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CG HEC – Sujet d’oral – Analyse détaillée : “Le repas”

  • Prépa Économique
  • Culture Générale
  • 27 septembre 2023
  • Anthony Langlois

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Major Prépa > Académique > Culture Générale > CG HEC – Sujet d’oral – Analyse détaillée : « Le repas »

repas

Nous te proposons l’analyse d’un sujet d’oral de Culture Générale de HEC. Quoi de mieux pour se préparer à bâtir des plans que de s’entraîner à le faire sur des sujets d’oraux, qui correspondent en fait aux thèmes de première année ? Avant de le faire, apprends bien la méthode d’analyse d’un sujet d’oral . Maintenant, tu es prêt(e) à te lancer dans l’analyse du sujet « Le repas ».

Introduction

Le repas, c’est à la fois ce qu’il y a dans l’assiette et le moment où l’on consomme ce repas.

Le premier, celui que l’on mange, est lié à nos goûts, mais aussi à notre classe sociale. Dès lors, on peut souligner que le repas est la source d’une distinction sociale.

D’un autre côté, le repas en tant que moment de réunion autour d’une table est un moment de partage (de discussions, d’informations, d’émotions, de goûts). Ainsi, il peut être le lieu d’un rendez-vous romantique, d’affaires, d’une cousinade familiale, ou d’une retrouvaille entre amis. Il est un moment qui délie les langues après quelques verres. Plus encore, il est le moment où les secrets familiaux sont échangés, où les disputes éclatent. Enfin, il est aussi le moment où les accords se passent et où les premiers baisers s’échangent.

Cependant, là encore, le repas est le moment d’une distinction sociale. Cette dernière, plus que par nos goûts, se fait par nos habitudes. La manière dont on mange, dont on tient nos couverts, dont on coupe notre poisson, dont on s’adresse aux serveurs… tout cela est intériorisé.

Enfin, ce moment de réunion sacré dans nombre de familles semble avoir perdu de sa superbe. Si certains préfèrent le sauter, d’autres le passent seuls. À notre époque, le repas se fait de plus en plus en tête à tête avec une télé, un ordinateur, ou un téléphone.

[Problématique ] Le repas, moment de partage un temps sacré n’est-il plus que le lieu d’une distinction sociale, voire pire, un moment d’indifférence ?

Proposition de plan

I – le repas est l’occasion de se réunir et est donc un lieu de partage, 1) dans certaines religions, le repas est un moment sacré.

Dans la religion chrétienne, le repas est une occasion de remercier Dieu pour les dons qu’il accorde. La nourriture constituant ce repas devient ainsi une bénédiction pour laquelle il faut montrer de la gratitude.

C’est aussi un moment sacré, car il est le fruit d’un travail. Ce travail manuel de la terre est la punition infligée à Adam pour avoir mangé le fruit de l’arbre de connaissance du bien et du mal. Virgile le décrit parfaitement dans son livre Les Géorgiques . Il y fait l’éloge de l’agriculture. Rappelons que « les géorgiques » signifient littéralement « les travaux de la terre ». Les livres I et II sont consacrés à l’agriculture (aux céréales, puis aux vignes) et les livres III et IV à l’élevage (aux animaux et aux abeilles).

2) Le repas est un moment de plaisir à plusieurs, un moment de réunion et de cohésion

Dans la religion chrétienne, encore une fois, le repas symbolise la communion fraternelle, l’unité et la solidarité entre les croyants. La Cène (le dernier repas que Jésus a pris en compagnie de ses douze apôtres avant son arrestation), dont le tableau de Léonard de Vinci en est une belle représentation , représente ainsi un moment de partage. [ Le tableau de Léonard de Vinci, exposé dans une église milanaise, est utile dans nombre de sujets d’oraux de CG. Il est donc bon de savoir le décrire afin de l’utiliser quand tu voudras sortir du lot. ]

Le repas peut être un moment de fête, de plaisir et de partage où les cultures peuvent se rencontrer. L’hôte peut faire découvrir à ses convives ses spécialités. Au restaurant, chacun peut satisfaire ses propres goûts et là encore partager son mets avec ses convives. Dans  Le Banquet de Platon , le plaisir du repas et du partage provient de la consommation de vin. En effet, ce n’est qu’après cet épisode que les langues se délient et que la discussion sur le désir amoureux peut commencer.

3) Le repas est un lieu de discussion, de partage d’informations

Le repas se trouve être le moment de réunion où tous les convives sont invités à partager leurs expériences. Ces derniers racontent leur journée s’ils sont en famille, leurs aventures s’ils sont entre amis, ou parlent business s’il s’agit d’un repas d’affaires, etc.

Par exemple, dans L’Odyssée d’Homère (au chant IX), c’est lors d’un repas qu’Ulysse raconte ses aventures à la cour du roi Alcinoos et de la reine Arété des Phéaciens. En effet, Alcinoos a convoqué un banquet en son honneur. Durant ce dernier, l’aède Démodocos chante les aventures d’Ulysse, provoquant les larmes du héros. C’est après avoir raconté l’épisode du cheval de trois qu’Ulysse finit par révéler son identité.

II – Cependant, le repas est aussi un facteur de distinction et donc de division

1) le repas est le lieu de la distinction par le goût.

Chacun peut, durant un repas, se comparer à son voisin, voire le juger, suivant ce qu’il consomme. Le choix d’un restaurant, ou du repas du soir, peut même être un facteur de mésentente. Chacun est influencé par ce qu’il a eu l’habitude de manger, les endroits qu’il a eu l’habitude de fréquenter…

Ainsi, dans son Essai sur la norme de goût , Hume souligne que tous les goûts sont dans la nature, et donc on ne peut pas toujours trouver un accord quand il s’agit de choisir un repas. Cependant, toujours selon Hume, tous les goûts présents dans la nature ne se valent pas pour autant ! Dès lors, cela introduit une distinction entre les différents goûts en matière de nourriture. Cette distinction peut être liée à la classe sociale du sujet. C’est ainsi que le repas peut être le lieu de la ségrégation sociale.

2) Le repas est aussi un haut lieu de la ségrégation sociale

En effet, le repas, au-delà de ce que l’on y consomme, est aussi un ensemble de codes. Lors d’un repas, les comportements adoptés par les convives peuvent être différents, de la retenue à la désinhibition. Pire encore, la manière dont il faut utiliser les couverts, dont il faut se tenir, dont il faut parler ou ne pas parler peut être un objet de distinction.

À ce propos,  le sociologue Pierre Bourdieu , dans son livre La Distinction (1979), distingue le « franc-manger » de la classe populaire (abondance de mets, familiarité) et le « manger dans les formes » des bourgeois (préférer la qualité des mets, y voir une « cérémonie sociale »).

3) Enfin, le repas est un moment où le relâchement qui lui est associé est propice aux plus grandes querelles

Le repas, ses mets et ses breuvages sont libérateurs de la parole. Hors du temps, tant il peut s’étendre dans la durée, le repas devient le lieu où éclatent les scandales et où les secrets de famille se font savoir.

Ainsi, dans le film Le Jeu de Fred Cavayé, les convives s’accordent à laisser leur téléphone au centre de la table durant tout le dîner et à lire toutes les notifications qu’ils reçoivent. Pas besoin de plus pour faire éclater tous les secrets de ce groupe d’amis, entre trahisons et non-dits, des drames mettant sérieusement à mal leur amitié.

III – Dès lors, le repas a-t-il perdu de son caractère sacré ?

1) la sécularisation de nos sociétés contemporaines occidentales fait perdre son caractère sacré au repas.

Le repas a perdu de son caractère religieux et est de moins en moins codifié dans les familles de la majorité des Français. De plus, la télévision nous détourne du rôle de partage du repas. Au lieu de se faire face, les convives font face à un écran. Ce dernier remplace débats et échanges.

Pourtant, on pourrait penser que le repas regagne de son caractère sacré dans un contexte de raréfaction des ressources. La lutte contre le gaspillage alimentaire est l’occasion d’une revalorisation des aliments et donc du repas. Par ailleurs, la volonté de prendre soin de sa santé permet aussi souvent de remettre la qualité des aliments au centre de l’attention. Le repas pourrait donc être sur le point de regagner un caractère sacré, mais dans un contexte laïque.

2) Repas et féminisme : le lieu d’un nouveau conflit ?

On peut observer que le repas reste assez codifié quand il en vient à la relation homme/femme. Tout d’abord, parce que la cuisine fut un temps réservée aux femmes. De plus, le restaurant est un lieu où l’inégalité homme-femme se fait encore ressentir. La carte des vins tend à être réservée à monsieur, tandis que madame se voit tendre une carte sans prix. De plus, après le repas, au moment de payer, l’addition peut être tendue directement à monsieur.

Cette inégalité homme-femme autour du repas est étudiée par Ruben Ostlund, dans son film Triangle of Sadness ( Sans filtre , en français). Lors d’une longue scène de près de 10 minutes, les deux influenceurs Carl et Yaya se disputent le paiement de l’addition. Carl s’énerve après que Yaya n’a pas pris l’addition, alors qu’elle avait promis de le faire. Yaya se défend en expliquant qu’elle n’avait pas vu l’addition (ce qu’elle reconnaîtra être un mensonge plus tard dans la soirée).

Dans cette scène, Carl est victime d’une pression, qui est celle de payer l’addition, dont Yaya joue volontiers. Cette pression se ressent aisément grâce à la manière dont la scène a été tournée. Carl se trouve dans un coin sombre, tandis que Yaya est d’un côté plus ouvert de la salle. L’analyse qu’Ostlund fait de son propre film est intéressante à ce sujet. De plus, dès lors que Carl monte la voix, l’ensemble de la salle l’entend et lui lance des regards désobligeants. Ainsi, le repas reste le lieu d’une pression importante et presque sacrée quand il s’agit des relations homme-femme.

La conclusion d’un oral de CG HEC doit être assez brève . Tu dois simplement résumer les points évoqués plus tôt. Ici, il te suffit donc de reprendre le plan afin d’expliquer que le repas, qui est un lieu de partage et de convivialité, peut aussi être un lieu de distinction. Dès lors, il faut se demander si le repas a réussi à conserver son caractère sacré et il faut s’interroger sur les évolutions contemporaines du repas en société.

