une approche par petit pas , en acceptant des touts petites actions et des petits résultats pour commencer.
  • Se concentrer sur peu de chose à la fois (idéalement une seule !!) et éviter de se disperser sur plusieurs fronts.
  • Eviter de gaspiller du temps sur des choses peu importantes . Tous les jours, faites de l’exercice, lisez et apprenez de nouvelles choses, réalisez au moins une toute petite action pour vous approcher de vos objectifs. Dans 10 ans, le chemin que vous aurez parcouru vous semblera immense. Ca peut paraître long 10 ans, mais malheureusement, il n’y a pas de raccourcis.
  •  Oser prendre des décisions  : choisissez de pratiquer la croyance qu’il n’y a pas des mauvaises décisions, et osez décider et avancer même quand vous n’avez pas la certitude de faire le meilleur choix. Vous pouvez vivre chaque décision comme une opportunité pour apprendre et grandir. La seule erreur que vous pouvez commettre est de ne rien apprendre de vos erreurs.

Un élément qui influence fortement la confiance en soi est notre rapport aux autres. Voici trois aspects sur lesquels vous pouvez agir directement :

  • Arrêter de vouloir satisfaire les attentes des autres  : cette approche est vouée à l’échec. Tout d’abord la cible est impossible à atteindre. De plus, vous serez obligés d  e vous dénaturer pour essayer de la parcourir, ce qui probablement vous rendra malheureux.
  • Apprendre à dire non . Très souvent, nous répondons positivement aux demandes des autres parce que nous avons peur de leur jugement ou d’être rejetés. Mas commencer à dire non nous permet de nous concentrer sur ce qui est essentiel dans notre vie, et la tranquillité et clarté que nous gagnons récompense largement notre inconfort.
  • Choisir les personnes que vous fréquentez  : Jim Rohn soutenait que nous sommes la moyenne des 5 personnes que nous fréquentons le plus. Réduisez autant que possible le contact avec les personnes négatives, qui drainent votre énergie, et créez plus d’occasion pour rester avec des personnes optimistes, qui vous poussent à vous améliorer et qui vous soutiennent.

Un élément très puissant pour gagner ses batailles intérieures est de connaître le sens de sa vie , d’ avoir un pourquoi puissant qui guide nos actes et nos décisions. Suite à l’expérience dans un camps de concentration nazi, Viktor Frankl a écrit dans son livre « Découvrir un sens à sa vie » : l’homme qui connaît le « pourquoi » de sa vie, pourra supporter tous les « comment » auxquels il sera soumis.

La question paraît simple : « Qui suis-je » ? Trouver la réponse nous semble par contre beaucoup plus compliqué. Mais c’est n’est pas nécessaire de rendre les choses trop difficiles : que voulez-vous faire ? quelle personne voulez-vous être ? com ment voulez-vous agir ?

  La réponse vous l’avez en vous : si vous ne la connaissez pas encore, c’est juste parce qu’elle a peur de s’exposer. Pour qu’elle se montre, vous pouvez faire deux choses :

  • restez ouverts à des nouvelles idées , en lisant de sujets que vous ne connaissez pas, en rencontrant des nouvelles personnes, en voyageant…
  • réduisez le stress et l’anxiété , qui vous empêchent de garder un point de vue clair et posé sur les choses.

D’ailleurs, connaître la réponse ce n’est même pas le plus important. Ce qui compte, ce qui donne de l’élan et de la motivation, est d’être activement à sa recherche.

Si vous avez des objectifs ou des envies très centrés sur vous-mêmes et votre personne, soyez conscients que leur portée peut être limitée. Il y a un proverbe chinois qui dit :

« Si vous voulez une heure de bonheur, prenez une sieste.

Si vous voulez un jour de bonheur, allez pêcher.

Si vous voulez une vie de bonheur, aidez les autres »

Un dernier conseil pour vous aidez à vaincre vos peurs et à renforcer la confiance en vous, est de rester concentrés sur le moment présent. Très souvent, notre dialogue intérieur est en boucle sur notre passé, ce qui est une source constante de regret. Ou alors, il se projette sans cesse dans le futur, ce qui crée continuellement de la peur ou du stress.

Mais notre vie ne se passe jamais ni dans le passé, ni dans le futur. Notre vie se déroule, toujours, dans le présent.

En apprenant à rester plus attentifs à l’instant présent, nous arrivons plus facilement à abandonner nos expectatives et nos attentes sur une situation, qui sont très souvent à l’origine des tensions et du mal-être que nous ressentons .

Nous pouvons constater que c’est notre mental et notre égo qui créent beaucoup des nos souffrances, mais que cela n’est pas nécessaire. La vie n’a pas besoin d’être soufferte. Elle peut tout aussi bien être appréciée, aimée et expérimentée. Cela ne dépend que d’une décision, que chacun de nous est libre de prendre !

Voilà, vous connaissez maintenant les conseils très pratiques de Darius Foroux pour gagner nos batailles intérieures, et vaincre nos 2 plus gros ennemis : la peur et le manque de confiance en nous.

Quelle nouvelle approche ou nouvelles actions vous pouvez appliquer dans votre vie pour commencer à gagner du terrain, et importer la victoire finale ?

Si vous souhaitez approfondir ce sujet, je vous conseille de voir la vidéo dédiée au livre « Trouver votre pourquoi » de Simon Sinek et d’appliquer la méthode très pratiques pour identifier et formuler le pourquoi de votre vie. Ou encore la vidéo dédiée au livre « Le pouvoir du moment présent » de Eckhart Tolle, pour découvrir la profondeur spirituelle qui se trouve dans l’instant présent.

A très vite, pour des nouvelles idées !!

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essayer de ne pas avoir peur

2 commentaires

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Bonjour, j’ai bien lu votre article.Et j’ai creusé pour savoir d’où venaient ma peur de l’abandon et du rejet.

  • Ping : 🙏 LIBÉREZ le pouvoir de la GRATITUDE | Mind Parachutes 16 janvier 2022   Répondre →

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  • Conseils de psy

Comment la peur se transforme en courage…

Comment la peur se transforme en courage…

10.12.2012 / Par info psy.be / Enfants

Pour citer Paul Watzlavick, « le problème, c’est la solution », car effectivement, l’ensemble des solutions mises en place pour s’en sortir devient justement ce qui nourrit les système inadaptés. Si je prends un exemple simple et qui rejoint l’illustration qui va suivre : une maman qui tente de rassurer son enfant qui souffre d’une anxiété importante n’y parvient pas et même, plus elle la rassure, plus elle amène l’enfant à argumenter sa peur, à développer des arguments qui, s’ils ne risquent pas de convaincre la maman du danger des monstres, ne font qu’augmenter la certitude du danger aux yeux de l’enfant et la peur augmente, gagne du terrain…

On observe ainsi que ce qui permet au problème de se maintenir est exactement ce qui est mis en place pour le solutionner. Le concept de « tentatives de solution » est donc défini et le génie de l’école de Palo Alto consiste à partir de ces tentatives de solution pour débloquer le système-problème en empêchant par la prescription de tâches thérapeutiques le patient ou le coaché de poursuivre ses tentatives de solutions et donc de nourrir le problème.

Pour illustrer cette notion, je vais vous développer l’intervention que j’ai menée, dans un premier temps avec les parents, pour rencontrer et travailler ensuite avec l’enfant lui-même, une petite fille de 8 ans que je nommerai Laura. 

1 ière séance

Je rencontre les parents de Laura une première fois et ceux-ci m’expliquent que leur petite fille exprime depuis quelques temps des peurs de plus en plus envahissantes au moment du coucher. La journée, l’enfant est décrite comme indépendante, passionnée et bien dans sa peau, mais le soir venu, les peurs surgissent. Ainsi, et ce depuis des années, Laura exige qu’un de ses parents reste à l’étage à partir du moment où elle doit aller au lit (et ce jusqu’à ce qu’elle s’endorme). Elle « crise », comme nous le diront les parents, jusqu’à ce que sa maman cède, se mette en pyjama pour lui montrer qu’elle va se coucher également. Ses parents sentent leur enfant tellement angoissée (et ce malgré leurs tentatives de la rassurer qui se sont jusqu’ici révélées vaines) qu’ils accèdent à toutes ses demandes afin qu’elle soit plus sereine, plus apaisée. Ils ont même essayé le yoga. Mais rien n’y a fait. Les peurs sont toujours vives. Pire même, elles se sont encore accentuées depuis qu’un proche voisin a été cambriolé.

Durant la nuit, Laura se réveille presque systématiquement vers minuit. Elle vient dans la chambre de ses parents, les éveille et exige qu’un des deux l’accompagne aux toilettes. J’apprendrai au cours de ce premier entretien que Laura souffre d’énurésie nocturne, et que ses parents cèdent à ses exigences afin de tenter de l’aider sur ce point également. Malheureusement, cette aide n’a guère d’effet. Et les parents de découvrir presque chaque matin le lange de Laura mouillé.

La première séance se clôture par un recadrage de l’intervenant. Je décide de présenter la situation sous un jour différent en explicitant aux parents que rassurer de manière rationnelle leur petite fille - débordée par des peurs irrationnelles - ne fonctionne manifestement pas. Ils parlent avec leur tête (avec leur raison) quand leur petite fille réagit davantage avec son ventre (centre émotionnel). C’est donc avec ses émotions, avec son ventre donc qu’elle réagit dis-je, de manière imagée aux parents. Dès lors plus ils tentent de la rassurer, plus les peurs sont renforcées par cette argumentation qui manque sa cible et doivent crier pour se faire entendre.

Le premier mouvement stratégique sera donc de leur suggérer de ne plus la rassurer, puisque c’est là un élément alimentant le problème. C’est donc par souci éthique, et non par l’absurde, que le thérapeute bref tente de bloquer cette tentative de solution dont l’inefficacité est à la mesure ici de ce qu’elle génère.

Je propose dès lors aux parents de prendre chaque jour, au retour de l’école, vingt minutes pour permettre à Laura de « vider son sac » concernant ses peurs, de l’écouter sans la rassurer, d’aller autant que faire se peut mais dans le respect de la relation le plus loin possible dans ses peurs. Aussi je propose aux parents d’adopter une position de compréhension et d’empathie (« ok, et à ce moment, que risque-t-il de se passer… »).

J’explique également aux parents que le fait d’accepter de rester près de leur fille le soir ne fait que renforcer ses peurs (« si mes parents restent, c’est qu’il y a bien des raisons d’avoir peur »)  tout en lui renvoyant en filigrane un autre message essentiel mais tout aussi malheureux, à savoir celui qu’elle n’est pas capable de s’endormir seule en haut et de gérer ses peurs.

Je leur demande donc de ne plus rester en haut avec elle pour s’endormir, de lui dire qu’elle est capable de rester seule. Je leur propose aussi d’essayer de refuser de se lever la nuit, de dire à Laura qu’ils sont trop fatigués (ce qui de plus est vrai !) et de l’envoyer seule aux toilettes, ce qu’elle sait faire, évidemment, pendant la journée.

Sur base de ces différentes prescriptions, je décide de nous revoir quinze jours plus tard.

2 ième séance

Les parents reviennent donc et m’expliquent ne plus jamais s’être levés depuis notre dernière rencontre. Laura a bien fait une scène la première nuit, mais voyant que les parents  ne cédaient pas, elle s’est rendue seule aux toilettes. Elle les a encore réveillée deux fois mais depuis elle se débrouille seule. Notons qu’à ce niveau de l’intervention, il n’y a pas eu de changement notoire au niveau de l’énurésie.

Les parents ont bien pris vingt minutes par jour avec Laura pour écouter ses peurs, (principalement son papa) et après une dizaine de jours passée à ce « régime », force est de constater que les peurs ont fortement diminué. Laura les a exprimés, et son papa a toujours essayé de lui permettre d’en dire plus, plutôt que de la rassurer.

Ses peurs diminuant, Laura accepte désormais de rester seule à l’étage, mais pas dans la maison si ses parents veulent aller regarder la télévision dans la salle commune de leur habitat groupé. Précisons que les parents vivent dans un habitat groupé.

Dès lors, je propose aux parents de prendre vingt minutes chaque jour pour laisser Laura parler de ses peurs quand elle les exprime mais de valoriser également les changements positifs constatés par eux (une différence pour le dire en terme batesonien), autrement dit ce qu’elle parvient aujourd’hui à faire seule et qui n’était pas possible avant.

A ce stade-ci, les parents expriment la demande de Laura de me rencontrer surtout pour son problème d’énurésie.

3 Ième séance

Je rencontre donc Laura deux semaines plus tard. Elle me confirme effectivement que ses peurs ont diminué, mais pas tout à fait, et qu’elle continue à faire pipi au lit à la maison. Elle porte toujours des langes mais n’éprouve pas tellement d’inconfort face à ce problème. Je lui demande toutefois si elle souhaite changer cela. Répondant par l’affirmative, je lui propose donc d’arrêter de porter des langes et de changer son lit elle-même si elle fait pipi.

Elle a constamment ce problème en tête, précisera-t-elle. Du coup, elle se couche chaque soir en se disant que le lendemain, elle aura une nouvelle fois fait pipi. C’est là presqu’une certitude qui la fait aussi se lever la nuit afin d’essayer d’éviter de mouiller son lit.

Je lui suggère dès lors d’imaginer chaque soir, dans son lit, le scénario d’un pyjama qui serait sec le lendemain matin.

Par ailleurs, je prends le temps de lui expliquer tout ce que les peurs ont ou peuvent lui apporter de bon. Ainsi, et par exemple, si elle n’avait pas un peu peur avant de traverser la rue, elle oublierait de regarder (« Ta peur t’a donc sans doute déjà sauvé la vie plusieurs fois »). Je lui dis qu’il est bon qu’elle ait peur, mais qu’elle deviendra forte et plus courageuse si elle peut affronter seule ces moments de peur. J’ai coutume de dire en thérapie brève que les peurs que l’on évite se transforment en panique et que les peurs que l’on affronte se transforment en courage. Aussi, le courage, ai-je dit à Laura, n’est pas de ne pas avoir peur, mais d’oser, malgré sa peur. Je lui propose donc d’essayer de rester seule à la maison et d’écrire ou de dessiner ce qui lui fait peur, les bruits qu’elle entend, ce qu’elle pense peut-être voir,… Je l’invite à tenter cette expérience, et par là-même à se confronter à des situations concrètes (et non plus imaginaires) et à me raconter la prochaine fois comment cela se sera passé.

4 ième séance

Laura revient à la séance suivante très fière d’elle, car elle se lève beaucoup moins la nuit et fait moins souvent pipi au lit. Elle me raconte qu’elle a seulement eu peur d’un grand chien, ce qui me permet de repréciser l’utilité des peurs qui nous protègent. Elle dit davantage sentir et lier le fait qu’elle va faire pipi au lit lorsqu’elle a éprouvé des peurs au cours de la journée. Je lui propose donc de « faire sortir » ses peurs autrement que par le pipi » en les écrivant ou en les dessinant le soir dans un petit carnet près de son lit.

5 ième séance

Laura déclare avoir pu rester seule. Cette expérience, que je pourrais d’une certaine manière qualifiée d’expérience émotionnelle correctrice (en référence à Franz Alexander), a permis à Laura de rester seule et surtout de constater qu’elle n’a pas vraiment eu peur. Elle a dès lors accepté de répéter l’expérience. Et de voir ses peurs s’évanouir petit à petit…

Monsieur m’explique cependant se sentir « coincé » lors du quart d’heure où sa fille exprime la peur que sa maman soit enlevée par des méchants. Il ne sait pas, ne voit pas comment la pousser à dire plus que cette peur-là. A la dépasser en quelque sorte. Je demande alors à Laura ce qui se passerait si sa mère disparaissait. Il me semble important de lui dire qu’elle serait sûrement très, très triste, car il y a peu de chose aussi horrible pour une petite fille que de perdre sa mère. Je pose donc des questions très concrètes afin de l’aider à imaginer ce pire. Je lui dis qu’elle va certainement beaucoup pleurer si maman n’est plus là. Combien de jours, vas-tu pleurer ? Deux semaines, me répond-elle. Et puis ? Et puis, elle me décrit, suite à mes questions, de manière précise une journée sans sa maman…

Après cet exercice d’affrontement (par l’esprit pourrions-nous dire) de la peur, son papa dit avoir bien compris qu’il pouvait aller plus loin. Je pense surtout que Laura avait compris et je lui ai donc proposé de refaire elle-même l’exercice quand elle ressentirait des peurs par la suite.

J’arrêterai à cet endroit notre illustration clinique. Mais je sais aujourd’hui que Laura ne fait plus pipi au lit et surtout, qu’elle est devenue une petite fille courageuse.

En guise de conclusion

Face aux émotions d’angoisse, de peur ou même de stress de leur enfant, les parents ont le plus souvent pour réaction de tenter de calmer l’émotion en rassurant et de mettre ce faisant un couvercle sur la « casserole émotionnelle » de leur enfant. Qui ne veut pas éviter à ceux qu’il aime de ressentir de la tristesse, de la colère ou,  dans le cas présent, de la peur. C’est là, chose naturelle et légitime. Mais il arrive qu’à vouloir rassurer, on ne fasse qu’alimenter une peur qui semble s’emballer, grossir pour se faire de plus en plus envahissante. Aussi, nous avons vu qu’il faut parfois pouvoir guider les parents afin de permettre à leur enfant d’aller au bout de ses peurs pour qu’il apprenne, d’une manière qui lui est propre, à se rassurer lui-même en les affrontant.

Une attention particulière est donc focalisée sur tout ce qui a un effet aggravant, à tout ce qui peut donc s’apparenter à de bonnes intentions mais dont l’impact est néfaste à la personne et/ou au système concerné. En voulant trop rassurer, un parent peut transmettre un double message que nous pourrions résumer prosaïquement de la sorte : je t’aime, et veux ton bien mais aussi et en même temps, tu n’es pas capable de gérer de cette situation (c’est pourquoi j’interviens) et de fragiliser ainsi davantage l’enfant, de renforcer son manque de confiance et donc sa peur.

Il nous arrive donc de faire aussi parfois une séance avec l’enfant

- Ce qui confère à l’enfant une place comme demandeur. Car il me semble que dans les troubles anxieux - contrairement à beaucoup d’autres problématiques liées aux enfants – l’enfant est généralement demandeur de changement ;

- De plus, la présence d’un des parents permet qu’il observe l’application de la tâche afin d’aider les parents à jouer leur rôle de « co-thérapeute ».

Il est capital d’amener tant l’enfant que les parents à vivre, et non pas à éviter dans ce cas de figure, des situations ou expériences où l’enfant devra faire face à ses émotions et apprendre à les reconnaître sans les fuir. Que cela soit en pensées ou vécu in vivo , l’expérience devient source de changement si elle se fait alternative (c’est-à-dire si elle ne fait pas « plus de la même chose »), et se construit dans le respect de la relation. Restaurer dès lors cette capacité adaptative permettra à l’enfant, comme aux parents, pensons-nous, d’apprendre à affronter les difficultés que la vie ne manquera pas de dresser sur leur chemin. Et d’aider ce faisant  chacun à grandir.

Marina Blanchart

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5 conseils pour arrêter d'avoir peur

Peur de l'autre , de l'échec, de s'exprimer... La peur devient parfois notre pire ennemie lorsqu'elle s'invite dans nos vies. Spécialistes reconnus, Marie-France et Emmanuel Ballet de Coquereaumont, auteurs de J'arrête d'avoir peur ! , déjà un best-seller en librairies, nous livrent leurs conseils pour « renouer avec notre enfant intérieur ».

5 conseils pour arrêter d'avoir peur

D'où vient la peur ?

La peur appartient toujours à notre histoire, notre enfance, et réveille des pans entiers de notre vécu. Tahar Ben Jelloun, écrivain et poète marocain de langue française, disait bien : « La peur, c'est l'enfant en nous qui panique » . L'enfant que nous étions, et qui n'a pas forcément été accompagné dans ses peurs, finit un jour ou l'autre par les revivre dans sa vie d'adulte. Nos « monstres du placard » , comme les nomment Marie-France et Emmanuel Ballet de Coquereaumont, ressurgissent tôt ou tard et nous handicapent de façon insidieuse ou totalement paralysante.

Cela peut aller de la peur de conduire à la peur de s'exprimer en public, en passant par la peur d'être trahi en amour. Les peurs sont multiples et nous empêchent d'avancer.

Pour déjouer les pièges de vos angoisses en tous genres et enfin les apprivoiser, Marie-France et Emmanuel Ballet de Coquereaumont proposent cinq conseils issus de leur ouvrage J'arrête d'avoir peur ! .

Mieux respirer pour sortir la peur de son corps

Respirer est un acte naturel, mais en situation de peur , il arrive que l'on oublie de le faire. Pour les auteurs de J'arrête d'avoir peur ! , « la peur ne dit pas la vérité » , elle crée des sensations visuelles et auditives très fortes auxquelles on croit. En réalité, nous sommes dans l'interprétation . Nous imaginons par exemple qu'une amie nous en veut, alors qu'en réalité, il suffit de prendre le risque de lui parler pour comprendre que ce n'est pas le cas. Selon Emmanuel Ballet de Coquereaumont, « en réalité c'est un contenu inconscient qui remonte à la surface et nous dépasse, en modifiant notre perception du réel. Quelqu'un nous dit quelque chose, et on l'on comprend le contraire. La peur est la soeur de l'imagination » .

> Conseil : Quand la peur nous submerge, on entre dans une sorte de transe. Pour en sortir, les auteurs conseillent de respirer pleinement à travers tout notre corps, en imaginant que la respiration s'effectue progressivement au niveau des pieds, puis du ventre et enfin du torse. La peur est comme l'excitation, mais sans la respiration. Le fait de bien respirer va donc atténuer les sensations et sentiments qui nous font perdre le contrôle.

Le plus : Faire un pas de côté pour prendre de la distance est un petit rituel , une démarche psycho-corporelle très forte. Le but ? Donner de la vérité à notre peur en la reproduisant physiquement, avec notre corps. Effectuer ce pas de côté permet donc de prendre de la distance pour, concrètement, laisser sa peur sur le côté .

S'interroger pour comprendre : qui a peur en moi ?

Lorsque la peur survient, on a l'impression que tout notre être est paralysé . En réalité, seule une partie de nous a peur et prend le pouvoir . L'enfant en nous panique, et peut avoir peur d'un échec professionnel ou sentimental, de déplaire, d'aller contre l'interdit . Pour surmonter ces peurs, il faut avant tout aller à l'écoute de sa fragilité pour prendre soin de cette partie de nous qui n'a pas été entendue.

> Conseil : Emmanuel Ballet de Coquereaumont préconise de symboliser sa peur en prenant un objet pour la représenter. De cette façon, en mettant la peur à l'extérieur, nous pouvons lui demander : « Qui a peur en moi ? » . Comme un doudou , notre objet (porte-clé ou vraie peluche) va représenter cette peur que l'on va pouvoir ainsi visualiser et écouter.

Identifier ses désirs et ses besoins dans chaque peur

Même si elle est excessive et handicapante, et qu'elle ne dit pas la vérité, la peur peut devenir une alliée . C'est une alarme pour être plus à l'écoute de soi, plus empathique. Si on l'amadoue, elle nous permettra de se sentir vivant et d'oser davantage de choses.

> Conseil : Marie-France et Emmanuel Ballet de Coquereaumont suggèrent de toujours se rappeler que derrière chaque peur, il y a un désir et un besoin. Plutôt que de prendre la peur comme un élément isolé, il faut se souvenir qu'elle est rattachée à des parties en soi, et reliée à des besoins particuliers. Beaucoup de gens s'arrêtent à leurs symptômes sans les nommer. Pour avancer, il faut mettre des mots sur nos peurs pour les comprendre. A noter que si vos peurs se transforment en réelles angoisses handicapantes au quotidien, il vaut mieux consulter pour obtenir une aide extérieur.

Exemple : Si l'on se dit « J'ai peur d'échouer à un examen » , il faut aller au-delà de la simple constatation « je désire ou j'ai besoin de réussir cet examen » , en identifiant ses besoins . Dans ce cas précis, le désir est une réussite personnelle, et le besoin est lié à la quête de reconnaissance et de confiance en soi. Ainsi, en sachant pourquoi on a peur, notre attitude va changer et l'on va se sentir plus serein .

Cesser d'avoir honte et de culpabiliser

La peur est bien souvent couplée à la honte . Une partie de nous pense que l'on est ridicule d'avoir peur, ce qui va générer de la culpabilité . Emmanuel Ballet de Coquereaumont prend l'exemple de la peur de dire ce qu'on pense à une amie alors qu'il n'y a pas de raison, ou la peur de prendre le volant de sa voiture. Instinctivement, on se trouve ridicule. Cette impression d'être "nul" va faire naître de la culpabilité et nous empêcher de passer à l'action. On se sent fautif. Tout notre corps subit cette pression que l'on se met tout seul. Une tension intérieure se crée, nos muscles nous font mal. Pris dans cette dualité, on nourrit une lutte interne extrêmement « énergivore » , atteignant notre vitalité et notre énergie.

> Conseil : certaines personnes préconisent d'entrer en guerre contre sa peur mais cette technique n'est pas forcément recommandée. Se faire violence n'est pas la solution. La partie vulnérable en nous est déjà tendue, nul besoin de la contrarier davantage en étant brusque avec elle. Ce moyen peut fonctionner chez certaines personnes, mais la solution ne sera que provisoire. Emmanuel Ballet de Coquereaumont raconte les résultats d'une étude faite par les grands hôtels, qui rapportent que beaucoup de clients oublient leurs peluches dans leurs chambres. On pourrait penser qu'ils ont grandi et laissent leur enfance derrière eux, mais c'est en réalité tout le contraire qui se produit. Avoir une peluche est un signe de maturité , elle symbolise notre fragilité intérieure . En l'oubliant, cela signifie que nous n'en prenons pas soin. Dire à sa peluche « je suis là avec toi » est un moyen de rassurer l'enfant que nous étions, redonner toute sa place à sa sensibilité et réconcilier les deux parties qui sont en nous : l'enfant et l'adulte ne font plus qu'un.

Dans une société où l'on nous demande d'être toujours plus fort, toujours plus parfait , il faut avoir le courage de faire le chemin inverse : s'amadouer, s'autoriser à avoir peur.

S'accepter et se faire du bien

La peur est le reflet de nombreux interdits qui viennent de notre éducation, de nos croyances, et parfois même de nos valeurs. Nos peurs résultent d'un processus d'adaptation. Pour se sentir accepté, reconnu et aimé, l'individu est prêt à s'adapter à des contraintes familiales et sociales qui l'éloignent de ses ressources. Que l'on ait peur du ridicule ou de perdre l'amour, tout se joue par rapport à l'autre. On pense souvent qu'il faut être parfait pour plaire à l'être aimé, être irréprochable pour plaire à son boss ou voir régulièrement ses amis pour qu'ils ne nous oublient pas. Cette pression sociale nous empêche d'être nous-mêmes et limite notre champ des possibles. Les auteurs de J'arrête d'avoir peur ! expliquent que beaucoup de nos peurs sont souvent culturelles . Par exemple, au Japon, de nombreuses choses liées au corps sont considérées comme honteuses : aux toilettes, de la musique est diffusée pour ne pas entendre les bruits.