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LTF 2023

Les Repas | Easy Audio French Reading

  • December 5, 2020
  • , A2 , Reading , Texts , Videos

Table of contents

Bonjour tout le monde ! Aujourd’hui, nous allons nous entraîner à écouter et lire un texte en français : les repas en France. Est-ce que vous êtes prêts? C’est parti ! 

Les repas en France – Écouter le texte 

Les repas en france – regarder la vidéo, les repas en france.

Au petit déjeuner, les français mangent en général quelque chose de sucré. Des croissants, des pains au chocolat, des céréales, des tartines beurrées avec de la confiture.

Ils boivent du café, du thé, du jus d’orange ou du chocolat chaud. Ils n’aiment pas beaucoup manger salé le matin.

Au déjeuner, les français mangent souvent une entrée et un plat principal. Le dessert n’est pas obligatoire !

Comme entrée, il y a souvent de la salade, ou un plat froid. Comme plat principal, les français mangent de la viande ou du poisson, avec un accompagnement : des pommes de terre, des légumes, des pâtes, du riz…

À la fin du repas, ils prennent en général un peu de fromage avec du pain. Les français mangent beaucoup de pain. Après le repas de midi, ils boivent aussi un café. « Un café » signifie généralement « un espresso », une petite tasse de café concentré.

Au dîner, les français prennent en général un repas léger. Ils mangent moins qu’au déjeuner. En été, c’est souvent de la salade et en hiver, de la soupe bien chaude en entrée. Le plat principal n’est pas très différent du repas de midi.

Pendant les repas, à l’exception du petit déjeuner, les français aiment boire du vin. Ils n’aiment pas beaucoup boire des boissons sucrées pendant les repas.

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37 plats français typiques et très appréciés (avec photos)

La France regorge de spécialités culinaires, souvent attachées à certaines régions. Venez découvrir les plats typiques à essayer dont les préférés des français : la raclette et le bœuf bourguignon.

Commençons notre top avec une petite infographie :

plats francais typiques infographie

Il est de toutes les tables pour les fêtes de fin d’année. Même si le monde associe cette spécialité à la France, la tradition du gavage d’oie remonte à l’Antiquité.

Sur un pain brioché avec un peu de confit d’oignons ou de la confiture de figue, vous dégusterez le foie gras de façon idéale.

Sur le même thème : 10 restaurants à Paris où manger un excellent foie gras

huîtres

Les huîtres sont le deuxième produit phare que l’on retrouve lors des fêtes de fin d’année.

Ce coquillage peut se consommer chaud, mais les amateurs le préfère généralement cru et vivant.

Les huîtres peuvent se déguster natures ou avec un filet de jus de citron, de vinaigre ou une sauce à l’échalote.

cassoulet

Ce n’est probablement pas le plat le plus léger que vous pourrez déguster en France. Originaire du Languedoc-Roussillon, ce plat est composé de haricots blancs, de cuisses de canard et de viande de porc (sous différentes formes).

Consommé pendant des siècles par les familles paysannes, les Français le cuisinent aujourd’hui pour réunir leur famille.

Sur le même thème : 10 restaurants à Paris où manger un excellent cassoulet

Poulet basquaise

poulet basquaise

Le Pays Basque est une des régions françaises les plus riches en terme de gastronomie. On y élève de la volaille, en particulier des races rares de poulet et du canard.

Le Poulet Basquaise est un plat complet où la viande est rendue moelleuse par une piperade, une sauce composée de jambon de Bayonne, poivrons, tomates et piment d’Espelette.

Escargots au beurre persillé

escargots au beurre persillé

Remontons en Bourgogne pour découvrir une autre recette française atypique, celle des escargots au beurre persillé, communément appelés « escargots à la bourguignonne ».

Cuisinés comme le nom l’indique avec une crème au beurre et au persil, ils sont présentés dans leurs coquilles et on les déguste avec un petit pic.

Sur le même thème : Dans quels restaurants manger les meilleurs escargots à Paris ?

Mouclade charentaise

Mouclade charentaise

La zone de La Rochelle et de l’Ile de Ré est prisée dès le retour des températures douces. Les nombreux visiteurs, charmés par les spécialités culinaires de la région, réalisent chez eux cette recette goûteuse.

Les moules de Bouchot (il s’agit d’une race très appréciée) sont cuisinées avec des échalotes, des gousses d’ail, des bouquets garnis, des épices, des œufs, de la crème et, surtout du Pineau des Charentes (l’alcool de la région).

Galettes bretonnes

crêpes

Suite à un engouement gourmand, les crêperies bretonnes sont presque partout en France.

Qu’est-ce qu’une galette ? Il s’agit d’une crêpe salée, réalisée avec de la farine de sarrasin, qui lui donne sa couleur grisée.

Même si les garnitures traditionnelles sont jambon/fromage/œuf et Andouille/oignon, les cartes se sont allongées au fil du temps et deviennent, de plus en plus, innovantes.

Si vous êtes à Paris, les meilleures crêperies de la capitale se trouvent dans le quartier Montparnasse !

A lire sur ce sujet : Notre Top 15 des creperies à Paris

Carbonnade flamande

carbonnade flamande

Vous trouverez un large choix de bières dans le Nord de la France. La proximité de la Belgique a, en effet, inspiré les ménagères qui cuisinent de génération en génération la Carbonnade Flamande.

Il s’agit d’un plat de bœuf, mijoté dans de la bière blonde et des aromates. On y ajoute en fin de cuisson un peu de pain d’épice traditionnel moutardé afin de donner encore plus de goût à ce plat sucré-salé.

Quiche lorraine

quiche lorraine

Voyageons jusqu’en Lorraine pour découvrir la recette originale. La quiche Lorraine est, selon la tradition lorraine, une tarte garnie avec un appareil composé de crème fraîche, de lait, d’œufs, de noix de muscade ainsi que de lardons grillés.

Ces derniers ingrédients lui confèrent un petit goût fumé, tant apprécié aux quatre coins de la France.

Aujourd’hui, la quiche Lorraine est devenue tellement populaire qu’il est possible que vous de la trouviez, dans une boulangerie ou un restaurant, dans une version plus moderne : aux champignons, aux poireaux, au poulet.

raclette

La raclette, importée en Savoie depuis la Suisse, est un plat à base de fromage du même nom que l’on fait fondre (traditionnellement au feu de bois, mais aujourd’hui plus souvent dans de petits poêlons électriques) et que l’on accompagne de pommes de terre, charcuterie, oignons et cornichons.

C’est le plat hivernal et convivial par excellence.

Fondue savoyarde

fondue savoyarde

La fondue savoyarde est elle aussi un plat de fromage parfait pour passer un moment convivial en hiver.

On fait fondre dans une petite marmite trois fromages (beaufort, compté, emmental), auxquels on ajoute du vin blanc.

A l’aide d’un pic spécifique, chaque convive y trempe des petits morceaux de pain.

La tradition veut que celui qui fait tomber son bout de pain a un gage. Alors restez concentré !

Fondue bourguignonne

fondue bourguignonne

Voici un autre type de fondue. Cette fois on ne trempe plus des morceaux de pain dans du fromage, mais des morceaux de viande crue (généralement du bœuf) dans de l’huile bouillante, ce qui permet de faire cuire la viande.

Ne vous fiez pas à son nom, car bien qu’elle soit populaire en France, elle ne vient pas de Bourgogne, mais de Suisse !

Son nom fait référence à la viande de bœuf qui est la base de ce plat.

Gratin dauphinois

Gratin dauphinois

Dans la région de Grenoble, un autre plat hivernal est devenu incontournable. Il s’agit du gratin dauphinois.

Traditionnellement, il est composé de pommes de terre cuites en rondelles, crème fraîche, lait et noix de muscade.

Aucun fromage n’est ajouté dans la recette originale mais il est possible que celle que l’on vous serve en contienne.

Ce plat plait tellement que chacun aime le cuisiner à sa façon.

Tartiflette

tartiflette

La tartiflette est elle aussi un plat originaire de Savoie, puisqu’il s’agit d’un gratin à base de pommes de terre, de lardons, d’oignons et de reblochon, un fromage savoyard.

Il existe une variante appelée la « croziflette », où l’on remplace les pommes de terres par de petites pâtes savoyardes à base de sarrasin appelées « crozets ».

Bouillabaisse

bouillabaisse

La Bouillabaisse est une soupe corsée, typique de la région de Marseille. Les pêcheurs étant nombreux dans cette zone, ce plat est logiquement constitué de poissons variés, de coquillages, de tomates, d’aromates du Sud, de moutarde et de jaunes d’œuf.

On la consomme avec du pain ou des pommes de terre.

Ratatouille

ratatouille

En Provence, il s’agit du plat de grands-mères par excellence. Il est tellement délicieux qu’aujourd’hui la plupart des restaurateurs en proposent en accompagnement de poisson ou de viande.

Bœuf bourguignon

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Le bœuf bourguignon est un plat familial traditionnel. Il s’agit de morceaux de bœuf mijotés dans du vin rouge avec des légumes racines et des champignons.

C’est un plat typiquement bourguignon, étant donné que la Bourgogne est une région réputée pour ses élevages bovins et ses vins rouges, d’où le nom de ce met.

Sur le même thème : 10 restaurants à Paris où manger un excellent bœuf bourguignon

Blanquette de veau

blanquette de veau

La blanquette de veau est elle aussi un plat mijoté.

Elle se prépare avec de l’épaule ou de la poitrine de veau, de la crème, et un bouillon à base de carottes et d’oignons.

On l’accompagne souvent de champignons, mais ce n’est pas obligatoire.

Il s’agit là encore d’un plat familial traditionnel.

Sur le même thème : 10 restaurants à Paris où manger une excellente blanquette de veau

pot-au-feu

Le pot-au-feu est le plat familial et traditionnel français par excellence.

Il s’agit d’un plat de bœuf qui cuit longtemps et à feu très doux dans un bouillon de carottes, navets et poireaux, ce qui attendri considérablement la viande.

Sur le même thème : 10 restaurants à Paris où manger un excellent pot-au-feu

coq-au-vin

Le coq-au-vin est un plat emblématique de la gastronomie française, puisque, d’après la légende, sa recette date de la bataille du chef arverne Vercingétorix et de sa victoire sur Jules César à Gergovie.

Il s’agit d’une variante du célèbre bœuf bourguignon cuisinée à base de coq mariné dans du vin rouge, des lardons et des champignons.

Hachis Parmentier

hachis parmentier

Le hachis Parmentier est composé de deux couches : une première est de la viande hachée à laquelle le chef ajoute des aromates à sa convenance, la seconde couche est une purée maison, gratinée la plupart du temps.

Le Hachis Parmentier s’accompagne en général de salade verte.

Steak tartare

steak tartare

Plat typique des bistrots français, le steak tartare est une préparation à base de viande de bœuf ou de cheval crue et hachée grossièrement au couteau.

On ajoute des épices à la préparation et un œuf sur le dessus.

Servi généralement avec des frites, il s’agit d’un bonne alternative au steak-frites traditionnel.

choucroute

Historiquement, la choucroute vient de Chine, puis a été exportée par les Huns jusqu’en Autriche avant d’atteindre l’Alsace, où elle est aujourd’hui le plat phare de la gastronomie régionale.

Il s’agit tout simplement de chou fermenté que l’on accompagne de pommes de terre, de lard et de diverses sortes de saucisses.

Il existe une variante, la « choucroute de la mer », où le chou n’est pas accompagné de viandes de porcs mais de différents poissons (en général du saumon, un poisson blanc et un poisson fumé).

Sur le même thème : 10 restaurants à Paris où manger une excellente choucroute

Soufflé au fromage

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Le soufflé au fromage est un classique, mais techniquement compliqué à réaliser.

Son succès dépend notamment du temps de cuisson et de la température du four. Quelques degrés de plus, et le résultat peut virer à la catastrophe. Alors autant laisser un professionnel faire !

Si nous vous parlons ici du soufflé au fromage, sachez qu’il est aussi décliné en version sucrée au citron ou au chocolat.

Cuisses de grenouilles

cuisse de grenouille

Il était impossible pour nous de faire cet article sans parler de ce plat qui fait parler les touristes étrangers, les fameuses cuisses de grenouille.

Elles sont généralement panées ou frites avec un peu d’oignon.

La chair est délicate et le goût proche de celui de la volaille tout en étant moelleuse.

Il n’y a donc pas de raison d’en faire tout un plat !

Les gougères

gougères

Cette spécialité bourguignonne s’est depuis longtemps démocratisé dans toute la France.

Ce petit chou gourmand ravira vos papilles avec sa garniture au fromage.

Ce plat peut se manger en apéritif tout comme au moment du fromage.

La soupe à l’oignon

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Ça fait longtemps que la soupe à l’oignon est considéré comme un plat typiquement français.

Mais sa popularité ne date que du début du 18ème siècle. Avant ça, la souple à l’oignon était considéré comme étant un « plat du  pauvre ».

Elle est maintenant très populaire et a été revisité par de nombreux chefs français tels que Alain Passard.

La baguette

Baguette

Célèbre à travers le monde entier, la baguette est un des symboles de la France.

Ses origines datent de Napoléon qui a changé la forme du pain (rond) pour le rendre plus facile à transporter.

A lire : Prix d’une baguette à Paris (enquête sur 100 boulangeries)

Les croissants

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Le croissant a un ancêtre viennois, le kipferl, qui a été importé en France durant le XIXème siècle.

Dû à sa popularité, la recette a souvent été revisitée, donnant ainsi le croissant que l’on connaît aujourd’hui.

Il est devenu un classique des petit-déjeuners français de depuis les années 50.

A lire : Où trouver les meilleurs croissants de tout Paris ?

Les fromages français

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Les Français aiment le fromage. Ça, ce n’est pas un secret.

La France est connue pour ses multiples fromages .

Bien que nous ne connaissions pas le nombre  exact de fromages français, la rumeur veut qu’il y en ait un pour chaque jour de l’année (365).

Fondant au chocolat

fondant

Le fondant au chocolat aurait été inventé durant le 18ème siècle après de nombreuses années durant lesquelles le chocolat servait exclusivement de boisson.

Ce genre de gâteau possède beaucoup de variations tel que le mi-cuit, connu pour être un excellent dessert aux saveurs sucrées.

Tarte Tatin

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La tarte tatin est une tartes aux pommes caramélisées qu’on aura ensuite renversé une fois la cuisson terminée.

Elle fut développée par le chef pâtissier du célèbre restaurant parisien Maxim’s, mais la légende voudrait qu’une des sœurs Tatin, distraite et étourdie aurait renversé une tarte aux pommes.

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Les macarons sont des petits gâteaux aux amandes dont l’origine est l’Italie médiévale.

Ils furent importés en France pendant le XVIème siècle par la reine Catherine de Médicis.

Ils sont actuellement présents dans de nombreux pays et ont été revisités de nombreuses fois.

Chaque pays en a sa propre version.

Crème brûlée

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La crème brûlée est un dessert fait à partir de crème de vanille surplombée de sucre caramélisé.

On ne sait pas d’où elle vient, mais il est possible que son origine soit une recette catalane préparée pour « las fellas » (la fête de la Saint-Joseph) depuis le XVIIème siècle. On retrouve d’autres sources soutenant qu’elle a peut-être existé depuis le XIVème siècle.

Les cannelés

cannelés

Cette délicieuse spécialité française a été crée dans les années 30 à Bordeaux.

Facilement reconnaissable, ce petit délice à la croûte caramélisée renferme un cœur vanillé tendre et moelleux.

Ces gâteaux peuvent se manger à tout heure.

Île flottante

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Les ingrédients principaux  sont des œufs battus en neige placés sur de la crème anglaise.

Cette superposition est ce qui donne l’impression qu’une île flotte.

Ce dessert est servi froid et est un grand classique des desserts français.

Profiteroles

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Les profiteroles sont des pâtisseries en forme de boule remplies de crème pâtissière.

Elles se mangent avec de la crème anglaise, de la crème chantilly et/ou du chocolat.

Elles existent depuis le XVIIème siècle, mais n’ont que commencé à être sucrées au début du XIXème siècle.

Mona

Conseils, bons plans, meilleures adresses, je vous aide dans vos recherches de voyages, activités, hôtels et restaurants. Que ce soit pour une balade, un week-end, un après midi ou tout simplement pour trouver un établissement branché où se restaurer, j’ai ce qu’il vous faut. Suivez le guide !

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Texte et questions de compréhension, niveau intermédiaire (B1), sur le thème de la gastronomie .

La gastronomie fait partie de la vie « à la française » et participe à la renommée internationale.

La France est mondialement reconnue pour sa gastronomie raffinée et variée. Faisons un tour de France pour découvrir dix plats traditionnels et régionaux qui éveillent les papilles des gourmets et font le bonheur des Français et des touristes venus du monde entier.

10 plats traditionnels français

La bouillabaisse (provence) :.

Plats traditionnels français - la bouillabaisse

2. Le Cassoulet (Languedoc) :

Plat emblématique du Languedoc, le cassoulet est consistant ! Il est composé de haricots blancs, de saucisse de Toulouse, de confit de canard et parfois d’agneau, le tout cuit lentement pour révéler une saveur profonde et riche.

3. La Choucroute (Alsace) :

choucroute

4. La Quiche Lorraine (Lorraine) :

Cette tarte salée originaire de Lorraine est composée d’une pâte brisée garnie d’un appareil à base d’œufs, de crème, de lardons fumés et de fromage, offrant une texture crémeuse et un goût délicieux.

5. Les Crêpes (Bretagne) :

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6. La Ratatouille (Provence) :

La ratatouille est un plat provençal à base de légumes méditerranéens comme les aubergines, les poivrons, les courgettes et les tomates, cuits ensemble pour créer une harmonie de saveurs.

7. Le Coq au Vin (Bourgogne) :

Originaire de Bourgogne, le coq au vin est un plat rustique où la volaille est mijotée dans du vin rouge avec des champignons, des lardons et des oignons, offrant une sauce riche et savoureuse.

8. Le Gratin Dauphinois (Dauphiné) :

Ce gratin originaire du Dauphiné est composé de fines tranches de pommes de terre, de crème et de lait, parfois agrémenté d’ail, le tout cuit au four pour obtenir une texture fondante à l’intérieur et croustillante à l’extérieur.

9. Les Escargots de Bourgogne (Bourgogne) :

Ces mollusques, emblématiques de Bourgogne, sont préparés avec du beurre, de l’ail et du persil, et sont traditionnellement servis dans leur coquille pour un plat à la fois terroir et élégant.

10. Le Canard à l’Orange (Île-de-France) :

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Ce plat festif, associé à la région parisienne, présente un canard rôti nappé d’une sauce sucrée-salée à base d’oranges, créant un équilibre mêlant acidité et douceur.

Ce tour de France gastronomique nous fait découvrir la richesse et la diversité de la cuisine française. Chaque région apporte son lot de saveurs, de textures et de traditions culinaires, créant un patrimoine gastronomique d’une incroyable variété. Ces dix plats traditionnels et régionaux témoignent de l’amour des Français pour la bonne cuisine et de l’excellence culinaire du pays.

🍀 ACTIVITÉS 🍀

  • Gastronomie : Art de la bonne cuisine ; ensemble des règles, des usages et des traditions relatifs à la cuisine.
  • Raffiné  : Qualifie une chose élaborée avec soin et finesse, ici, la cuisine.
  • Traditionnel  : Qui suit la tradition, les usages anciens et établis.
  • Régional  : Qui appartient à une région, une subdivision administrative d’un pays.
  • Papilles : Petites protubérances situées sur la langue, permettant de sentir les goûts.

🔷 Questions

  • Quel est l’ingrédient principal de la bouillabaisse ?
  • De quelle région le cassoulet est-il originaire ?
  • Comment est servie traditionnellement la choucroute ?
  • Quels sont les ingrédients principaux de la quiche Lorraine ?
  • De quel plat la région de Bourgogne est-elle le berceau ?
  • L’ingrédient principal de la bouillabaisse est le poisson de roche.
  • Le cassoulet est originaire de la région du Languedoc.
  • La choucroute est servie traditionnellement avec diverses charcuteries et saucisses, souvent accompagnées de pommes de terre et de moutarde.
  • Les ingrédients principaux de la quiche Lorraine sont une pâte brisée, des œufs, de la crème, des lardons fumés et du fromage.
  • La région de Bourgogne est le berceau des escargots de Bourgogne et du coq au vin.