> Conseil : Les psychopraticiens suggèrent de s'offrir de nouvelles autorisations, en les écrivant en couleur sur des feuilles blanches, que l'on peut placarder chez nous, aux endroits où l'on passe régulièrement (salle de bain, table de chevet...). A force de les lire et les relire, on va les croire. Par exemple, s'autoriser des émotions , pleurer en public, avoir droit d'être triste sans se dire que l'on va être jugé en permanence. Emmanuel Ballet de Coquereaumont ajoute : « On a le droit de faire des erreurs, c'est même conseillé. Il faut se planter pour germer ! Redonner de la valeur à l'erreur, c'est nécessaire. C'est en se trompant qu'on apprend. Notre société nous fait croire que l'erreur est une défaillance, alors que non ! » . Il faut également répondre à ses besoins, en s'autorisant à se faire plaisir . Oui, vous avez le droit d'aller à votre cours de yoga et penser à vous. La joie se cultive. En faisant attention à vous, en vous autorisant à exister, la peur sera bien moins présente dans votre vie. Pour en savoir plus sur les techniques pour en finir avec vos peurs, découvrez le livre de Marie-France et Emmanuel Ballet de Coquereaumont, J'arrête d'avoir peur ! ( ed. Eyrolles ).

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Anxiété : 7 stratégies gagnantes pour vraiment vous apaiser

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Quel regard portent les philosophes, les sophrologues ou les psychiatres sur l'anxiété ? Quels sont les bienfaits du sport ou de la méditation ? Dans quel cas s'orienter vers la psychanalyse ou la thérapie comportementale et cognitive ? Nous avons fait appel à sept experts, sept chemins différents pour venir à bout de l'intranquillité.

Inégaux face à la douleur, nous éprouvons tous de l’anxiété d’une manière particulière. Pour certains, elle n’est pas si sévère mais s’avère encombrante au quotidien. D’autres en revanche s’en accommodent. Et puis, l’anxiété est un continuum : nous pouvons ressentir du stress ou souffrir d’un vrai trouble anxieux . Parce qu’il n’y a pas deux réalités identiques, nous ne pouvons pas tous avoir recours aux mêmes stratégies thérapeutiques. Des stratégies qui peuvent changer au fil du temps, en fonction de nos besoins et de nos difficultés, au gré de nos symptômes. Voici un panel d’options pour choisir non pas la meilleure voie mais celle qui nous conviendra. Ou celles qui nous conviendront, puisque plusieurs sont cumulables.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, le sport diminue les risques de développer un trouble anxieux de 28 %. Et lorsque celui-ci est déjà installé, il en atténue les symptômes (peurs irrationnelles, irritabilité, troubles du sommeil, palpitations…), quelle que soit leur intensité, légère, modérée ou sévère.

Ces résultats n’étonnent pas le psychiatre Christophe Bagot, coauteur avec la coach Laurence Bagot, de  L’Empire du stress  (Éditions de l’Homme, 2012) : « L’activité physique est un excellent antidote qui devrait être le traitement de première intention contre le stress. Cela tombe sous le sens, et pourtant, lorsque j’interroge mes patients sur ce qu’ils ont eux-mêmes mis en place pour calmer leur anxiété, nombreux sont ceux qui prétendent ne pas avoir le temps, ou estiment que cela ne sera pas suffisant. Le sport est si efficace qu’il devrait être prescrit avant même d’avoir recours à la thérapie ou aux médicaments ! » C’est d’ailleurs l’idée du dispositif « sport sur ordonnance » qui, jusque-là réservé aux affections de longue durée (ALD), a été élargi à la santé mentale en 2021. Plus d’endorphines, de sérotonine et de dopamine , moins de cortisol et de ruminations, un vrai cocktail salvateur.

Se mettre au sport

Si vous pratiquez déjà une activité, continuez ! Si ce n’est pas le cas, le psychiatre conseille vivement de s’y mettre en choisissant « une activité physique agréable, ludique et socialisante, à pratiquer en famille ou entre amis. Tout l’enjeu repose sur la motivation. Plus elle vous fera plaisir, plus il sera facile de la poursuivre. Commencez par des promenades, des jeux avec les enfants ou du jardinage. Puis enchaînez avec la marche rapide, le jogging, le cyclisme, la nage, la danse… » Vous avez le choix ! Toujours selon l’OMS, les adultes devraient consacrer entre cent cinquante et trois cents minutes d’activité d’intensité modérée par semaine. Idéalement, offrez-vous deux séances hebdomadaires, en prenant le temps, après chaque mise en mouvement, de prendre conscience de ses effets relaxants.

La philosophie

Et si « l’amour de la sagesse », cette démarche de réflexion et de questionnement sur le monde comme sur ses habitants, pouvait apaiser nos tourments ? C’est en tout cas l’avis de la philosophe Ilaria Gaspari, autrice d’un  Petit Manuel philosophique à l’intention des grands émotifs  (Flammarion, “Champs”, 2023) : « La philosophie et la médecine sont les deux faces d’une même matière, écrit-elle. Nombre de philosophes étaient d’ailleurs médecins dans l’Antiquité, à l’image d’Hippocrate. » Ces penseurs de l’âme se sont toujours intéressés à l’anxiété, une émotion dont les manifestations chahutent à la fois le corps et l’esprit.

« Pour les philosophes qui en cherchent le remède, elle est une peur transformée par un trop-plein d’imagination, qui crée une surcharge physiologique et psychique », poursuit-elle. Un excès de créativité qui a toujours existé, bien avant que le stress n’envahisse nos sociétés contemporaines. « L’anxiété n’a pas empêché l’évolution. Au contraire, elle est aussi un affect qui nous invite à devenir responsables de nous-mêmes : elle nous pousse à nous interroger, à questionner nos peurs bien sûr, mais également nos désirs, nos besoins, nos valeurs. C’est un mouvement qui peut nous rendre puissants, comme le suggérait Spinoza, puisqu’elle accroît l’intensité avec laquelle nous existons. »

S’essayer à la philosophie

« S’intéresser à soi est déjà un exercice philosophique », estime Ilaria Gaspari. Et du côté des remèdes à essayer ? « Aristote proposait de boire du vin rouge (avec modération…), Avicenne, lui, de s’asseoir sur une balançoire ! Au-delà de ces clins d’œil, on retrouve ici les deux voies philosophiques qui apaisent l’anxiété : d’un côté, calmer l’esprit ou l’endormir ; et de l’autre, le distraire, le brancher sur autre chose. La lecture a l’avantage de présenter ces deux bénéfices : c’est une activité qui impose de suivre une autre pensée, d’imaginer une autre réalité, ce qui vous fera oublier vos soucis ; et elle suppose une concentration qui vous éloignera des stimuli stressants. » Quelques pages des  Pensées  de Pascal ou des  Essais  de Montaigne vous feront du bien.

“ L’anxiété nous invite à devenir responsables de nous-mêmes, à questionner nos peurs, nos désirs, nos besoins, nos valeurs” –  Ilaria Gaspari, philosophe

La méditation

La méditation de pleine conscience a pour objectif de calmer le mental. Initiée par le psychologue Jon Kabat-Zinn dans les années 1970, cette pratique propose de porter son attention sur les contenus de la pensée, les sensations corporelles et les manifestations émotionnelles, puis de les accueillir, sans les juger ni surenchérir. « En cas de peur, le système sympathique s’active, y compris lorsqu’il n’y a qu’un danger très relatif ou subjectif, rappelle Marine Colombel, psychiatre et enseignante en méditation, autrice de Sortir des ruminations mentales  (Marabout, 2023). Sous l’effet du stress, le corps se met en alerte pour se défendre et rester en vie, puis, très vite, les pensées (“Je suis en danger”, “Je vais mourir”) prennent le relais et aggravent la situation. Or la méditation active le système parasympathique, celui qui assure la détente et le repos de l’esprit. Elle permet de défusionner des pensées qui entretiennent l’anxiété en les mettant à distance. Ce qui calme de facto l’angoisse. »

Apprendre à méditer

Pour vous familiariser avec cette technique, commencez par un exercice tout simple. « Connu sous le nom du “grain de raisin” mais modulable, il consiste à attraper le premier objet qui vous tombe sous la main quand vous sentez la pression monter : un stylo, votre montre ou un biscuit, peu importe. Observez-le avec attention à l’aide de tous vos sens : quelle couleur a-t-il, quel parfum, quelle texture ? Est-il lourd ou léger ? doux ou rugueux ? A-t-il un goût ou une saveur ? Vous revenez ainsi automatiquement au moment présent, dans un ici et maintenant qui, a priori, n’est pas dangereux. » Si vous voulez aller plus loin, vous pouvez vous initier à la méditation en séances individuelles ou lors d’un stage. « Ou commencer seul à la maison, en y consacrant cinq minutes tous les jours puisque la régularité compte plus que le temps de méditation. »

La sophrologie

Développée dans les années 1960 par le neuropsychiatre Alfonso Caycedo, qui s’inspire de l’hypnose et des traditions orientales comme le yoga et le zen, la sophrologie vise la régulation de l’état émotionnel. « Les sophrologues s’attachent moins aux raisons qui conduisent à éprouver de l’anxiété qu’aux symptômes qui apparaissent au quotidien, explique Catherine Aliotta, sophrologue et autrice de  Trouvez votre équilibre émotionnel avec la sophrologie  (Leduc, 2020). En consultation, il s’agira donc de repérer les différentes manifestations de l’anxiété, puis de les prioriser et, enfin, d’aider la personne à développer des stratégies pour les réguler. » Le patient apprend à faire émerger en séance ce qui est confortable et ressourçant, afin qu’il puisse s’y référer ultérieurement. « Deux types de pratique sont proposés : la relaxation dynamique, des mouvements doux qui, associés à la respiration, offrent une profonde détente physique et psychique ; et les “sophronisations” qui invitent le pratiquant à imaginer des situations de bien-être, ou à les retrouver dans le passé. » Grâce à la visualisation positive, le cerveau se souvient ainsi qu’il est capable de survivre à la menace.

S’initier à la sophrologie

Catherine Aliotta vous suggère d’abord d’être vraiment à l’écoute de vous-même. « Essayez de repérer les petits signes avant-coureurs qui témoignent d’une augmentation de votre niveau d’anxiété, propose-t-elle : des tremblements, une sensation de chaud ou de froid, le cœur qui bat plus vite, mais aussi des difficultés à vous concentrer ou des pensées envahissantes. Dès que ces signaux d’alarme apparaissent, prenez une grande inspiration, contractez tous vos muscles pendant que vous bloquez votre respiration quelques instants, puis soufflez très fort et relâchez la tension musculaire. Répétez trois fois cet exercice et prenez conscience de la détente éprouvée. » Si vous souhaitez apprendre à apprivoiser votre anxiété avec l’aide d’un sophrologue, comptez une dizaine de séances.

La psychanalyse

Depuis ses origines, la psychanalyse cherche à mieux comprendre l’anxiété qui tourmente le sujet, plus volontiers appelée « angoisse » (de mort, de castration… ). « Nous sommes évidemment attentifs aux facteurs extérieurs, reconnaît le psychanalyste Éric Simon, au climat anxiogène actuel qui résonne et fait émerger une “anxiété du réel”, ainsi que l’appelait Freud. Cependant, nous nous tournons aussi vers les facteurs intérieurs qui sont à la source de cette intranquillité. Une anxiété interne est présente en chacun de nous, qui est liée au danger (réel ou fantasmé) de la perte de l’objet, au sens psychanalytique du terme, c’est-à-dire de tout ce qui peut satisfaire notre désir. Ces angoisses sont très archaïques : c’est la peur de perdre notre parent, ou notre intégrité, ou encore de devoir renoncer à nos pulsions. Et, donc, de traverser le péril du manque. » Le travail psychanalytique est d’interroger l’anxiété du présent à l’aune du passé. « À quoi fait-elle écho ? Que dit-elle des conflits psychiques refoulés donc inconscients ? Comment se réactive-t-elle sous l’effet de facteurs stressants ? L’idée est de remonter à la source de l’angoisse, de la conscientiser, de mettre des mots sur ce vécu, puis de repérer les mécanismes de défense pour les remplacer peu à peu par des habitudes moins pathologiques. Nous utilisons pour cela la parole du patient, qu’elle se manifeste à travers le discours, mais aussi les non-dits, la libre association des pensées ou le rêve. »

Envisager une psychanalyse

Pour savoir si vous devez vous orienter vers une psychanalyse ou d’autres approches, questionnez vos tourments. « Lorsque l’anxiété est diffuse et son origine peu claire, si vous avez l’impression de souffrir d’un état anxieux depuis des années, sans que des circonstances extérieures (des difficultés au travail, dans votre couple… ) en soient vraiment la cause, et si vous avez envie de plonger dans ce travail des profondeurs, alors l’analyse peut être indiquée. » Ce travail prend du temps, de quelques mois pour une psychothérapie d’inspiration analytique à plusieurs années.