🔷 Vrai ou Faux

  • La ratatouille est composée principalement de fruits de mer.
  • Le coq au vin est un plat où la volaille est mijotée dans du vin blanc.
  • Le Gratin Dauphinois est originaire du Dauphiné et a une texture croustillante à l’extérieur.
  • Les crêpes sont originaires de Bretagne et peuvent être garnies de multiples ingrédients sucrés ou salés.
  • Le canard à l’orange est un plat traditionnel associé à la région du Languedoc.

🔷 Développement :

  • Situez sur une carte de France toutes les régions citées dans ce texte.
  • Quels sont les plats traditionnels de votre pays.
  • Parmi ces plats, lesquels connaissiez-vous ?
  • Cherchez  les recettes de ces plats et préparez celui qui vous semble le plus appétissant.

Pour aller plus loin sur ce sujet, vous pouvez voir ces articles :

  •   Le Beaujolais nouveau
  •   Fromages AOP 
  •   Le camembert de Normandie
  •   Fromage le plus consommé

Thème : plats traditionnels français

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Le repas gastronomique des Français au patrimoine immatériel de l’humanité

Inspiration

Gastronomie et Vin

Phillippe imbault

Temps de lecture: 0 min Publié le 20 mars 2024

La cuisine française, unique au monde

En 2010, l’ UNESCO a pour la première fois inscrit sur la liste du patrimoine immatériel de l’Humanité un patrimoine lié à la gastronomie . Ce sont toutes les composantes du repas gastronomique des français qui ont contribué à cette inscription :

  • l’achat de bons produits, de préférence locaux, dont les saveurs s’accordent bien ensemble ;
  • le choix attentif des mets, reflets de la diversité des régions françaises et des terroirs ;
  • le mariage entre mets et vins ;
  • l’esthétisme de la table ;
  • les conversations.

Célébrer les moments importants de la vie

Naissances, mariages, anniversaires, succès, retrouvailles... Dans toutes les circonstances heureuses de leur existence, les Français se retrouvent autour d’un bon repas. Qu’il prenne la forme d’un « gueuleton » entre amis, d’un repas d’affaires ou d’un banquet, ce repas met l’accent sur la convivialité, l’humanisme de la table et le bien-être ensemble.

Le service à la française

Le repas gastronomique met en œuvre un véritable cérémonial, succession de rituels immuables sur fond de conversation permanente : il commence par un apéritif et se termine par un digestif, avec entre les deux au moins quatre plats, à savoir une entrée, du poisson et/ou de la viande, du fromage et un dessert. Le tout accompagné de pain et de vins qui s’associent à chaque plat.

Du choix des produits à la dégustation

Accueillir ses amis ou sa famille pour un repas gastronomique commence tout d’abord par faire le marché. Les saisons, l’occasion, les goûts des uns et des autres déterminent le menu et les plats qui le composent. On échange des savoirs, des conseils et des tours de main avec les producteurs et entre cuisiniers.

De retour à la maison les paniers remplis de victuailles, on se met en cuisine ensemble pour préparer le repas tout en discutant. Les parents transmettent les gestes et savoirs aux enfants, que ce soit pour réaliser un gâteau ou pour mettre la table. Car le repas gastronomique ne consiste pas qu’à manger : le dressage de la table est un moment important, où chacun s’applique à mettre les différents couverts, à plier les serviettes, à connaître l’usage de chaque verre…

Vient enfin la dégustation, succession de gestes spécifiques où tous les sens sont mis à contribution : l’odorat est sollicité avec toutes les bonnes odeurs qui viennent de la cuisine, la vue se réjouit face à la décoration de la table et à la présentation des plats. Le goût entre ensuite en action, tout comme le toucher et l’ouïe selon les plats proposés.

Conseils et Recommandations Véritable institution et ode au savoir-vivre, le repas à la française a aussi tout bon quant à la préservation de l’environnement. La cuisine française accorde, en effet, sa préférence de longue date aux produits locaux et de saison. Les Français ont alors les meilleures raisons du monde d’entretenir cette tradition. À table et bon appétit !

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Par Rédaction France.fr

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À table ! Comment les Français mangent-ils ?

C'est la Semaine du goût ! À cette occasion, explorons les rapports, parfois sacrés, qu'entretiennent les Français avec l'art de la table. À travers des séquences filmées au cours de nombreux repas, le documentaire de Francis Warin proposait en 1977 une réflexion sur la signification de ces rites basée sur des textes de Roland Barthes.

Ce reportage explore les rapports, parfois sacrés, qu'entretiennent les Français avec l'art de la table. À travers des séquences filmées au cours de nombreux repas - repas de fête, repas quotidiens pris en famille, scènes de restaurants, café, cantine d'entreprise tant à Paris qu'en province - le réalisateur Francis Warin propose une réflexion sur la signification de ces rites basée sur des textes de Roland Barthes. Nous sommes en 1977.

La Semaine du goût est organisée par la Fondation pour l’innovation et la transmission du goût et est placée sous le haut patronage du ministère de l'Agriculture. Elle a pour objectif de créer du lien entre le grand public et les professionnels et de donner des clés pour comprendre le goût, le rôle des sens et répondre aux interrogations des consommateurs.

La première Journée du goût a eu lieu place du Trocadéro à Paris le 15 octobre 1990. Très vite, l'évènement est devenu une semaine entière étendue à toute la France.

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  • 2 nov. 2023
  • 4 min de lecture

Les différents repas des Français : que mange-t-on en France ?

La france est réputée pour le raffinement de sa cuisine et les français sont connus pour aimer manger. cliché ou vérité quels sont les repas des français que mangent-ils au cours de la journée , le petit-déjeuner.

Le petit-déjeuner est un repas très important en France. Il est souvent constitué de produits sucrés : du pain avec de la pâte à tartiner (du Nutella ®) ou du beurre et de la confiture, des fruits ou un jus de fruit, des céréales type muesli ou alors des "céréales" pour enfants au chocolat ou au miel avec du lait. Il est donc rare de manger un plat salé comme des œufs, de la charcuterie, des pommes de terre, etc. Je vois ça quand je vais à l'hôtel mais je suis incapable de manger ce genre de choses au réveil 🥲. D'ailleurs, on reconnaît facilement les touristes français : ce sont ceux qui mangent seulement des produits sucrés !

On accompagne souvent le petit-déjeuner d'un café, un thé ou un chocolat chaud.

Et les croissants ? 🥐

Les croissants font la réputation de la France dans le monde entier. Ils font partie des " viennoiseries " : ce sont les produits de boulangerie qui ne sont pas du pain. Le mot "viennoiseries" vient de la ville de Vienne, en Autriche, d'où elles sont originaires. Et oui, les croissants ne sont pas français !

La plupart du temps, les viennoiseries sont à base de pâte feuilletée, comme les croissants, les pains au chocolat, les chaussons aux pommes, les pains aux raisins... Mais pas seulement. Les brioches, les chouquettes ou le pain suisse sont aussi des viennoiseries.

viennoiseries françaises : pain au chocolat, croissants, pains aux raisins

Les viennoiseries sont très caloriques, alors désolée de vous décevoir... mais on n'en mange pas tous les jours ! On les réserve pour les moments un peu spéciaux, les vacances, le week-end ou un petit-déjeuner d'anniversaire avec ses collègues, par exemple. Un conseil : si vous voulez être bien vu de vos collègues français, pensez à apporter les croissants au bureau de temps en temps ! 😁

Le déjeuner

Les Français donnent beaucoup d'importance à leurs repas et ils passent beaucoup de temps à table . En moyenne, ils passent 2h13 à table par jour, contre 1h02 chez les Américains. La majorité des Français ont au moins une heure de pause déjeuner , alors même quand on travaille, on prend le temps de s'asseoir et de manger un "vrai" repas, préparé et cuisiné. Si vous avez regardé Emily in Paris , vous avez dû remarquer que les collègues français d'Emily déjeunent tous les midis au restaurant. Ça existe mais pour une raison financière, ce n'est pas du tout le cas de la majorité des gens.

Beaucoup de personnes préparent plutôt un plat la veille à la maison et l'emportent au travail pour le réchauffer et le manger au bureau. De nombreuses entreprises proposent aussi un service de restauration à des prix très attractifs. Dans ces restaurants d'entreprise, on y mange des repas complets, chauds et souvent équilibrés. Bien sûr ce n'est pas possible pour tout le monde, alors il existe aussi l'option de manger un sandwich (le fameux "jambon-beurre" : simplement du beurre et une tranche de jambon dans une demi-baguette), une salade ou n'importe quel autre repas "sur le pouce".

Vocabulaire | Manger sur le pouce 👍🏻 : Manger rapidement, sans passer à table.

💡Si vous allez en France, vous constaterez qu' on ne peut pas déjeuner à n'importe quelle heure . Les cuisines des restaurants sont en général ouvertes de 12h à 14h/14h30, si vous arrivez trop tard, on ne vous servira plus à manger. Il vous restera cependant les chaînes de restaurants sont ouvertes à toute heure. Ça ne vaut pas un bon plat fait maison de chef, mais c'est mieux que rien pour patienter jusqu'au dîner !

En réalité, avant le dîner, on passe bien souvent par le goûter. Il s'agit d'une petite collation qui permet de tenir jusqu'au dîner sans avoir trop faim. À l'origine, c'est réservé aux enfants à la sortie de l'école aux alentours de 16h/16h30, mais les adultes peuvent manger quelque chose aussi. On peut prendre un fruit, quelques fruits secs, un yaourt, des biscuits... Mais LE goûter typique français, le préféré des petits (et des grands), c'est un morceau de baguette dans lequel on étale un peu de beurre et on ajoute une barre de chocolat . Délicieux !

baguette et barre de chocolat pour le goûter en France

À lire aussi >>> 5 recettes faciles de pâtisserie française pour épater vos amis !

Aux alentours de 19h/20h, les Français repassent à table. Cette fois, ils prennent généralement le dîner en famille et mangent un repas complet . On prend le temps pour se raconter la journée et passer du temps avec ses proches. Au dîner, on mange plus ou moins comme au déjeuner : un plat à base de viande ou poisson, de féculents (riz, pâtes, pommes de terre...) et de légumes.

Le repas est très souvent accompagné de pain, un des pêchés mignons des Français !

Vocabulaire | Un pêché mignon : un petit plaisir coupable, une petite faute agréable qui nous fait plaisir

Les Français mangent en moyenne 120g de pain par jour . Contre toute attente, ce ne sont pas les plus gros consommateurs de pain au monde puisque c'est la Turquie qui détient la première place du classement avec 200kg par personne et par an (contre 50 pour la France). Nous sommes célèbres pour la baguette mais nous ne mangeons pas que ça ! 🥖

Et l'apéro ? 🍸

"L'apéro" est le diminutif de " l'apéritif ". Ce n'est pas un repas à proprement parler, mais c'est bien un moment de convivialité cher aux Français. Il s'agit d'une institution en France ! On peut prendre l'apéro avec tout le monde : les amis, la famille, les voisins... C'est même un excellent moyen d'apprendre à connaître des nouvelles personnes. Si vous emménagez dans un nouvel immeuble ou un nouveau quartier en France, il est fort possible que vous soyez invité à prendre l'apéro chez vos voisins ! Ça consiste à boire un verre et grignoter des petites choses avant le dîner.

Pour en savoir plus, écoutez l'épisode du podcast à ce sujet :

C'est trop difficile à comprendre ? La transcription est disponible ici .

On peut donc dire que l'alimentation est importante en France. Les repas des Français sont complets, variés et souvent cuisinés.

Et chez vous ? Quels sont les différents repas ? Que mangez-vous au quotidien ?

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Wednesday, february 29, 2012, inter ii - redaction (essay) - les repas en france, no comments:, post a comment.

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Essai Société

La culture du repas

Inscrit depuis peu au patrimoine de l’ UNESCO , le « repas gastronomique français » est censé incarner la quintessence d’un modèle alimentaire singulier et remarquable. Mais ce dernier traduit-il vraiment un rapport spécifique à l’alimentation ? F. Etilé montre qu’il cache plutôt une démarche industrielle et commerciale, au détriment de la qualité alimentaire qu’il devait représenter.

Le gouvernement français a lancé à la fin du mois de juin 2017 des États généraux de l’alimentation, visant à débattre des moyens d’améliorer les revenus des producteurs agricoles, de préserver l’emploi dans l’agriculture et les industries agro-alimentaires, mais aussi de favoriser des objectifs de santé nutritionnelle et de protection de l’environnement  [ 1 ] . Une des thématiques ouvertes aux discussions et contributions publiques s’intitule « Conquérir de nouvelles parts de marché sur les marchés européens et internationaux et faire rayonner l’excellence du modèle alimentaire et le patrimoine alimentaire français en France et à l’international » . Le « modèle alimentaire français » est ici mobilisé à l’appui d’une promotion de l’excellence alimentaire et culinaire « Made in France », porteuse de qualité et de convivialité.

Au delà de cette utilisation commerciale, que recouvre le « modèle alimentaire français » ? Sa définition s’est construite principalement sur des comparaisons internationales visant à souligner les différences entre les pratiques moyennes des Français et celles qu’on observe dans d’autres pays, notamment anglo-américains. Pour autant, la confrontation aux faits empiriques et historiques suggère que le modèle alimentaire français reste une construction artificielle, ignorant la diversité et l’évolution constante des pratiques alimentaires des Français. Si l’on peut dès lors douter de la validité et de l’intérêt scientifique du concept, il n’en reste pas moins largement utilisé comme élément de cadrage des politiques alimentaires françaises, permettant d’une part de nier les divergences entre intérêts de santé publique et intérêts des agro-industriels français, et d’autre part de participer à la promotion de ces intérêts sur les marchés mondialisés.

Genèse du concept de « modèle alimentaire français »

Mobilisant des éléments conceptuels et empiriques issus de travaux de sociologie, d’anthropologie et d’histoire, le concept de « modèle alimentaire » est défini de manière extensive par Jean-Pierre Poulain comme renvoyant à « un ensemble sociotechnique et symbolique qui articule un groupe humain à son milieu, fonde son identité et assure la mise en place de processus de différenciation sociale interne » (Poulain, 2002, chap. 1). Cette définition très générale élargit le concept de « systèmes culinaires » proposé par Claude Fishler (1990) à « l’ensemble des pratiques culinaires et de table socialisées ».

D’un point de vue empirique, le contenu du modèle alimentaire français est alors défini par ce qui différencie les pratiques alimentaires et culinaires observées en France de celles observées dans d’autres pays, notamment anglo-américains (Fishler et Masson, 2008). Il se caractérise, selon Poulain (2005) par trois éléments : le primat du goût, une sociabilité alimentaire tournée vers la convivialité, et des règles ordonnant la prise de nourriture. Mathé et al. (2009) affinent cette description dans un document de travail du Centre de Recherche pour l’Étude et l’Observation des Conditions de Vie ( CREDOC ), un organisme associatif prestataire d’études pour des institutions publiques ou des clients privés :

Aujourd’hui les tendances fortes de ce modèle français se rassemblent autour de six points centraux : –  Trois repas principaux par jour, pris à plusieurs et autour d’une table, à des heures relativement fixes et communes à tous ; –  Un temps de préparation et une durée des repas relativement élevée (plus que dans d’autres pays européens) ; –  Un repas structuré par au moins 3 composantes pris dans l’ordre ; –  Une grande importance accordée au goût des aliments ; –  Une diversité alimentaire importante ; –  Une intervention de savoir-faire transmis par l’expérience.

La méthode empirique utilisée pour produire cette définition se revendique d’une filiation levi-straussienne, via les recherches anthropologiques d’Igor de Garine (1979). Elle présuppose que les différences relevées entre les pratiques alimentaires moyennes observées en France, et celles observées dans d’autres pays, sont des marqueurs d’appartenance culturelle. Mais là où de Garine (1979, 1980) attire l’attention sur des pratiques de groupes régionaux ou sociaux précis, considérés dans leur environnement spécifique, donc sur les différences sociales et spatiales internes à la France, le concept de modèle alimentaire français est constitué en référence à la nation, ignorant les différences sociales et régionales autant que les dynamiques historiques qui modifient continuellement les pratiques. De Garine (1980) soulignait que les variations internes à la population française sont suffisantes « pour infirmer les généralisations trop hâtives » à propos du « “consommateur français” » (p. 232). De fait, les promoteurs du concept de modèle alimentaire français évacuent la question de l’hétérogénéité et de la dynamique des pratiques au profit d’une approche identitaire particulière : dire ce qui « nous » distingue des « autres », et plus particulièrement des Anglo-américains.

Cette approche identitaire s’exprime encore plus explicitement dans la notion de « repas gastronomique des Français », que l’on peut considérer comme le fleuron hyperbolique du modèle alimentaire français (plus de cuisine, plus de plats, plus de sociabilités, plus de rites, plus de diversité alimentaire, etc.). Ce repas obtient son inscription sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’ UNESCO , après 7 ans de démarches, de 2003 à 2010. Les travaux de Sidonie Naulin (2012) retracent de manière documentée ce processus. Ils montrent notamment que le projet, porté par des universitaires, visait initialement à faire inscrire au patrimoine la gastronomie française. Ce projet bénéficiait d’un fort soutien des milieux de la « Gastro-industrie », mêlant chefs étoilés, industriels de l’agro-alimentaire et milieux du tourisme. Cet affichage marchand de la supériorité de la cuisine française, « meilleure gastronomie au monde » (dixit Nicolas Sarkozy) suscitèrent l’émoi des Italiens qui dénoncèrent l’arrogance française, et l’opposition de l’ UNESCO , choquée par l’instrumentalisation de la Convention sur le patrimoine immatériel par des intérêts ouvertement marchands.

Les règles d’inscription au patrimoine culturel immatériel requièrent avant tout que soient démontrés le caractère populaire et la singularité culturelle de l’élément patrimonial, à rebours de toute tentation marchande ou élitiste. L’élément patrimonial doit procurer à la « communauté » un sentiment d’identité et de continuité. S’ensuivit donc un travail de définition d’une « gastronomie populaire », si bien que « les porteurs du projet [furent] amenés à rechercher ce qui, dans les pratiques alimentaires courantes des Français, est distinctif, typique, et transmis de génération en génération » (Naulin, 2012). Le travail des porteurs du projet aboutit à une définition de compromis, qui inscrit au patrimoine culturel de l’humanité, non la gastronomie, mais le « repas gastronomique des Français ». Ce dernier « est une pratique sociale coutumière destinée à célébrer les moments les plus importants de la vie des individus et des groupes, tels que naissances, mariages, anniversaires, succès et retrouvailles », bien distincte donc des pratiques quotidiennes, comme le reconnaît d’ailleurs Julia Csergo (2016), qui fut la porteuse du dossier.

La reconnaissance patrimoniale du repas gastronomique des Français est l’aboutissement d’une histoire de 4 siècles qui vit la gastronomie être utilisée comme une marque de prestige par les nobles et les bourgeois, un instrument d’influence diplomatique par les rois et les présidents, un outil de promotion de la production agricole, de la diversité et des terroirs français, un symbole républicain d’unité des territoires de France (Csergo, 2016, chap. 9, 10, 11). Mais comme le reconnaît lucidement l’auteure du dossier, c’est pour « répondre à une demande politique que j’ai inventé le “repas gastronomique des Français”. Je dis inventer, car, en réalité, j’ignore, et personne ne le saura jamais (?), si j’ai donné un nom à une chose qui existait et qui n’en avait pas, ou si nommer une chose qui n’existait pas l’a fait exister » (p. 17). Sidonie Naulin (2012) note que cet objet s’apparente à un « artefact », intégrant « la spécificité française de la grande cuisine » dans une pratique populaire, « le repas des Français » pour créer un terme qui ne correspond à aucune réalité. Le même phénomène s’est-il produit avec le modèle alimentaire français ?