“L’analyse permet de remonter à la source de l’angoisse”  Éric Simon, psychanalyste

Les thérapies comportementales et cognitives

Communément appelées les TCC, elles se sont développées au gré de plusieurs « vagues ». « La première, dite “comportementale”, commence dans les années 1950 et repose sur l’idée de se confronter progressivement, en présence du thérapeute d’abord, à l’objet de sa peur », précise Vincent Trybou, psychologue et psychothérapeute, coauteur avec Anne-Hélène Clair, docteure en neurosciences, de  Devenez votre propre psy, théorie et pratique pour contrôler votre cerveau  (Harper Collins, “Poche”, 2023). Doucement mais sûrement, le cerveau se réhabitue à apprivoiser des situations mémorisées comme dangereuses. « Dans les années 1970, la vague “cognitive” complète cette première étape. Ici, le patient apprend à repérer son scénario intérieur, ce qu’il se dit, puis à en questionner la pertinence (est-ce juste ? adapté ?), poursuit le psychologue. Les TCCistes ont alors recours à la psychoéducation pour expliquer comment fonctionne le cerveau, quels biais cognitifs le mettent en erreur, etc. » Enfin, à partir des années 1990, une troisième vague va parachever les deux premières. « C’est le principe de l’ACT, la thérapie d’acceptation et d’engagement, qui s’inspire de la méditation : le patient s’exerce à tolérer ses émotions plutôt que les combattre ou les nier. » Les TCC sont donc aujourd’hui une approche intégrative, qui se déploie sur ces trois volets pour venir à bout de l’anxiété.

Choisir la TCC

Vous pouvez vous inspirer de l’analyse fonctionnelle à laquelle procèdent les psys en TCC. « Tenez un journal et notez-y le contexte dans lequel apparaît l’anxiété, les émotions et les sensations qui vous traversent, les pensées qui vous viennent à l’esprit et les réactions que ce chaos engendre (fuite, agressivité, repli sur soi…), suggère Vincent Trybou. Cela vous permettra de lire plus précisément ce qui vous arrive. » Si vous remarquez que ces épisodes sont trop pénibles ou fréquents, consultez un TCCiste. « Prenez le temps de vous informer sur son domaine de compétences. N’hésitez pas à vous rapprocher des associations de patients, souvent de bon conseil », indique le spécialiste. La TCC est une thérapie dite brève qui dure généralement plusieurs mois.

La psychiatrie

Le trouble anxieux est la pathologie psychique la plus fréquente puisque sa prévalence est estimée à 20 %. « Et elle peut être sévère, insiste Fanny Levy, psychiatre à la Pitié-Salpêtrière. Une consultation en psychiatrie est donc toujours utile. Elle permet de faire une évaluation et d’établir un diagnostic en cas de phobie, de trouble anxieux généralisé, de phobie sociale ou d’attaque de panique, selon des critères précis déterminés dans la classification du  DSM-5 , manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux et des troubles psychiatriques , édité par l’Association américaine de psychiatrie (APA). Cette évaluation sera aussi l’occasion de vérifier que l’anxiété apparente ou ressentie ne cache pas des troubles connexes comme la dépression. Et bien sûr, elle peut rassurer le patient : son anxiété n’est peut-être pas si importante ou invalidante, auquel cas une modification de son hygiène de vie pourrait être envisagée. En revanche, si un trouble anxieux est caractérisé, le psychiatre proposera un parcours de soins. »

Changer de regard sur les médicaments.

C’est un paradoxe : les Français en abusent et pourtant s’en méfient. Mais il y a parfois urgence à soulager la crise, tant la souffrance est grande. « En cas d’anxiété majeure, des antidépresseurs, comme les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine ou les tricycliques, peuvent être prescrits dans un but anxiolytique. Ils permettront de rééquilibrer le fonctionnement de certains circuits de neurones, et ainsi de soulager l’inquiétude psychique mais aussi les difficultés rencontrées sur le plan somatique. » Les premiers effets se font ressentir après quelques semaines et leur pleine efficacité s’observe en trois mois. En parallèle, une thérapie pourra être initiée. Et pourquoi pas l’une ou l’autre des activités bienfaisantes listées ici, avec l’accord de votre médecin.

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Comment se libérer de ses peurs ?

La peur. Ainsi donc cette émotion fondamentale guiderait nos pas ? Ou pas… Parfois, il nous arrive de nous sentir comme une locomotive à l’arrêt malgré une énergie débordante. Il nous arrive d’avoir envie de … mais ne pas parvenir à (blocages) … malgré le fait de s’en sentir capable. Existerait-il un moyen pour se libérer de ses peurs ? Je vous propose d’aller à la rencontre de vos peurs, d’explorer ensemble les raisons et les causes de nos peurs. Puis, d’identifier nos peurs pour les surmonter et les vaincre. Enfin, je vous dévoilerai notre méthode pour se libérer de nos peurs en toute bienveillance. Suivez-moi …

Pourquoi avons-nous des peurs et angoisses ?

Je ne vous parle pas de ces peurs conscientes ou inconscientes qui agissent en alliées (ex. la peur de se brûler qui nous éloigne des flammes). Et je ne vous parle pas non plus de ces peurs exacerbées qui nous freinent que l’on appelle phobies .

Je vous parle de peurs plus discrètes. Celles qui se cachent bien au chaud sous la forme de croyances négatives, de la formulation générique « manque de confiance » , ou encore sous la méconnaissance de sa véritable personnalité.

Quelques exemples de peurs au quotidien :

  • La peur de s’exposer qui retient possiblement les mots de celui qui ne parvient pas à s’exprimer avec fluidité malgré un bon vocabulaire,
  • Peur de sortir de sa zone de confort qui retient à son poste celui qui veut changer de travail mais qui ne fait aucune démarche pour.
  • La peur de faire de la peine, de ne pas être aimé , qui dit oui à la place de celui qui voudrait dire non.

D'où viennent nos peurs et angoisses ? 

Pour mieux se libérer de ses peurs , il est pertinent de connaître leurs origines :

  • Notre éducation : montrer une faiblesse, de ne pas être assez, de contrarier, de s’affirmer. Ce sont souvent des peurs que nous avons appris à taire.
  • Nos environnements géographique, social et culturel : peur de manquer, de souffrir, de mourir.
  • Des croyances négatives : peur d’être jugé, de ne pas avoir le droit de…,
  • Nos expériences : peur de souffrir, de l’échec.
  • Notre propre interprétation des événements : peur de s’exposer, d’agir.

Des pistes pour identifier vos peurs ?

Les peurs et angoisses ne sont pas toujours faciles à identifier. Pourtant, les connaitre s’apparente à connaître notre ennemi pour mieux s’en libérer.

Si vous le souhaitez, je vous invite à un bref exercice . Posez-vous les deux questions suivantes. Les réponses vous aideront certainement à mieux identifier l’origine de votre peur .

2 questions pour identifier vos peurs :

  • « Quels pourraient-être les effets négatifs si j’arrivais à… ? ». Pour reprendre l’exemple de savoir dire non : Si je dis non à mon adolescent pour qu’il ait un scooter, il va se sentir exclu = j’ai peur de lui faire de la peine, qu’il m’aime moins donc je dis oui…
  • « Quels sont les effets positifs si je reste dans cette situation ? ». Pour reprendre l’exemple de la fluidité d’expression : Si je sais que je ne m’exprime pas avec fluidité, je ne prends pas la parole, donc je ne m’expose pas = j’ai peur de m’exposer.

se libérer de ses peurs

Identifier vos peurs pour mieux les libérer

En parallèle aux 2 questions précédentes, vous pouvez tester :

  • La méditation, un bel outil pour travailler ses peurs En méditant sur la situation qui pose problème, nous pouvons faire émerger les ressentis générés par cette situation, qu’ils soient mentaux ou physiques. Or, les peurs sont des émotions donc génératrices de ressentis (gorge nouée, nœud dans le ventre, pensées négatives…)
  • L’accompagnement par un professionnel du développement personnel Se faire aider par un professionnel ( Coach de vie , Sophrologue, Psychologue …) peut s’avérer une belle étape pour évacuer ses peurs. Une fois identifiées, il est plus facile de trouver des solutions pour enlever et vaincre ses peurs.
  • Rester bienveillant envers soi. En identifiant qu’une peur est à l’origine d’un comportement ou d’un manque d’action laissons à la peur la responsabilité de cette situation tout en activant notre détermination à reprendre la main.
  • Se challenger pour surmonter ses peurs . L’idée est de pratiquer la méthode des petits pas. Faire une petite action après l’autre qui nous conduira doucement mais surement vers notre but sans nous décourager.
  • Transformer nos peurs et angoisses en défis.
  • Penser à tous ce que nous donnera le fait d’ avoir vaincu notre peur.
  • Remplacer nos croyances négatives par des croyances positives.
  • Substituer les sensations négatives de notre peur par les sensations positives que notre réussite va nous apporter. Rester focus sur les résultats.
  • Célébrer nos succès. Déjà, se féliciter de nos réussites aussi minimes soient-elles et peut-être matérialiser ces réussites par des petites actions symboliques de récompense (un dîner, un ciné). Cela revient à reconnaître ses talents qui est un élément fondamental pour améliorer l’estime de soi.
  • Nos peurs peuvent être à l’origine de nos comportements et autres procrastinations
  • Identifier nos peurs est un déjà une bonne partie du travail de fait.
  • Il y a toujours des solutions pour se libérer de ses peurs, les vaincre et les surmonter ;-) !

Et si vous partagiez vos peurs et angoisses avec un coach de vie ?

Si vous aussi, vous avez l'impression que vous ne parvenez pas à vous libérer de vos peurs et angoisses , et que vous vous sentez démunis à gérer cette situation, c’est peut être le moment pour vous de vous faire accompagner pour avancer rapidement et efficacement.

Bonne nouvelle ! Nous vous offrons une évaluation gratuite de votre situation au cours d’un entretien de 15 minutes par téléphone avec un coach expert.

A quoi vous attendre durant cet entretien gratuit de 15 minutes :

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essayer de ne pas avoir peur

N’ayez pas peur !

« Le plus grand ennemi de l’homme, c’est la peur – qui apparaît sous des formes aussi diverses que la honte, la jalousie, la colère, l’insolence, l’arrogance… Quelle est la cause de la peur ? Le manque de confiance en soi. »

Swâmi Prajnânpad

« La peur n’évite pas le danger. »

Dans son livre Ma Plus belle évasion , Michel Vaujour [1] « ennemi public n°1 » à l’époque, multirécidiviste de l’évasion, (notamment de la prison de la Santé à bord d’un hélicoptère piloté par son épouse), partage : « Quand le regard de l’adversaire détermine notre attitude, alors on a perdu. »

Ce qu’il veut dire c’est qu’alors (quand notre attitude est déterminée par le regard de notre adversaire), nous consentons à nous laisser dominer par lui et renonçons à l’action (attaquer pour nous défendre) et devenons donc la victime de la peur qu’il nous inspire et, dans ce cas, nous sommes vraiment mal partis.

C’est certainement ce que voulait dire le pape Jean-Paul II [2] quand il a repris à son compte la célèbre formule de l’Ancien Testament : « N’ayez pas peur ! »

Par ces paroles fortes prononcées au tout début de son discours d’intronisation en octobre 1978, il mettait en garde contre le mécanisme – à proprement parler « diabolique » – d’un certain type de peur.

Or si nous voulons pouvoir agir sur quelque chose, il ne faut pas que nous en ayons peur !

Comment ne plus succomber à la peur ?

Les sketches d’André Sauvé [3] , auteur, scénariste et acteur québécois, ont la particularité de nous faire sourire et en même temps de nous proposer une réflexion profonde sur la vie et sur la manière dont nous la vivons.

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Je reprends les premiers mots de Mr. Ramesh : « Le problème n’est pas la peur elle-même mais de n’être pas assez curieux. »

Devenir curieux signifie devenir capable de s’interroger sur ses propres représentations mentales afin de découvrir si elles sont fiables ou non, si nous pouvons – ou non – leur faire confiance.

Il existe en réalité deux sortes de peurs :

Prenons un premier exemple avec l’injonction : « Arrête de te pencher par la fenêtre, tu me fais peur ! » Tout dépend à qui cette mise en garde est dite. Nous faisons tous la différence entre une personne qui a peur que son enfant de deux ans se penche par la fenêtre du quatrième étage, et une personne qui reprocherait à un adulte de se pencher par la même fenêtre. L’une a une peur légitime – parce qu’il est vrai qu’un petit enfant (qui ne connaît pas les lois de la physique) peut tomber, l’autre (celle qui panique quand un adulte se penche), est simplement une personne angoissée, victime de sa peur pathologique et qui tente de convaincre l’autre qu’il y a un danger là où il n’y en a pas pour lui.

Il existe donc deux peurs bien distinctes : la peur-signal qui nous permet de « voir les choses telles qu’elles sont », (utile car elle va nous aider à agir de manière appropriée), et la peur émotion pathologique , issue de notre mémoire traumatisée qui – elle – va nous induire en erreur en nous faisant craindre ce qui n’est pas un danger pour nous.

Notre travail personnel est d’apprendre à les différencier pour « obéir » à l’une et surtout pas à l’autre.

Prenons un autre exemple : une personne rescapée d’une explosion dans le métro aura légitimement (pour elle) peur de reprendre le métro. On peut même dire que cette personne (compte tenu de ce qu’elle a vécu) est cohérente avec elle-même . C’est ainsi qu’il nous est facile de convenir qu’une personne ayant été traumatisée ait une peur qui serait considérée comme pathologique par ceux qui n’ont pas été traumatisés. Il ne serait évidemment pas juste d’essayer de la convaincre (sous quel prétexte que ce soit) qu’elle ne devrait pas avoir peur car ce serait oublier qu’elle est traumatisée, en l’exposant à la violence de notre jugement sous le prétexte que sa peur est pathologique.

Est-ce à dire pour autant que nous devons tous avoir peur de prendre le métro ?

Ou d’aller assister à un concert ?

Ou de prendre un pot à Paris sur une terrasse ?

Et la peur du le terrorisme alors ?

Pour y voir plus clair par rapport à ce contexte de triste actualité, je reproduis ici un extrait éloquent du blog de Matthieu Ricard [4]  qui parle de notre peur du terrorisme :

« En dépit de l’énorme écho médiatique des actes de terrorisme, selon la plus grande base de données disponible, le nombre des morts imputables au terrorisme est infime comparé à d’autres causes de mort violente. Selon le Global Terrorism Database, depuis l’attentat du 11 Septembre, le terrorisme a causé la mort de 30 citoyens américains, soit 3 par an contre 18 000 homicides et 40 000 morts dans les accidents de la route. Comme le souligne le politologue John Mueller, un Américain moyen risque plus d’être tué par la foudre, l’allergie aux cacahuètes, les piqures de guêpes et l’embrasement d’une chemise de nuit que par un acte de terrorisme. Les experts ont montré qu’en fin de compte, la peur du terrorisme a provoqué six fois plus de morts aux États-Unis que le terrorisme lui-même . Ils estiment que 1500 américains sont morts sur la route par crainte de prendre un avion qui pourrait être détourné ou attaqué, sans se rendre compte que la probabilité de mourir d’un accident d’avion lors d’un vol de 4000 kms est équivalente au risque encouru en faisant 20 kms en voiture.

Cette paranoïa du terrorisme est reflétée de manière tragi-comique dans les résultats d’un questionnaire soumis à des usagers des transports aériens, lequel a révélé que 14% des sujets interrogés se sont déclarés être disposés à souscrite une assurance couvrant les actes terroristes contre 10% seulement pour une assurance tous risques (qui par définition inclut la première !)

Les politologues John Mueller et Mark Steward de l’Université de l’Ohio estiment que le gouvernement américain a dépensé 1 trillion de dollars pour la prévention du terrorisme qui, en évaluant les attaques qui ont été ainsi déjouées, ont peut-être sauvé la vie à 2300 personnes selon les estimations de ces experts, ce qui place le coût à 400 millions de dollars par personne. La valeur de la vie humaine n’a pas de prix, mais les mêmes ressources financières auraient permis de sauver la vie de plusieurs millions de personnes dans d’autres domaines (santé, éradication de la pauvreté, etc.) »

A ce stade, et pour vous aider à ouvrir davantage les yeux, je vous invite à regarder cette seconde petite vidéo [5] de Louis T. (4:41) qui – de manière humoristique et statistique – nous démontre que nos « raisons d’avoir peur » du terrorisme sont aujourd’hui infimes.

Si nous voulons vivre en équilibre, donc sortir de nos peurs pathologiques, nous n’avons pas d’autre moyen que de les interroger. Autrement dit, si nous voulons nous donner une chance de pouvoir constater que notre peur est totalement disproportionnée et irrationnelle, il faut d’abord que nous ne lui obéissions pas en fuyant !

C’est ce que les plus angoissés d’entre nous sont incapables de mettre en œuvre.

Comment « travailler » sur ses peurs ?

Dans un tel contexte on comprendra que le meilleur moyen de « gagner du terrain » sur ses peurs c’est d’avoir une attitude « active » avec elles donc de s’informer de leur pertinence pour – au besoin – les démystifier (à l’inverse, on sait qu’être confronté à ses peurs sans pouvoir agir est le plus sûr moyen de les accroître.)

Se dire qu’on ne devrait pas avoir peur quand on a peur (donc en avoir honte), c’est refouler sa peur et la renforcer ; par contre apprendre à la « domestiquer » pour la rencontrer et s’y confronter donne d’assez bons résultats.

Prenons un exemple de peur démystifiable par la compréhension : la peur des turbulences en avion (souvent assimilées à la possibilité d’un accident aérien). Savoir ce que sont exactement ces turbulences est une information importante. Savoir qu’elles sont des phénomènes naturels (dus le plus souvent au cisaillement du vent), auxquels les personnels de bord sont tout à fait habitués, est rassurant. Savoir que les pilotes ne les considèrent pas comme un problème de sécurité, l’est davantage encore. Entendre dire un pilote qu’il n’a pas le souvenir d’un seul accident d’avion de ligne causé par des turbulences l’est encore plus [6] .

En fin de compte – de la même manière que nous devons nous confronter à nos préjugés, à nos « idées reçues » et à nos superstitions pour ne plus y croire, il nous faut nous confronter à nos peurs pour les connaître et ne plus être leur esclave quand elles sont disproportionnées.

Et cela ne devient possible qu’à celui qui ose sentir les choses « telles qu’elles sont » et apprend à faire confiance à ce qu’il ressent, autrement dit à celui qui a confiance en lui.

[1] Je ne saurai trop vous conseiller de lire ce livre et de vous procurer le film Ne me libérez pas j’men charge , véritable « voyage initiatique » et pas seulement intérieur, d’un homme qui a préféré la liberté à la sécurité et à la loi.

[2] Lire l’article de La Vie :  Jean Paul II, le pape du « n’ayez pas peur. »

[3] Quand on demande à André Sauvé s’il continue sa thérapie commencée dix ans plus tôt, il réplique : « La scène est devenue ma thérapie ! Le rire permet de dédramatiser bien des affaires. J’ai toujours été enclin à l’humour mais la scène c’est très fort. (…) Je me dis qu’ à un moment la vie suffit à la vivre . Ça été utile mais il faut savoir quand arrêter. Sinon ça devient une espèce d’univers à huis clos et on est plus dans la réalité. Le but d’une thérapie, c’est de ne plus en avoir besoin. »

[4] Partage de Matthieu Ricard du 02/05/12 que vous trouverez ici. 

[5]   C’est quoi l’problème de Louis T. Je remercie au passage nos amis québécois ainsi que Mathilde qui me l’a fait connaître.

[6] Lire l’article : Pourquoi il est inutile d’avoir peur des turbulences en avion ?

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Il est possible que les idées émises dans ces articles vous apparaissent osées ou déconcertantes.  Le travail de connaissance de soi devant passer par votre propre expérience, je ne vous invite pas à croire ces idées parce qu’elles sont écrites, mais à vérifier par vous-même si ce qui est écrit (et que peut-être vous découvrez) est vrai ou non pour vous, afin de vous permettre d’en tirer vos propres conclusions (et peut-être de vous en servir pour mettre en doute certaines de vos anciennes certitudes.)

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Merci pour la rapidité avec laquelle vous m’avez répondu..Je suis un peu rassurée. Un rendez-vous psychologue est prévu mais dans un laps de temps qui me devient vraiment intolérable…Y a-t-il un moyens de gérer ces pensées autrement qu’avec des médicaments en attendant ?

Pour apprendre à gérer vos pensées, lisez mes articles : – Le mécanisme de l’émotion – Pensée positive ou travail sur les pensées

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Comment combattre la peur psychologique ? Celle où nous nous imaginions des “scénarios catastrophes” dû à notre manque de confiance en nous et quand nous sommes défaitiste ?

Quand nous avons mis à jour les causes de nos peurs émotionnelles et que nous nous sommes réconciliés avec elles, il devient plus facile de ne plus leur obéir.

Catherine

Excellent article, merci beaucoup, je me souviens qu’enfant j’étais plutôt téméraire par rapport à mon frère aîné de 8 ans de plus que moi et qui avait peur de traverser le jardin dans le noir pour rejoindre sa chambre qui ne communiquait pas avec la maison, il me demandait de l’accompagner, ce que je faisais sans aucune appréhension et je faisais le chemin de retour seule, et ce fût toujours le cas aussi lorsque j’étais au scouts, j’accompagnais les copines aux toilettes la nuit car elles avaient peur d’y aller seules, et pourtant. Quand il faisait jour ces êtres là …  Lire la suite »

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Bonjour Thème de Réflexion très à propos. Oui la peur est malheureusement un sentiment que je connais bien. La peur est un sentiment effectivement qui reflète un manque de confiance en soi. Les mêmes situations sont considérées comme quelquonque, importantes, inquiétantes pour certains, voir effrayant pour d’autres car cela renvoi dans nos esprits à un traumatisme Oui c est un sentiment excessif et nocif. Dark wador dans Star wars en est un exemple d’ailleurs. Si on ne sort pas de la peur notre angoisse trouve des ramifications dans la violence et la haine…Le côté obscur de notre personne prend le …  Lire la suite »

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Très intéressante, toute cette déclinaisons des peurs…Je n’avais pas pensé auparavant à relier tous ces sentiments ou émotions à la peur…

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Merci pour la vidéo de Mr Ramesh, tellement drôle et vraie!! Merci pour cette découverte et pour vos articles :))

Pascale Lorenc

Géniale cette video de Mr. Ramesh! Elle tombe à pic, juste au moment où je suis en pleine peur existentielle de l’avenir (raisons matérielles) et que je la ressens très consciemment. Oh oui! que cela vibre en moi, et pas un peu… Mr. Ramesh aide à dédramatiser. Merci.

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Peur des gens : comment s’en sortir ?

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Peur des gens : comment s’en sortir ?

Si vous avez peur des gens, vous pensez souvent être seul dans cette situation. Pourtant, ce qu’on appelle aussi la phobie sociale  toucherait 5 % de la population. Vous vous demandez peut-être de quoi il s’agit exactement et surtout comment s’en libérer ? Cela tombe bien, on vous explique tout dans cet article.

  • 1.1 Phobie sociale, timidité ou agoraphobie ?
  • 2.1 Et si rien n’a provoqué cette peur ?
  • 3.1 Résoudre le problème à l’origine de cette peur du monde
  • 3.2 Prendre confiance en vous pour essayer de ne plus avoir peur
  • 3.3 Vous faire suivre par un professionnel

« J’ai la phobie des gens », une phrase courante chez les adolescents.

De nombreuses personnes déclarent avoir peur des gens.  Mais c’est une situation particulièrement fréquente entre 13 et 18 ans, durant l’adolescence. A cette période, le regard des autres est vécu comme un véritable calvaire… En effet, le corps change, ce qui entraîne des complexes, des difficultés à s’aimer. A cet âge, on prend également conscience de son identité à part entière. On peut souffrir du regard de l’autre sur soi et sur son corps. On va être plus sensible aux petites remarques. Et le moindre regard va nous faire penser qu’on nous juge  ou se moque de nous.

Parfois, ce sont des situations vécues qui nous amènent à avoir peur des gens. On va se sentir angoissé pour passer à l’oral en classe, donner son avis en groupe, ou encore manger face à quelqu’un. Ceci, va nous conduire à éviter certains comportements : éviter d’appeler quelqu’un, de prendre les transports, de manger entre amis, de se rassembler en groupe… Par exemple, une personne atteinte de phobie des gens va  vouloir rentrer à pieds pour éviter d’être confronté au regard de l’autre dans un bus,  refuser d’aller à l’école (phobie solaire) ou au cinéma par peur de gêner ou d’être jugé.

Phobie sociale, timidité ou agoraphobie ?

C’est cependant une peur bien différente de l’agoraphobie. L’agoraphobie consiste elle à avoir peur de la foule, par peur qu’il nous arrive quelque chose et de ne pas pouvoir être sauvé . C’est plutôt une angoisse basée sur la peur de la mort.

Aussi, la timidité, qui est la peur d’aller vers l’autre ou de prendre la parole en public, n’est heureusement pas une maladie. La timidité conduit à se sentir anxieux ou paniqué, sans pour autant être une source de mal être. Par exemple, avoir peur le jour d’un examen ou d’un entretien d’embauche est très courant. Mais donner une excuse pour ne pas y aller à cause de la panique peut être un témoin d’une phobie sociale. C’est alors une timidité maladive. Elle nous fait passer à côté de choses courantes de la vie et parfois de belles occasions. Celle ci provoque des angoisses, des malaises, un sentiment de détresse mais aussi un évitement. Voici un test qui peut vous aider à savoir si vous souffrez de phobie sociale.

Pour autant, vous n’avez pas à culpabiliser si vous êtes dans cette situation. La peur des gens se travaille, et est même souvent passagère.

Pourquoi j’ai peur du monde ?

La question vous est peut être venu à l’esprit… pourquoi avez-vous peur des gens ? En effet, plus jeune, vous n’aviez pas forcément de problèmes à aller vers les autres. C’est peu à peu que cela a pris de l’ampleur dans votre esprit , jusqu’à ne plus vouloir sortir ni vous confronter aux autres. Alors, pourquoi avez vous peur du monde ?

Souvent, la phobie des gens est provoquée par quelque chose  : un événement traumatisant dans l’enfance, une situation de honte ou des jugements fréquent reçus par les autres.

Si vous recevez des remarques de la part des autres , des insultes ou des menaces, il peut vous venir à l’esprit un sentiment négatif vis-à-vis de tout le monde .Et c’est bien normal… Vous ne savez plus qui croire et à qui faire confiance. Cependant, il faut faire la part des choses : certaines personnes peuvent vous aider. Le petit groupe qui vous fait souffrir n’est pas représentatif de ce que tout le monde pense de vous. La première étape est donc déjà d’en parler à quelqu’un. La psychologue de votre établissement, votre médecin, vos parents ou un adulte. Trouvez la personne qui vous paraît la mieux placée pour lui parler de vos problèmes. Rester dans le silence n’est jamais une bonne solution pour atténuer le problème.

Mais si la situation ayant entraîné une peur des gens est maintenant derrière vous, que tout est rentré dans l’ordre, il peut être compliqué de refaire confiance aux autres. Ainsi, vous pouvez avoir du mal à vous sentir à l’aise en groupe.  C’est donc un apprentissage à faire, je vous en parle dans la prochaine partie.