Le modèle alimentaire français au miroir de l’alimentation industrielle

Loin d’être figées dans un modèle alimentaire, les pratiques alimentaires quotidiennes des Français (et des « autres ») sont marquées par une hétérogénéité importante et des transformations continues. Ces transformations dans les manières de produire, préparer et consommer les aliments sont le produit de dynamiques technologiques, sociologiques et économiques profondes.

Du côté des consommateurs, on observe que la part du budget des ménages affectée à la consommation alimentaire a baissé, passant de 35 % en 1960 à environ 20 % aujourd’hui, et que la structure de la dépense alimentaire s’est modifiée ( INSEE , 2014). Le recours aux produits ultra-transformés, plats préparés et à la restauration hors domicile, notamment la restauration rapide, est plus fréquent, et l’on observe en miroir que le temps consacré à faire la cuisine a diminué, à la fois en raison de la plus grande participation des femmes au marché du travail et des progrès technologiques (Etilé, 2013 ; Etilé et Plessz, 2016 ; Lhuissier et al., 2006). La diversification des modèles familiaux, la diversité culturelle des populations, l’étirement de l’âge de la jeunesse, la déstructuration des rythmes de travail, l’allongement des temps de transport ainsi que de multiples autres facteurs sociaux contribuent également à augmenter encore l’hétérogénéité de pratiques quotidiennes qui ont toujours été marquées par des variations géographiques et sociales importantes.

La part de l’alimentation industrielle dans les dépenses alimentaires des ménages est restée assez stable depuis 1960, passant de 80 % à près de 85 % aujourd’hui. Mais on observe dans le même temps une baisse du prix des produits industriels : la consommation des produits industriels a donc largement augmenté en volume. Cette baisse massive des prix résulte de diverses innovations tout au long des filières reliant la fourche de l’agriculteur à la fourchette du consommateur. En ce qui concerne la production agricole, le prix des matières premières agricoles a baissé de près de 50 % entre 1978 et 2005, du fait des gains de productivité rendus possibles par la poursuite d’un mouvement sociotechnique impulsé par l’État dès 1946 : amélioration variétale, usage massif d’intrants chimiques, mécanisation, puis développement des techniques de culture et d’élevage hors-sol caractérisent un modèle de production agricole orienté vers l’amélioration et la sécurisation des rendements sur des aires de culture élargies (Bonneuil et Hochereau, 2008 ; Butault, 2008).

En ce qui concerne les aliments transformés, diverses innovations en génie des procédés ont permis à partir des années 1970 de produire une plus grande variété de produits à partir d’un nombre plus réduit de variétés agricoles. Appliquée en premier lieu aux produits des plantes de grande culture, la technique du fractionnement permet ainsi d’extraire un certain nombre de composés de base à partir de variétés agricoles préalablement optimisées pour ce processus, via une sélection variétale en amont. Une fois ces composés extraits, il est possible de formuler des produits alimentaires différenciés grâce à diverses opérations physico-chimiques allant de la manipulation des textures à l’utilisation d’agents de saveur, arômes et additifs divers. Ainsi, une même usine fabriquera indifféremment du camembert et du brie à partir d’une pâte de lait pasteurisé — peu importent la vache et le terroir — auquel sont ajoutés des ferments artificiels qui feront le travail de différenciation. L’industriel peut donc répondre au moindre coût à la segmentation des marchés intermédiaires (par exemple, les restaurateurs) ou finaux  [ 2 ] . Ces innovations permettent au restaurateur de multiplier les lignes de son menu en combinant à loisir fonds de sauce variés, viandes ou poissons précuits, et garnitures. Quant au consommateur, si l’on prend l’exemple du rayon ultra-frais dont la consommation a été multipliée par 25 en volume entre 1960 et 2000, il a désormais accès à une gamme de yaourts et desserts lactés composée de centaines de références. Parallèlement à cet élargissement des gammes, les produits des industries agro-alimentaires voient leur prix baisser. La concurrence est évidemment un moteur essentiel de la baisse des prix et de la recherche de différenciation. Lorsqu’elle est intense, le seul moyen de faire quelque profit est d’ajouter de la valeur au produit brut. Ceci passe notamment par la différenciation en goût, mais aussi en emballage, ou par la construction d’un capital de marque qui apporte au consommateur une certaine sécurité gustative. Les progrès technologiques ont non seulement contribué à une baisse du prix absolu des produits transformés, d’autant plus importante qu’ils sont plus élaborés, mais aussi à une baisse de leurs prix relativement à ceux des produits bruts.

Enfin, l’expansion de la grande distribution permet des économies d’échelle importante. Le premier supermarché s’est ouvert en 1953, le premier hypermarché en 1963. Les grandes surfaces alimentaires sont désormais le lieu où s’effectuent plus de 70 % de l’ensemble des dépenses alimentaires, dont presque un tiers dans les hypermarchés. Ces économies d’échelle dans la logistique de la distribution des aliments ont été permises par une maîtrise des techniques de conservation (en partie lors des opérations de transformation) et de la chaîne du froid. L’essor de la grande distribution conduit en retour à transformer les filières en amont. Elle ne se contente pas de répercuter les variations de la demande, mais altère également l’offre par ses démarches de standardisation, qui visent à proposer au moindre coût les produits les plus sûrs et stables en goût, grâce par exemple à l’imposition de critères privés de sécurité sanitaire ou de qualité. L’extension de la grande distribution n’est donc pas sans conséquence sur les traitements imposés aux produits (la pasteurisation, par exemple) ou le choix des ingrédients et additifs destinés à stabiliser les recettes et l’aspect des aliments.

Les métamorphoses technologiques rapidement décrites ici ont eu un autre effet : favoriser la mise sur le marché de produits riches en graisses ou en glucides rapides (Cutler, D. M., E. L. Glaeser et J. M. Shapiro, 2003 ; Finkelstein, E. A., C. J. Ruhm et K. M. Kosa, 2005 Drewnowski, A., 2007). En effet, ces produits sont issus de matières premières agricoles se prêtant facilement à l’agriculture intensive ; ils peuvent être utilisés, après fractionnement, dans des processus industriels assez variés ; ils créent rapidement du plaisir en bouche ; ils sont souvent plus faciles à conserver, incitant aux achats en gros. La hausse de la part des lipides ou des glucides rapides dans les apports caloriques, observable dans tous les pays développés, s’explique donc en partie par les mutations technologiques des processus de fabrication de l’alimentation  [ 3 ] . Ainsi, au delà des particularités culturelles, les pratiques alimentaires sont partout dans le monde soumises aux mêmes dynamiques technologiques qui, partout, produisent les mêmes effets sur l’offre alimentaire. La logique industrielle homogénéisation-fractionnement-assemblage permet, à partir de variétés agricoles peu nombreuses, de produire des aliments au goût adapté aux marchés locaux (par la variation des arômes, des textures, etc.). Le marketing permet ensuite de combler les besoins symboliques propres à chaque segment de consommation (aliments plus ou moins prêts à l’usage, variations de l’emballage, etc.). La « diversité alimentaire » qui serait constitutive du modèle alimentaire français n’est donc en réalité pas spécifique à l’alimentation quotidienne des Français. Elle relève d’une dynamique d’innovation qui, dans tous les pays, propose à de larges pans de la population de passer d’une alimentation ordinaire peu diversifiée à une offre élargie… mais industrielle et riche en graisses, sucres, sel et additifs.

Donner leurs normes aux pratiques ?

Le concept de modèle alimentaire français n’est donc pas pertinent pour caractériser les pratiques quotidiennes des Français. Pour autant, il pourrait capturer un ensemble de normes relatives aux « bonnes » manières de manger, cette fois spécifiques à la France.

Cette question est discutée dans une Expertise scientifique collective sur les comportements alimentaires (ESCo CA ), menée en 2009-2010 par l’Institut national de la recherche agronomique ( INRA ) dans le cadre d’une collaboration avec la Direction générale de l’Alimentation (ministère de l’Agriculture). Dans la Section 1.1.4 de cette expertise, Sévérine Gojard, sociologue à l’ INRA , et Pascale Hébel, directrice du CREDOC , s’interrogent sur la réalité des différences culturelles qui pourraient être constitutives d’un modèle alimentaire français (ESCo CA , 2010). Elles notent que le modèle du proper family meal , un repas familial, non festif, et cuisiné, existe aussi en Angleterre, et plus encore dans les pays scandinaves. De même, si l’on considère les trois éléments proposés par J-P. Poulain (goût, convivialité, structuration des prises), alors la France se différencie assez peu de l’Italie, à laquelle nous avons d’ailleurs emprunté une partie de notre répertoire gastronomique. Une étude comparative entre la France et la Suède révèle de surcroît que la régularité des prises alimentaires est importante pour les Suédois, mais secondaire pour les Français, à l’inverse de la convivialité (Biltgard, 2010).

L’ESCo CA propose un état de la littérature scientifique sur les évolutions de chacune des composantes constitutives du modèle alimentaire français défini plus haut. Elle souligne la résistance de certaines normes alimentaires, comme la composition du repas en trois plats, la commensalité, la cuisine ou le repas familial. Ces normes alimentaires se sont cristallisées sur le temps long, marquant la convergence de la gastronomie (aristocratique puis bourgeoise) et de règles ordonnant les prises alimentaires dans les institutions (églises, armées, écoles), comme l’avait documenté Claude Grignon dès les années 1990 (Grignon, 1993). Mais l’ESCo CA souligne également l’écart croissant entre ces normes et les pratiques quotidiennes des Français (ESCo CA , 2010, p. 18-23). Les individus tendraient à choisir un « type » de repas dans un « répertoire » en fonction des contextes, alternant « repas convenables », conformes au « modèle du repas français », et repas « normaux » plus simples, et parfois pris seuls. S’inspirant des travaux de Claudine Marenco (1992), l’ESCo CA propose finalement de réduire le modèle alimentaire français à un « modèle de repas », envisagé comme une ressource activable à volonté. En ce sens, le modèle alimentaire français conserve une force normative, mais perd de sa pertinence descriptive. Et, puisque les pratiques évoluent en permanence, on peut penser que ce, ou plutôt ces « modèles de repas » et répertoires sont eux-mêmes appelés à évoluer. Loin d’être produites par une identité alimentaire caractérisée par des différences persistantes avec « les autres », les pratiques produisent les modèles culturels.