Et si rien n’a provoqué cette peur ?

Parfois, la peur des autres peut simplement naître de votre état d’esprit. Par exemple, les enfants particulièrement doués, les personnes hypersensibles ou les autistes Asperger ont  souvent du mal à créer des liens. Ils préfèrent souvent la solitude. Alors, ce n’est pas un problème en soit, mais il peut être intéressant de se faire suivre pour que ce trait de caractère ne soit pas un frein dans la vie.  Il faudra trouver un équilibre entre les moments où l’on est bien seul et ceux où l’on a besoin d’être en groupe.

Comment essayer de ne plus avoir peur des gens ?

Il existe de nombreuses manières de ne plus avoir la phobie des gens. En voici quelques unes :

Résoudre le problème à l’origine de cette peur du monde

Si vous avez peur des gens à cause d’une personne ou d’un groupe qui vous fait du mal ou vous juge, et que cette situation est toujours présente dans votre vie, il va falloir traiter ce problème avant tout . En effet, tous vos efforts pour tenter de vous guérir de cette peur ne fonctionneront pas si le problème continue. Que ce soit des difficultés à l’école ou avec des personnes proches de vous, vous devrez mettre les choses à plat.  Vous pourrez également vous faire aider pour y mettre fin : en parler à quelqu’un, changer d’établissement ou encore changer de relations.

Prendre confiance en vous pour essayer de ne plus avoir peur

Pour ne plus avoir peur des gens, il va aussi falloir travailler sur vous-même. Si vous souffrez de ce que les autres pourraient penser de vous, l’idéal serait de gagner en confiance en vous . Ainsi, les remarques des autres ne vous atteindront plus.

Vous faire suivre par un professionnel

Si la phobie sociale est très important, vous pouvez également vous faire suivre par un thérapeute. Ce professionnel peut vous aider dans votre peur des gens de manière très efficace.

Dans un premier temps il peut vous aider à  mettre des mots sur la raison de ce mal être. Par exemple peut être que la fois où vous êtes tombé face à tout le monde ou que l’on vous a ridiculisé en public vous a beaucoup marqué. Et ce, même si vous pensiez l’avoir oublié. Exprimer cet élément déclencheur va permettre de vous en libérer. Il peut aussi déceler chez vous une hypersensibilité ou un trait de caractère propice à développer une peur des autres. Cela vous permettra de mieux vous connaître et d’essayer de ne plus avoir peur.

Ensuite, il sera intéressant de faire un suivi qui va vous aider à agir.  Un thérapeute pourra vous donner des exercices afin de prendre conscience que le regard de l’autre n’est pas toujours un jugement. Pour vous aider il y a plusieurs techniques complémentaires qu’il pourra utiliser comme :

  • La thérapie comportementale

Vous en savez désormais un peu plus sur la phobie des gens. N’hésitez pas à laisser un commentaire si vous souffrez ou avez souffert de cela et nous expliquer les solutions que vous avez entreprises.

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essayer de ne pas avoir peur

Cet article ma plu beaucoup car j’ai constaté des multiples choses qui correspond à ma vie actuelle

Mathieu

Merci pour ton commentaire

Ravi que l’article te plaise

A très vite sur Penser et Agir

ytbling

Pour moi c’est dur hein je n’arrive pas à regarder les gens dans les lorsqu’on parle j’ai peur

Il s’agit peut-être davantage de timidité et/ou d’un manque de confiance en soi, selon moi. Voici un article qui pourra t’orienter : https://www.penser-et-agir.fr/ameliorer-sa-confiance-en-soi-en-modifiant-sa-posture/

Emma

bonjour, je m’appelle Emma j’ai 13 ans j’ai peur que les gents me tappe a la sortie … après je m’en qui m’insulte c’est juste de me tapper je subis sa depuis plus petite j’en parle a personne car il vont pas m’aider je n’arrive pas prendre confiance en moi c’est difficile mais c’est facile a dire mais c’est pas facile a le faire du coup j’aimerais que on m’aide bah defois au collège des quatrième troisième me regarde bizare j’ai l’impressions qui vont me frapper a la sortie ou dehors dans les pose déjeuner..voila j’espère vous m’aideriais 🙂

Bonjour Emma,

Merci pour ton commentaire.

Tu as ce qu’on appelle « la blemmophobie ».

C’est un trouble psychologique entraîné par un manque de confiance en soi et caractérisé par la peur du regard des autres.

Pour t’aider, je t’invite à lire les articles via lies liens suivants : – https://www.penser-et-agir.fr/perte-de-confiance-en-soi-2/ – https://www.penser-et-agir.fr/gagner-confiance-en-soi/ – https://www.penser-et-agir.fr/comment-ne-plus-avoir-peur-du-regard-des-autres/ – https://www.penser-et-agir.fr/peur-du-jugement-des-autres/ – https://www.penser-et-agir.fr/quelles-sont-les-causes-du-manque-de-confiance-en-soi/

Par ailleurs, tu devrais parler de ta situation à tes parents ou à tes proches pour qu’ils puissent être au courant.

Bonne chance Emma ! 🙂

A bientôt pour des nouveaux articles, Mathieu.

Manon

Alors, cette article parle assez bien de moi . Avant je n’avais pas peur des gens mais à cause de mauvaise expérience la peur des autres c’est encré en moi . J’ai cette impression que tous le monde me veux du mal, qu’on va me trahir …. Merci pour cette article je prendrais en compte vos coseils .

Bonjour Manon,

Merci pour ton commentaire. Ravi de savoir que cet article t’a aidé. C’est un réel plaisir !

N’hésite surtout pas à te référer à ce qui a été dit dans l’article.

Bien à toi, Mathieu.

bea

Bonjour Mathieu. Depuis que je travaille en entreprise j’ai un peu galéré car les gens ne respectent pas mes droits car ils voient que je suis timide. exemple la rh oublie uniquement dans mon compteur des jours de CP car elle pense que je ne vais pas oser réclamer.

Dans une entreprise antérieure comme j’étais timide quand j’étais serveuse mon employeur m’a payée 2 mois en retard et j’ai eu du mal à récupérer mon contrat de travail (dans la restauration). Pourrais-tu me conseiller ? J’aimerais bien suivre un atelier ou quelque chose où on puisse me conseiller sur comment modifier des choses sur moi car j’aimerais qu’on arrête de profiter de moi.

Je suis travailleuse sérieuse mais on me marche beaucoup dessus en entreprise et je galère pas mal mais j’en souffre aussi énormément car je me sens pas respectée.

Merci par avance de ton aide éventuelle.

Bonjour Béa,

Merci pour ton partage d’expérience. J’ai justement écrit 2 articles qui pourrait t’aider à sortir de cette timidité dont je t’invite à lire :

– https://www.penser-et-agir.fr/comment-etre-moins-timide/ – https://www.penser-et-agir.fr/vaincre-sa-timidite/

Bonne lecture, Mathieu.

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Les dangers de l'anxiété d'anticipation et 7 conseils pour y faire face

Article révisé par le Comité Psychologue.net

Comment comprendre et surmonter la peur des événements, actions ou décisions futurs.

Les dangers de l'anxiété d'anticipation et 7 conseils pour y faire face

L'anxiété se présente sous de nombreuses formes et états, dont la plupart incluent l'anxiété d'anticipation en tant que composante. Les phobies, l'anxiété sociale, les crises de panique, les peurs obsessionnelles et les pensées intrusives indésirables peuvent causer de grandes souffrances. L'anxiété peut également prendre la forme de symptômes physiques ou d'un défilé continu d'inquiétudes. L'anxiété s'accompagne généralement d' appréhension pour l'avenir et de doutes sur les performances, la sécurité ou le bien-être. L' anxiété anticipative peut être présente sous toutes ces formes d'anxiété.

L'anxiété d'anticipation est l'inquiétude pour l'avenir et la peur que de mauvaises choses se produisent ou que vous deveniez incapable d'accomplir avec succès ce que vous avez décidé de faire. C'est l'anxiété que nous ressentons lorsque nous anticipons une décision , une action ou une situation difficile. C'est ce que nous ressentons lorsque nous croyons à nos propres histoires d'inquiétude créatives. L'anxiété anticipative semble prédire le danger ; cela ressemble à un avertissement de ne pas continuer - ou, au moins, de procéder prudemment.

L'anxiété d'anticipation : la troisième couche de peur

  • Premièrement , nous pouvons avoir peur de quelque chose . Par exemple : «J'ai peur d'une abeille».
  • Deuxièmement , nous pouvons avoir peur d'avoir peur . Cela s'appelle parfois la peur de la peur, et nous connaissons cela comme de la panique : «Si je vois une abeille, je pourrais avoir tellement peur que j'ai une crise de panique et ensuite perdre le contrôle ou avoir une crise cardiaque.»
  • Enfin, nous arrivons au troisième niveau de peur - avoir peur d'avoir peur d'avoir peur . Ce n'est pas aussi compliqué que cela en a l'air : «Je suis malheureux même en pensant au camping la semaine prochaine parce que je pourrais voir une abeille et avoir une crise de panique, perdre le contrôle et faire quelque chose de fou. Je devrais peut-être annuler le voyage au camping. "

Cette troisième couche de peur est la couche d'évitement. L'anxiété d'anticipation est un puissant facteur d'évitement car elle concentre spécifiquement votre attention sur les choses négatives qui pourraient éventuellement se produire. Si votre prédiction n'est que légèrement négative - par exemple, que vous transpirerez beaucoup lorsque vous présenterez votre plan lors d'une réunion - alors vous pourriez penser que vous pouvez la mettre en œuvre.

essayer de ne pas avoir peur

Mais les prédictions catastrophiques - comme avoir une crise de panique, se ridiculiser complètement ou endommager une relation - peuvent conduire à une anxiété invalidante qui vous empêche de continuer. L'anxiété d'anticipation peut donner l'impression que l'évitement est votre seul choix.

Surtout, l'anxiété d'anticipation peut également impliquer des attentes non seulement d'anxiété ou de panique, mais aussi de dégoût, de colère, de honte, de regret, d'humiliation, de dépassement ou de toute autre émotion indésirable. L'envie d'éviter découle de l'attente de sentiments indésirables à la suite d'un échec, d'une perte ou d'un désastre redoutés.

L'expérience anxieuse a deux composantes distinctes

L'expérience anxieuse a deux composantes distinctes : le trouble anxieux lui-même (phobie, anxiété sociale, panique, inquiétude, obsession et compulsion) et, séparément, l'anxiété d'anticipation . L'anxiété d'anticipation survient pendant la période avant que vous vous attendiez à rencontrer ce qui vous inquiète.

Si vous craignez d'avoir une crise de panique dans une situation dans laquelle vous vous attendez à entrer, l'anxiété d'anticipation peut commencer des heures, des jours, voire des semaines avant cela. Si vous essayez de décider s'il est sécuritaire de rencontrer une nouvelle personne, d'utiliser les toilettes publiques ou d'ignorer une brève sensation ou pensée, l' anxiété d'anticipation est la crainte que vous ressentez lorsque vous «essayez» cette activité ou cette décision et que vous vous effrayez en imaginant toutes les façons dont les choses pourraient mal se passer.

L'anxiété d'anticipation varie considérablement dans la façon dont elle apparaît et semble différente dans différents contextes. Elle peut se présenter sous forme d' évitement phobique , de p eur d'être seul , d' anxiété de performance ou d'insomnie. Cela peut ressembler à la planification élaborée qu'une personne atteinte de TOC doit faire pour éviter de rencontrer une contamination, ou à l'agonie qu'une personne souffrant d'anxiété de la maladie traverse en attendant les résultats du test. Cela peut être la peur obsédante du retour d'une pensée intrusive indésirable.

L' anxiété anticipative entraîne les compulsions qui définissent le trouble obsessionnel-compulsif et les conditions associées. C’est l’anxiété d’anticipation («Je ne pourrai pas le supporter si») qui pousse les gens à effectuer les rituels mentaux et les compulsions comportementales pour réduire l’inconfort immédiat causé par l’obsession.

essayer de ne pas avoir peur

L’anxiété d’anticipation peut être exprimée par la peur d’aller à des fêtes, au restaurant ou à voyager, de peur de rencontrer là-bas quelque chose que vous pensez ne pas pouvoir gérer. Le désir d'éviter d'être seul la nuit peut provenir de l'anxiété d'anticipation de tomber soudainement malade ou d'avoir des pensées effrayantes. L'angoisse d'anticipation au sujet des relations imaginées pourrait expliquer pourquoi vous évitez de sortir avec quelqu'un. L'angoisse d'anticipation au sujet du licenciement peut vous rendre «malade» tous les matins avant de partir au travail.

Et au niveau physique ?

Dans le passé, l' anxiété d'anticipation a été appelée à tort anxiété flottante. Le corps peut être habituellement tendu, parfois sans conscience de soucis spécifiques. Cela peut entraîner des maux de tête, des douleurs thoraciques et des spasmes musculaires. En fait, c'est l'anxiété d'anticipation qui est le principal moteur de l' hyperventilation chronique qui est une mise en place pour les attaques de panique. Les problèmes gastro-intestinaux chroniques tels que la diarrhée, les nausées ou les vomissements peuvent être directement attribués à une anxiété d'anticipation.

L'anxiété anticipative est le principal moteur du trouble d'anxiété généralisée (TAG), une tendance à une inquiétude improductive et excessive. En termes simples, l'imagination anxieuse et le «et si» angoissant de TAG est une anxiété d'anticipation.