Le modèle alimentaire français est finalement construit sur la fiction d’un consommateur français moyen ou représentatif, aux pratiques elles-mêmes « moyennes ». L’agrégation de représentations et de pratiques individuelles et sociales qui étaient et restent hétérogènes, et l’usage de comparaisons de moyennes internationales soigneusement sélectionnées, n’aboutit in fine qu’à la production d’un artefact, et à une vision biaisée de la réalité.

Un concept politique

En dépit de sa faible assise scientifique, le concept de modèle alimentaire français s’est largement diffusé dans les discours politiques et économiques sur l’alimentation. De manière emblématique, le texte du Programme national pour l’Alimentation ( PNA ) , publié en février 2011 dans le cadre de la Loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche de 2010, fait de la défense du modèle alimentaire français la pierre angulaire des actions publiques en matière d’alimentation. Son introduction commence par l’affirmation de l’exceptionnalité culturelle du modèle alimentaire français :

Les Français ont toujours eu une relation privilégiée avec leur alimentation. Cette relation a profondément marqué l’histoire, la culture et le mode de vie de notre pays. Manger n’est pas seulement un acte fonctionnel, c’est un plaisir quotidien et partagé qui obéit à certaines règles : la convivialité, la diversité alimentaire, le respect d’horaires fixes et la structuration des repas autour de trois plats principaux. Ces règles définissent un modèle alimentaire français.

Puis, dans un raccourci saisissant, il est affirmé que « L’équilibre de ce modèle expliquerait pour partie qu’en France, seulement 14 % des adultes ont des problèmes d’obésité contre plus de 30 % aux États-Unis ». Cette affirmation se retrouve telle quelle dans un document de travail du CREDOC (Mathé et al., 2011, p. 3) qui compare les pratiques alimentaires et la qualité nutritionnelle de l’alimentation des Français et des Américains, à partir des données du CREDOC (2007) et du NHANES (2008). Sur la base de ces comparaisons, le rapport conclut que « les facteurs explicatifs d’un poids de l’obésité plus important [aux États-Unis] sont donc à rechercher : dans des comportements extrêmes de certains individus ; dans la rythmicité des prises alimentaires et la diversité alimentaire ; dans l’activité physique et la sédentarité et tout autre facteur environnemental ou génétique. »

L’ESCo CA mentionne pourtant que « les données portant sur les relations entre typologies alimentaires [par exemple, le régime méditéranéen, etc.] sont peu nombreuses en France et ne permettent pas d’appréhender clairement les particularités des relations entre alimentation “française” et santé » (ESCo CA , Section 1.4.1, 2010, contribution d’Emmanuelle Kesse, épidémiologiste). Les quelques études mentionnées ne traitent pas du modèle alimentaire français, mais font référence à des régimes alimentaires de type « méditerranéen », « occidental » ( western ), etc. L’ESCo CA reste également très prudente sur le lien entre déstructuration des prises (les grignotages, plus courants aux États-Unis) et santé, soulignant en revanche l’importance de facteurs comme la consommation de soda. France Bellisle, nutritionniste à l’ INRA (ESCo CA , 2.7.1) met l’accent sur la stimulation sociale à manger, maximale dans un contexte de convivialité. Sa contribution et d’autres soulignent qu’il existe des mécanismes puissants régulant la prise alimentaire, et que le problème se situe plutôt du côté des « stimuli de l’environnement qui peuvent déclencher une consommation en l’absence de besoin »  [ 4 ] .

Le texte introductif du PNA désigne ensuite le « péril jeune » menaçant ce modèle :

Face à la mondialisation et à l’uniformisation des habitudes alimentaires, le modèle français reste pour l’instant relativement préservé (…) Cependant, ce constat ne doit pas cacher la remise en cause croissante de ce modèle, notamment chez les jeunes (…) Cette dérive pourrait s’accélérer avec l’éclatement de la structure familiale traditionnelle et la mondialisation des modes de vie.

Puis vient l’affirmation définitive de la valeur du modèle, déjà revendiquée dans le domaine de la santé, réaffirmée pour le domaine économique :

Ce modèle alimentaire est pourtant l’un des moteurs les plus dynamiques de notre économie : la France est le premier producteur agricole de l’Union européenne et le second pour le chiffre d’affaires des industries agroalimentaires ( IAA ). Un changement de nos habitudes alimentaires se répercuterait donc sur notre agriculture et nos IAA . À titre d’exemple, si les Français mangeaient 5 fruits ou légumes par jour, il faudrait multiplier par trois la production nationale de fruits et légumes.

On note la petite pierre lancée dans le jardin du Plan national Nutrition Santé, qui recommande de manger « 5 fruits et légumes par jour », mais surtout la proximité d’usage avec le repas gastronomique des Français, conçu lui aussi comme un « instrument de défense des produits et du savoir-faire français sur les marchés mondialisés » (Csergo, 2016, p. 14).

Le modèle alimentaire français apparait finalement comme un instrument symbolique et politique à double usage : il défend l’agro-industrie française contre les initiatives institutionnelles ou citoyennes qui mettraient en question les liens entre la qualité nutritionnelle de la production agro-industrielle et l’évolution de la santé nutritionnelle de la population ; il permet de souligner l’excellence de l’alimentation des Français en termes de qualité et de performance économique. Ceci permet finalement de limiter les possibilités de redéfinition radicale de ce qu’est la qualité de l’alimentation et de ce que pourrait être une offre alimentaire de qualité au quotidien .

par Fabrice Etilé , le 21 novembre 2017

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Aller plus loin

–   Biltgard, T. (2010), « What It Means to “Eat Well” in France and Sweden », Food and Foodways , 18, p. 209-232. –   Bonneuil, C. et F. Hochereau (2008), « Gouverner le “progrès génétique”. Biopolitique et métrologie de la construction d’un standard variétal dans la France agricole d’après-guerre », Annales. Histoire, Sciences sociales , nov.-déc., p. 1305-1340. –   Butault, J.-P. (2008), « La relation entre prix agricoles et prix alimentaires », Revue française d’économie , 23, p. 215-241. –   Bye, P. et A. Mounier (1981), « L’application des biotechnologies dans l’industrie agro-alimentaires : enjeux et impacts », Revue d’Économie industrielle , 18, p. 192-199. –   Csergo, J (2016), La gastronomie est-elle une marchandise culturelle comme une autre ? , Éd. Menu Fretin. –   Cutler, D. M., E. L. Glaeser et J. M. Shapiro (2003), « Why Have Americans Become More Obese ? », The Journal of Economic Perspectives , 17, p. 93-118. –   Ducrot, P., Méjean, C., Bellisle, F., Alles, B., Hercberg, S. et Péneau, S. (2016), « L’adéquation au modèle alimentaire français est associée à un statut pondéral plus faible dans un large échantillon de population générale », Nutrition clinique et métabolisme , 30 (3), p. 270-271. –   De Garine, I. (1979), « Culture et nutrition », Communications , 31 (1), p. 70-92. –   De Garine, I. (1980), « Une anthropologie alimentaire des Français ? », Ethnologie française , p. 227-238. –   Drewnowski, A. (2007), « The real contribution of added sugars and fats to obesity », Epidemiologic Reviews , 29, p. 160-171. –   Etiévant, P., Bellisle, F., Dallongeville, J., Etilé, F., Guichard, E., Padilla, M. et Romon-Rousseaux, M. (2010), Les comportements alimentaires. Quels en sont les déterminants ? Quelles actions, pour quels effets. Expertise scientifique collective, INRA , Paris, INRA . –   Feillet, P. (dir.) (1988). Aliments et industries alimentaires : les priorités de la recherche publique , Paris, INRA , p. 40-52. –   Finkelstein, E. A., C. J. Ruhm et K. M. Kosa (2005), « Economic causes and consequences of obesity », Annual Review of Public Health , 26, p. 239-257. –   Fischler, C. et Masson, E. (2008), Manger : Français, Européens et Américains face à l’alimentation , Paris, Odile Jacob. –   Grignon, C. (1993), « La règle, la mode et le travail : la genèse sociale du modèle des repas français contemporains », in Aymard, Grignon et Sabban (dir.), Le Temps de manger, alimentation, emploi du temps et rythmes sociaux , Paris, MSH / INRA , p. 275-323. –   Hébel, P., et Recours, F. (2007), « Effets d’âge et de génération : transformation du modèle alimentaire », Cahiers de nutrition et de diététique , 42 (6), p. 297-303. –   Herpin, N. et D. Verger (2008), Consommation et modes de vie en France. Une approche économique et sociologique sur un demi-siècle , Paris, La Découverte. –   Larochette, B. et Sanchez-Gonzalez, J. (2015), « Cinquante de consommation alimentaire : une croissance modérée, mais de profonds changements », INSEE Première, 1568. –   Mathé, T., Tavoularis, G., et Pilorin, T. (2009), La gastronomie s’inscrit dans la continuité du modèle alimentaire français, Cahier de recherche du CR É DOC , 267. –   Mathé, T., Francou, A., Colin, J., et Hebel, P. (2011) , Comparaison des modèles alimentaires français et états-uniens, Cahiers de Recherche du CR É DOC , 283. –   Marenco, C. (1992), Manière de table, modèles de mœurs , Éditions de l’ ENS -Cachan. –   Naulin, S. (2012), « Le repas gastronomique des Français : Genèse d’un nouvel objet culturel », Sciences de la société , 87, p. 8-25. –   Oberlander, L., Disdier, A. C., Etilé, F. (2017), « Globalisation and national trends in nutrition and health : A grouped fixed‐effects approach to intercountry heterogeneity », Health Economics , 26(9), p. 1146-1161. –   Poulain, J. P. (2002), Manger aujourd’hui. Attitudes, normes et pratiques , Paris, Privat. –   Régnier, F., Lhuissier, A., et Gojard, S. (2006), Sociologie de l’alimentation , Paris, La Découverte.