Comment l'anxiété d'anticipation se développe-t-elle ?

L' anxiété d'anticipation peut se développer à partir d'une imagination hyperactive ou de réponses conditionnées aux souvenirs. Elle peut être motivée par un trait appelé sensibilité à l'anxiété - la peur des manifestations de l'esprit et du corps de l'excitation anxieuse. Elle peut également émerger d'un état d'humeur déprimé et renfermé. Ou elle peut trouver ses origines dans des croyances sur son incapacité à faire face à la nouveauté ou au défi.

essayer de ne pas avoir peur

Comment faire face à l'anxiété anticipée ?

La bonne nouvelle est que l'anxiété est hautement traitable. Le traitement efficace de l'anxiété d'anticipation, comme toutes les formes d'anxiété, est ciblé sur les facteurs qui la maintiennent. Comme toujours, trop de réflexion n'est pas résolue par davantage de réflexion. Une thérapie réussie vise un changement vers l’entrée sensorielle, une modification des facteurs attitudinaux et un changement dans la relation avec l’expérience intérieure. Il s'agit notamment de rediriger doucement l'attention vers le moment présent plutôt que vers le futur imaginé, tout en permettant et en ne luttant pas contre l'expérience de l'anxiété.

  • Créez un programme calme et une routine de relaxation

Lorsque vous vous concentrez sur l’instauration de la paix dans votre journée, vous agissez avec intention et ne réagissez pas de manière défensive. Les deux variables les plus importantes sont de trouver ce qui fonctionne pour vous et de respecter un calendrier cohérent. Les signaux de stress de votre corps vous permettent de savoir quand quelque chose ne va pas. Et ralentir l'excitation physiologique peut réduire l'anxiété d'anticipation . Les pratiques de relaxation courantes comprennent :

  • Tenir un journal au quotidien ;
  • Pratiquer la respiration profonde ;
  • Pratiquer la méditation guidée ;
  • Exercer la relaxation musculaire progressive ;
  • Soyez conscient de votre processus de réflexion

La pleine conscience apporte la conscience au présent Considérez cela comme une attention à ce à quoi vous faites attention. Lorsque vous enregistrez vos pensées, vous êtes mieux en mesure de voir des modèles. L'anxiété est une émotion tournée vers l'avenir. Les gens qui luttent par défaut pour catastrophiser. Par exemple, ce n’est pas un mal de tête qui cause la douleur entre vos oreilles, mais une tumeur au cerveau. Ou, vous annulez les plans sociaux parce que vous pensez que personne ne sera intéressé par votre point de vue et que tout le monde pensera que vous êtes un perdant.

  • Suivez vos pensées

Une pratique courante de la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) consiste à enregistrer vos pensées, suivies des sentiments qui en découlent, et comment vos sentiments informent ensuite vos actions.

Par example :

  • Pensée : si les choses ne se passent pas comme prévu, je serai misérable.
  • Sentiments : désespérés, effrayés, inquiets, dangereux, démotivés.
  • Comportements : s'isoler des amis et de la famille, éviter les activités que vous aimiez autrefois, refuser de vous engager dans la résolution de problèmes.

Voici un exemple de pensée recadrée :

  • Pensée : bien que je n'aime pas l'incertitude et que je m'inquiète pour l'avenir, j'ai une certaine liberté d'action sur le temps et l'énergie que je passe à m'inquiéter.
  • Sentiments : plein d'espoir, un peu triste, moins inquiet et plus de sentiment de contrôle.
  • Comportements : sedemander «Suis-je réaliste ?» Concentrez-vous sur ce qui se passe bien dans votre vie et choisissez la résolution de problèmes plutôt que l'inquiétude excessive.

essayer de ne pas avoir peur

  • Surveillez les termes polarisants

Surveillez les termes polarisants  tels que «toujours», «jamais», «échec complet», «succès total», «tout le monde», «personne», etc. Trouvez plutôt les zones grises. Le moment où vous avez raté la présentation du travail était un moment dans le temps, pas une marque indélébile sur vos compétences. La rupture qui «est sortie de nulle part» peut être une bénédiction déguisée sous la forme d'un resserrement des limites de votre relation.

  • Vérifiez vos fausses idées sur le contrôle

Cette distorsion implique de croire que vous êtes en contrôle total de chaque situation, par des moyens internes ou externes. L'erreur du contrôle interne signifie que vous vous considérez comme responsable de la souffrance et du bonheur de ceux qui vous entourent. Par exemple, «J'ai dû faire quelque chose pour vous contrarier. Comment puis-je corriger cela ? »

Lorsque nous nous sentons contrôlés de l'extérieur, nous nous considérons comme des victimes impuissantes du destin. Par exemple, «Le monde est un endroit tellement dangereux et imprévisible. Je ne peux faire confiance à personne. Je ne me sens pas en sécurité. »

essayer de ne pas avoir peur

  • Faites défiler attentivement les médias sociaux et les médias

Les p ersonnes anxieuses sont câblées pour chercher la «preuve» que leurs prédictions négatives sont correctes. L'inquiétude préventive, la recherche du pire des cas et l'habitude d'un «esprit plein» par rapport à une existence consciente sont les coupables. Au lieu de cela, soyez à l'aise pour permettre à la vérité de se dévoiler. Lorsque vous abandonnez votre besoin de savoir ce qui va arriver, vous constaterez que les choses fonctionnent généralement en votre faveur.

Pratiquez ces affirmations d'anxiété lorsque votre niveau de stress augmente :

  • «J'ai l'amour et le soutien des autres.»
  • «Je ne porterai pas le poids du monde.»
  • «Je suis capable de résoudre les problèmes. J'ai des alternatives. »
  • «Je vais laisser aller ces choses hors de mon contrôle.»
  • «Je vais inspirer le bien et expirer la mauvaise énergie.»
  • «Chaque jour, j'ai le choix de pratiquer la tranquillité d'esprit.»
  • «Je suis capable de surmonter les crises d’anxiété à 100%.»
  • Demander de l'aide

La pleine conscience et la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) sont des stratégies courantes pour réduire l' anxiété d'anticipation . Travailler avec un thérapeute formé en TCC peut vous aider à identifier les déclencheurs de votre anxiété. Vous pouvez également apprendre à remarquer des schémas de pensée malsains qui déforment votre vision de la réalité. Le répertoire de Psychologue.net peut vous aider à trouver un clinicien qualifié.

Photos : Shutterstock

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Psychologue.net

Bibliographie.

  • Anxiety disorders, APS, Australian Psychology Society
  • Understanding Anticipatory Anxiety & How To Cope With It, Medically Reviewed By: Aaron Dutil, Betterhelp

Mais, ce qui me gêne dans les moyens d'y remédier, c'est que ça pousse à s'autoanalyser ce qui est à devenir fou (passez-moi l'expression) quand ona déjà du mal à débrancher ses pensées, et ça prive de toute spontanéité ce qui a itoujours pour effet de me plonger dans l'ennui et me déprimer. J'ai essayé la méditation jusqu'à ce que je me rende compte que je savais le faire d'instinct lorsque ma vie était plus intéressante, et le fait de "décomposer" un mouvement que je connaissais en quelque sorte m'a bloquée, je prends conscience que je médite et n'y arrive plus. Mais c'est vrai que dans le cas de l'anxiete, pouvoir rendre ce qu'on ressent plus abstrait en quelque sorte en le conceptualisant aide. C'est juste dommage que j'aie autant besoin de ressenti spontané, la voie artistique me conviendrait mieux peut etre... (bien que j'ai un problème avec l'impossibilité de sortir du cadre "hobby" dans la pratique

Merci pour ces infos utiles c'est exactement ce que j'ai subi engendrant une dépression égu.

Bonjour , J'aimerai bien essayer de tenir un journal de mes émotions en période de stress mais j'ai peur que ce journal ne broie que du noir J'aime beaucoup écrire ça pourrait m'aider mais je ne sais pas comment m'y prendre pour que cela soit efficace Si vous avez des conseils sur quoi écrire pour commencer Merci à vous

Article révisé

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  • Le 21 mai 2023
  •   Coaching  &  Peurs
  • Coaching  &  Peurs
  • Lecture de 6 minutes

Surmonter la peur de réussir : 7 conseils essentiels pour atteindre tes objectifs professionnels

La réussite est souvent associée à des émotions positives telles que la fierté et la satisfaction, mais elle peut également susciter des sentiments de peur et d’anxiété.

Et cette peur est un élément qui peut bloquer notre réussite , qu’elle soit professionnelle ou personnelle. Cette peur peut être liée entre autres, à des expériences passées, à des croyances limitantes ou à un manque de confiance en soi.

Heureusement, il existe des stratégies efficaces pour surmonter cette peur et atteindre ses objectifs. Je te donne justement quelques conseils simples .

surmonter ses peurs

Comprendre la peur de réussir et ses conséquences

Peur de réussir : les différents types.

On peut relever  plusieurs types de peur de réussir , chacun avec ses propres caractéristiques. Voici les plus courants :

  • La peur de l’inconnu :  La peur de réussir peut être liée à  l’incertitude  de ce qui se passera une fois que l’on aura atteint son objectif. Cela peut entraîner de la  procrastination  par exemple. Ou complètement nous paralyser.
  • La peur de décevoir :  Certaines personnes ont peur de réussir car elles ont peur de ne  pas être à la hauteur  des attentes, de décevoir les autres ou de ne pas être à la hauteur de leurs propres attentes.
  • La peur de l’abandon :  La réussite peut également entraîner une  peur de perdre quelque chose , comme ses proches ou ses amis. Ce qui peut amener certaines personnes à  s’auto-saboter .

Comment cette peur peut te bloquer dans ton évolution professionnelle

La peur de réussir peut aussi avoir des  conséquences négatives sur notre évolution professionnelle . Elle peut nous bloquer dans notre développement professionnel de plusieurs façons :

  • Limiter les ambitions :  La peur de réussir peut conduire à se fixer des objectifs modestes pour éviter de prendre des risques.
  • Empêcher de prendre des décisions importantes :  La peur de réussir peut également être bloquante dans la prise de décisions importantes, car elle peut nous faire douter de nos propres capacités.
  • Empêcher de saisir les opportunités qui se présentent :  La peur de réussir peut conduire à avoir peur de saisir les opportunités qui se présentent, ce qui peut être un véritable frein à une évolution professionnelle.

Envie d’en discuter ? Alors prends un rendez-vous gratuit !

Les impacts négatifs sur ta vie personnelle.

La peur de réussir peut également avoir des impacts négatifs sur la vie personnelle.

En effet, elle peut  rendre anxieux et stressé . Ça peut affecter nos relations avec les autres et notre qualité de vie en général. Elle peut également faire  perdre confiance en soi  et rendre plus vulnérable à l’anxiété, voire à de très grosses déprimes.

En identifiant les conséquences de cette peur, on peut commencer à travailler sur les moyens de la surmonter et de réaliser pleinement son potentiel.

Mes 7 conseils pour surmonter la peur de réussir

Conseil n°1 : se fixer des objectifs clairs, ambitieux et réalisables.

Se fixer des  objectifs indiscutables  est indispensable pour atteindre ses objectifs. Tu peux découvrir comment se fixer un objectif « C-SMARTE ». C’est la méthode que j’utilise avec tous mes coachés pour définir leur objectif de coaching !

Te fixer des objectifs clairs, ambitieux et réalisables te permettra de te concentrer sur l’essentiel et de mieux organiser ton travail par exemple.

Ça te permettra aussi d’éviter procrastination et confusion. Ce qui peut venir diminuer ta peur de réussir.

Conseil n°2 : Identifier et affronter ses peurs pour les dépasser

Pour surmonter ses peurs en général, il est nécessaire avant tout de les identifier .

Tu peux d’abord te demander ce qu’est une peur, ce que ça représente pour toi. Tu peux ensuite les lister, pour pouvoir les affronter en douceur. Des questions comme « Qu’est-ce qui me fait peur ? » ou « Pourquoi est-ce que j’ai peur ? » peuvent être un bon début.

Une fois tes peurs identifiées, tu pourras  les affronter  pour les dépasser. Pour y arriver, tu peux mettre en place différentes stratégies, comme la  visualisation  positive, la pratique de la  méditation , la réalisation d’exercices de  relaxation  ou encore la prise de parole en public.

Il est également possible de  faire appel à un coach ou à un thérapeute pour être accompagné dans cette démarche.

Conseil n°3 : Se focaliser sur ses réussites passées

Pour surmonter la peur de réussir, il est important de  se rappeler ses réussites passées .

Car oui ! Se concentrer sur ses forces, sur ses précédentes réalisations et réussites permet de renforcer sa confiance en soi.

Se focaliser sur ses réussites passées permet également de changer sa vision de la réussite et de se rendre compte qu’ on est capable  d’accomplir de (grandes) choses.

Pour te rappeler tes réussites passées, tu peux tenir un « journal de bord », faire une liste de tes réussites. Tu peux même demander l’avis de personnes de confiance si tu sèches un peu.

Conseil n°4 : Développer sa confiance en soi

Travailler sa  confiance en soi est essentiel pour surmonter la peur de réussir.

Si tu crois en toi et en tes capacités, tu seras plus à même de prendre des risques (calculés) et de te lancer dans de nouveaux projets.

Pour développer ta confiance en toi, tu peux commencer par te rappeler tes succès passés, même les plus petits.

Souviens-toi de ces moments où tu as réussi quelque chose de difficile et où tu as ressenti une satisfaction personnelle.

Conseil n°5 : Faire face à ses blocages émotionnels

Les blocages émotionnels peuvent être à l’origine de la peur de réussir. Il est donc important de les identifier et de travailler dessus pour les surmonter.

Pour y arriver tu peux commencer par te demander ce qui t’empêche d’atteindre tes objectifs.

Est-ce la peur de l’échec ? La peur de l’inconnu ? La peur de ne pas être à la hauteur ?

Une fois que tu auras identifié ces blocages, tu pourras chercher des stratégies pour les surmonter. La méditation ou la relaxation peuvent réduire le stress et l’anxiété.

Tu pourras également travailler sur tes croyances limitantes en les ramollissant pour leur donner moins d’importance.

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Conseil n°6 : se fixer des délais réalistes.

Comme je le disais au début de cet article, la procrastination peut être liée à la peur de réussir. Car plus tu repousses la réalisation de tes objectifs, plus tu as le temps de  douter de tes capacités  et de t’inquiéter de la manière avec laquelle les choses vont se dérouler.

Pour éviter la procrastination au maximum il est important de se fixer des délais réalistes et de planifier les étapes nécessaires à la réalisation de des objectifs qu’on se fixe.

En te fixant des délais, tu te donnes une échéance concrète à atteindre, ce qui t’aidera à te concentrer sur tes tâches et à éviter les distractions.

Ça te permettra aussi de constater les progrès que tu fais et de rester motivé.

Conseil n°7 : S’entourer de personnes positives

Mon dernier conseil pour surmonter la peur de réussir consiste à s’entourer de personnes positives. On le sait au fonde de nous,  notre entourage peut avoir une influence considérable  sur notre état d’esprit et notre motivation. S’entourer de personnes positives peut nous encourager et nous soutenir dans la poursuite de nos objectifs professionnels, tandis que les personnes négatives peuvent nous décourager et nous freiner.

Pour commencer, identifie les personnes de ton entourage qui t’apportent de l’énergie positive et qui t’encouragent dans tes projets. Il peut s’agir de collègues, de membres de ta famille, d’amis ou même de personnes que tu as rencontrées dans un cadre professionnel.

Je t’invite à garder contact avec eux et à leur partager tes progrès.

Tu peux aussi rejoindre des groupes ou des communautés qui partagent tes intérêts, professionnels et/ou personnels.

Ça te permettra de rencontrer des personnes qui ont les mêmes objectifs que toi et qui peuvent t’aider à surmonter tes peurs et à atteindre tes objectifs.

peur de reussir

Maintenir sa motivation sur le long terme

Les stratégies pour garder sa motivation intacte.

Pour atteindre ses objectifs il est important de  maintenir sa motivation sur le long terme . Je te partage quelques conseils pour garder ta motivation intacte :

  • Se rappeler ses objectifs :  Pour rester motivé, il est important de se rappeler régulièrement de ses objectifs professionnels. Pour cela, tu peux les écrire sur un papier ou dans un cahier dédié.  Relis-les régulièrement  pour garder en tête ta vision à long terme.
  • Se fixer des objectifs à court terme :  Pour éviter de perdre en motivation, il est important de se fixer des objectifs à court terme.  Petit pas par petit pas . Ça te permet de voir les résultats de tes efforts plus rapidement et donc maintenir ta motivation.
  • Célébrer ses réussites :  Il est important de célébrer chaque petite réussite, chaque petit accomplissement, pour maintenir sa motivation. Prends le temps de célébrer ces réussites, peu importe leur taille.  En prenant conscience de tes progrès  tu resteras motivé.

Comment continuer à se développer professionnellement

Pour maintenir sa motivation sur le long terme et continuer à avancer professionnellement, il est important de  continuer à se développer . Voici quelques-unes de mes stratégies pour y arriver :

  • Se former régulièrement :  Il est important de  rester à jour  dans son domaine en suivant des formations, des conférences ou des séminaires, de travailler sur ses compétences et d’en acquérir de nouvelles. Cela te permettra de  te sentir plus confiant et compétent  dans ton travail.
  • Se fixer de nouveaux objectifs :  Il est important de se fixer de  nouveaux défis  pour garder de la motivation. Des objectifs toujours selon la  méthode C-SMARTE .

En fin de compte,  la peur de réussir peut être un obstacle majeur  et non négligeable à l’atteinte de nos objectifs professionnels et personnels.

Mais en appliquant ces quelques conseils, il est possible de  surmonter cette peur  et de progresser vers  une vie plus épanouissante .

Le plus grand obstacle à la réussite, c’est la peur de l’échec. Soren Kierkegaard

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N’ayez pas peur !

« De quoi avez-vous peur ? La question m’a été posée cette semaine, et je me suis livré à ce genre d’introspection après avoir entendu le texte d’un dramaturge allemand mardi, vu une nouvelle série sur Arte et écouté d’une oreille distraite un débat politique attendu.

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“JE SUIS CONFUS / J’ai peur”. Cette réplique, je l’emprunte au dramaturge Falk Richter dans Fear . J’ai vu mardi dernier le metteur en scène et comédien Stanislas Nordey , dont j’aime beaucoup les créations, interpréter un fragment de cette pièce au Théâtre de la Ville et se lancer dans une drôle de litanie : “Agliophobie, peur de la douleur / Amnésiphobie, peur de l’oubli / Amychophobie, peur des égratignures / Autophobie, peur d'être seul / Cacophobie, peur de la laideur” … Ce texte, écrit en 2015, met en garde contre la montée des partis d’extrême droite populistes et xénophobes en Europe, contre la tentation d’une vision “unidimensionnelle” du monde et les slogans simplistes. “Ils arrivent, ils entrent dans mes frontières Frontex ne me protège plus / Et je me sens si vieux, si épuisé / Je commence à avoir peur de mon propre peuple / mon propre peuple ne me fait pas confiance il ne fait pas confiance à mon parlement”, poursuit Richter dans ce spectacle qui lui a valu, à sa création, des menaces de mort.  

Faire la part des peurs légitimes et délétères. La sociologue Eva Illouz et le philosophe Michaël Fœssel étaient invités à cet exercice difficile aux côtés de Stanislas Nordey, lors de cette rencontre . Ensemble, ils ont débattu des vertus d’une émotion qui invite à la vigilance – ce que le philosophe Hans Jonas appelle “ l ’ heuristique de la peur” , qui nous incite à agir par précaution – et de ses dangers lorsqu’elle devient le ressort de la haine. Dans son livre, Les Émotions contre la démocratie (Premier Parallèle, 2022), Eva Illouz propose ainsi de distinguer la peur de son instrumentalisation politique sous la forme d’une “menace existentielle”, diffuse et imaginée. Selon elle, “lorsque la peur répond à des menaces imaginées, elle n ’ offre aucune possibilité de réaction réelle. […] Nous pourrions aussi ajouter que la vie quotidienne se nourrit de l ’ imagination, et que l ’ imagination peut avoir ‘prise’ sur elle de façon d ’ autant plus persistante qu ’ elle n ’ est pas en prise directe avec le monde.”

“Une menace existentielle”. C’est précisément ainsi que Jordan Bardella qualifiait le “fait migratoire” lors du débat qui l’opposait hier à Gabriel Attal, en amont des élections européennes, confirmant le diagnostic d’Eva Illouz. Elle propose des critères pour “différencier les émotions populistes des émotions ordinaires : les émotions populistes divisent la population et dressent les groupes sociaux les uns contre les autres. […] Ces émotions, alors qu ’ elles visent à enflammer l ’ imaginaire populaire, sont souvent utilisées par le dirigeant de façon opportuniste, dans le but de faire sa promotion personnelle ou de se maintenir au pouvoir. De fait, une caractéristique essentielle d’émotions de ce type est qu ’ elles découlent de la défiance nourrie à l ’ endroit des institutions étatiques, générant ainsi dans les rangs de la population le sentiment tenace d’être ignorés, coupés de ces mêmes institutions censées protéger la démocratie.”

Or ces passions mauvaises sont tout simplement stériles. Elles n’aboutissent qu’au ressentiment. Voici un enseignement de la remarquable série qu’Arte diffuse actuellement, Esterno Notte , réalisée par le cinéaste Marco Bellocchio , à propos de l’enlèvement d’ Aldo Moro en Italie et des Brigades Rouges dans les années 1970. À la fin, deux membres de cette organisation terroriste se font face. L’un dit : “C’est nous qui devons mener le jeu et leur faire peur.” L’autre de répondre : “Je ne comprends pas cette stratégie. Pour vaincre, mobiliser, il faut plus que des jeux.” Qu’en conclure ? Que la peur n’est pas une stratégie politique viable pour fédérer une population. Qu’il faut au contraire, pour le dire à la manière de Spinoza , lutter contre les passions mauvaises par des passions plus grandes. La joie est pour le philosophe cette “perfection plus grande” qui s’oppose à la tristesse. Alors qu ’ à l’issue de la rencontre de mardi, une spectatrice lui demandait comment faire douter un jeune homme séduit par l ’ extrême droite, Michaël Fœssel évoquait, lui, l’amour comme remède aux frustrations politiques. “Peur de tomber amoureux ou d'être aimé / Panophobie, peur de tout peur du monde extérieur peur de devenir une minorité peur des étrangers”, notait autrement Falk Richter dans son très beau texte.  »

Expresso : les parcours interactifs

essayer de ne pas avoir peur

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ne pas avoir peur des mots

Français [ modifier le wikicode ], étymologie [ modifier le wikicode ].

Étymologie manquante ou incomplète . Si vous la connaissez, vous pouvez l’ajouter en cliquant ici .

Locution verbale [ modifier le wikicode ]

ne pas avoir peur des mots \ Prononciation ? \ (se conjugue → voir la conjugaison de avoir )

  • Il faut organiser des cahiers de doléances, n’ayons pas peur des mots , il faut aller vers une véritable révolution sociale, culturelle et intellectuelle. —  ( Charles Fiterman, Europe, défi de civilisation , 1996 )

Notes [ modifier le wikicode ]

Synonymes [ modifier le wikicode ].

  • appeler un chat un chat

Traductions [ modifier le wikicode ]

→ voir appeler un chat un chat

Prononciation [ modifier le wikicode ]

  • Somain (France)  : écouter «  ne pas avoir peur des mots [ Prononciation ? ]  »

essayer de ne pas avoir peur

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COMMENTS

  1. Fais moi peur

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    1. Apprivoiser sa peur pour grandir. Peur d'aimer, peur du changement etc... tout le monde a peur, c'est normal 😱. Mais le meilleur moyen de se débarrasser de ses peurs est de leur faire face. Il faut donc apprendre à distinguer le sentiment de peur ressenti, et prendre du recul avec les hypothétiques conséquences de cette peur.

  17. Comment se libérer de ses peurs

    Pour mieux se libérer de ses peurs, il est pertinent de connaître leurs origines : Notre éducation : montrer une faiblesse, de ne pas être assez, de contrarier, de s'affirmer. Ce sont souvent des peurs que nous avons appris à taire. Nos environnements géographique, social et culturel : peur de manquer, de souffrir, de mourir.

  18. N'ayez pas peur !

    22 réponses. « Le plus grand ennemi de l'homme, c'est la peur - qui apparaît sous des formes aussi diverses que la honte, la jalousie, la colère, l'insolence, l'arrogance… Quelle est la cause de la peur ? Le manque de confiance en soi. Swâmi Prajnânpad. « La peur n'évite pas le danger. Proverbe.

  19. 5 sources de peur et conseils pour oser quand même

    La peur d'oser alimente différents comportements: procrastination, ne pas poser sa candidature à un poste ou pour un projet, abandonner un projet, ne pas s'exprimer pour éviter la honte potentielle, se convaincre qu'on est bien dans sa situation actuelle, quitte à biaiser la réalité.

  20. Peur des gens : comment s'en sortir ?

    1 « J'ai la phobie des gens », une phrase courante chez les adolescents. 1.1 Phobie sociale, timidité ou agoraphobie ? 2 Pourquoi j'ai peur du monde ? 2.1 Et si rien n'a provoqué cette peur ? 3 Comment essayer de ne plus avoir peur des gens ? 3.1 Résoudre le problème à l'origine de cette peur du monde.

  21. Les dangers de l'anxiété d'anticipation et 7 conseils pour y faire face

    L'anxiété d'anticipation est l'inquiétude pour l'avenir et la peur que de mauvaises choses se produisent ou que vous deveniez incapable d'accomplir avec succès ce que vous avez décidé de faire. C'est l'anxiété que nous ressentons lorsque nous anticipons une décision, une action ou une situation difficile.

  22. Surmonter la peur de réussir : 7 conseils pour atteindre tes objectifs

    6 minutes. Surmonter la peur de réussir : 7 conseils essentiels pour atteindre tes objectifs professionnels. Je lis l'article. La réussite est souvent associée à des émotions positives telles que la fierté et la satisfaction, mais elle peut également susciter des sentiments de peur et d'anxiété.

  23. ESSAYEZ DE NE PAS AVOIR PEUR CHALLENGE !

    on a un challenge très simple : ne pas avoir peur ! Donc dans toute la vidéo on essayera de se faire peur et la personne qui a eu le moins peur remporte le c...

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    N'ayez pas peur ! Cédric Enjalbert publié le 24 mai 20243 min. « De quoi avez-vous peur ? La question m'a été posée cette semaine, et je me suis livré à ce genre d'introspection ...

  25. ne pas avoir peur des mots

    ne pas avoir peur des mots \ Prononciation ? \ (se conjugue → voir la conjugaison de avoir ) ( Sens figuré) Appeler une chose par son nom. Il faut organiser des cahiers de doléances, n'ayons pas peur des mots, il faut aller vers une véritable révolution sociale, culturelle et intellectuelle.