Pour citer cet article :

Fabrice Etilé, « La culture du repas », La Vie des idées , 21 novembre 2017. ISSN : 2105-3030. URL : https://laviedesidees.fr/La-culture-du-repas

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[ 1 ]  L’auteur remercie Anne Lhuissier et Marie Plessz pour leurs suggestions bibliographiques et leurs relectures d’une vision préliminaire de cet article, et bien entendu Thomas Vendryes et l’équipe de La Vie des idées pour leur travail de relecture critique et d’édition.

[ 2 ]  L’exemple est tiré du documentaire Ces fromages qu’on assassine de J.-C. Deniau, et J. Santoni (Éditions Montparnasse). Les industriels ont explicitement pris pour modèle l’industrie pétrochimique. Pour une présentation plus détaillée des opérations de transformation appliquées notamment aux céréales, oléagineux et plantes sucrières, voir Feillet, P. (dir., 1988) ; Bye, P. et A. Mounier (1981).

[ 3 ]  Sur le lien entre globalisation et tendances nutritionnelles, voir Oberlander, L., Disdier, A. C., Etilé, F. (2017).

[ 4 ]  Ceci étant, une recherche récente sur la cohorte Nutrinet note que certaines composantes du modèle alimentaire français, comme le fait de prendre trois repas par jour, de manger à heures fixes, de prendre le temps de manger, de prendre son repas assis et de considérer le repas comme un moment de plaisir, sont négativement associées au surpoids. Aucune corrélation n’est détectée pour la commensalité ou le nombre de plats consommés au cours du repas (Ducrot et al., 2016).

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Les Français et les repas, une tradition qui perdure

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À la cantine, au restaurant, à domicile… Quoi de mieux pour apprécier de bons produits que de prendre son temps ? Selon le dernier classement de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), les Français seraient les champions du monde de temps passé à table. Analyse de ce rituel.

Les habitudes alimentaires évoluent, mais dans l'Hexagone, peu de citoyens dérogent au rituel du repas. Les Français consacrent 2 heures par jour en moyenne à boire et à manger, ce qui les hissent à la première place, juste au dessus de l'Italie.

Les mangeurs les plus rapides sont les Américains : ils ne s'accordent en moyenne qu'une heure par jour pour boire et manger.

Le repas, un moment clé de la journée

« La table est le pivot autour duquel tourne la civilisation » , aimait à rappeler Talleyrand, diplomate français du XVIIIe siècle. Cette citation est encore valable en 2018 en France, où « manger » ne se réduit pas seulement à s'alimenter : le repas s'inscrit dans un temps de convivialité et de partage. Un atout en matière de santé, puisque manger favoriserait la sensation de satiété et donc à perdre du poids.

Il existe cependant des variations en fonction du sexe, de l'âge et de l'origine sociale. Les jeunes ont ainsi tendance à passer moins de temps à table, privilégiant de nouveaux comportements tels que le « snacking », qui consiste à grignoter, à se déplacer en mangeant. Quant aux femmes, elles consacrent en moyenne moins de temps aux repas que les hommes.

La commensalité ou l'art de la convivialité

La commensalité est le fait de partager son repas avec un ou plusieurs convives. Depuis 2010, le repas gastronomique des Français figure au patrimoine culturel immatériel de l'Unesco, mais c'est en fait la dimension conviviale, le plaisir d'être ensemble qui sont mis en valeur au travers de cette appellation.

Temps fort de la journée, le repas constitue également un élément structurant de la vie en société puisqu'une grande majorité des habitants de l'Hexagone prend ses repas à des heures communes.

Plus d'informations sur l'étude de l'OCDE (en anglais).

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  1. Les repas en france

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  2. Les repas en France: Français FLE powerpoints

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  3. L'organisation des repas compréhensi…: Français FLE fiches pedagogiques

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  4. Chez Diana: Les repas en France

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  5. Les repas en France: Français FLE powerpoints

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  6. Les repas en france

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  1. Petit dialogue au restaurant

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  1. Les repas

    1. Qu'est-ce qu'on boit au petit-déjeuner ? 2. Comment s'appelle le repas de midi ? 3. Qu'est-ce qu'on mange avant le dessert ? 4. Qu'est-ce qu'on boit à la place du café le soir ?

  2. Sujet d'oral

    Le repas a perdu de son caractère religieux et est de moins en moins codifié dans les familles de la majorité des Français. De plus, la télévision nous détourne du rôle de partage du repas. Au lieu de se faire face, les convives font face à un écran. Ce dernier remplace débats et échanges.

  3. Les Repas En France

    Au dîner, les français prennent en général un repas léger. Ils mangent moins qu'au déjeuner. En été, c'est souvent de la salade et en hiver, de la soupe bien chaude en entrée. Le plat principal n'est pas très différent du repas de midi.

  4. Les repas français

    Le dîner. En général, le soir, on mange un repas complet, en famille ou au restaurant. Un repas complet français comprend généralement les plats suivants: Un apéritif. Un hors d'oeuvre ou une entrée. Un plat principal (avec de la viande, du poisson et des légumes) Une salade. Du fromage. (peut-être) un dessert. Un café (un express). 1.

  5. Le repas, un art français

    Le repas, un art français. Pour les Américains et les Européens, l'en-cas remplace le repas. Les Français, eux, s'adonnent massivement aux plaisirs de la table. Pourquoi cette singularité ?

  6. 37 plats français typiques et très appréciés (avec photos)

    Découvrez le cœur de la cuisine française avec ce guide complet! Plongez dans ces plats emblématiques, des entrées savoureuses comme le 'Foie gras' et le 'Cassoulet' aux desserts délicieux comme la 'Crème brûlée'.

  7. PDF les repas

    1. Qu'est-ce qu'on boit au petit-déjeuner ? 2. Comment s'appelle le repas de midi ? 3. Qu'est-ce qu'on mange avant le dessert ? 4. Qu'est-ce qu'on boit à la place du café le soir ? VRAI - FAUX : 1. On mange des tartines au déjeuner. 2. On commence le repas par un café. 3. On mange un fruit ou un yaourt en dessert. 4.

  8. Plats traditionnels français

    Situez sur une carte de France toutes les régions citées dans ce texte. Quels sont les plats traditionnels de votre pays. Parmi ces plats, lesquels connaissiez-vous ? Cherchez les recettes de ces plats et préparez celui qui vous semble le plus appétissant.

  9. Les Français et leur culture alimentaire : approche historique

    Les plaisirs de la table participent de la culture française et la renommée de sa cuisine a de longue date séduit les étrangers. Les goûts ont évolué, l'alimentation est devenue une industrie, mais le moment du repas garde en France toute son importance. Sommaire. La réussite de la cuisine française.

  10. Unesco : Tout savoir sur le repas gastronomique des Français

    Dans toutes les circonstances heureuses de leur existence, les Français se retrouvent autour d'un bon repas. Qu'il prenne la forme d'un « gueuleton » entre amis, d'un repas d'affaires ou d'un banquet, ce repas met l'accent sur la convivialité, l'humanisme de la table et le bien-être ensemble.

  11. Le Fle en fête

    Durée de la séquence: Objectifs communicatifs : Demander, expliquer, présenter un repas faire un sondage en classe. Objectifs linguistiques : Réviser les moments de la journée. Réviser et compléter le lexique sur les aliments. Les verbes : manger, boire et prendre. Les articles partitifs et la préposition de. Objectifs socioculturels :

  12. 7.4: La cuisine et les repas

    Lisez et écoutez ce texte : Les repas. Répondez aux questions selon ce que vous venez d'apprendre du texte : Qu'est-ce qu'on boit au petit-déjeuner ? Comment s'appelle le repas de midi ? Qu'est-ce qu'on mange avant le dessert ? Qu'est-ce qu'on boit à la place du café le soir ?

  13. À table ! Comment les Français mangent-ils

    Ce reportage explore les rapports, parfois sacrés, qu'entretiennent les Français avec l'art de la table. À travers des séquences filmées au cours de nombreux repas - repas de fête, repas quotidiens pris en famille, scènes de restaurants, café, cantine d'entreprise tant à Paris qu'en province - le réalisateur Francis Warin propose une ...

  14. Les différents repas des Français : que mange-t-on en France

    Quels sont les repas des Français ? Que mangent-ils au cours de la journée ? Le petit-déjeuner Le petit-déjeuner est un repas très important en France. Il est souvent constitué de produits sucrés : du pain avec de la pâte à tartiner (du Nutella ®) ou du beurre et de la confiture, des fruits ou un jus de fruit, des ...

  15. Inter II

    Pour le dîner, les Français mangent un repas plus léger qu'à midi. Les personnes de plus de 50 ans mangent souvent de la soupe et du fromage. Un Français sur dix mange des œufs le soir. On boit de l'eau ou du vin.

  16. ´Nourriture

    Les élèves regardent les images et disent ce que le garçon mange à chaque repas. Les élèves qui connaissent déjà l'emploi des articles partitifs devraient les….

  17. Les Français à table

    Les Français ne sont plus que 20 % à y pousser leur plateau. Pour 63 % des Français, le repas de midi coûte moins de 5 €. Manger moins cher, mais aussi manger plus vite.

  18. La Nourriture et les Repas (Food and Meals)

    Français English l'abricot abricot l'ananas pineapple l'apéritif ; l'apéro before-dinner drink and appetizer une assiette a plate une baguette a baguette une banane a banana le beurre butter un bifteck a steak le boeuf beef une boisson a drink une bouteille […]

  19. La culture du repas

    La reconnaissance patrimoniale du repas gastronomique des Français est l'aboutissement d'une histoire de 4 siècles qui vit la gastronomie être utilisée comme une marque de prestige par les nobles et les bourgeois, un instrument d'influence diplomatique par les rois et les présidents, un outil de promotion de la production ...

  20. Le repas (1/5) : Manger ensemble

    Première étape d'une semaine entièrement consacrée au repas. Aujourd'hui, pourquoi passons-nous à table ? Notre invité, Claude Fischler, est sociologue de l'alimentation et auteur notamment de Les alimentations particulières : mangerons-nous encore ensemble demain ? (Odile Jacob, 2013).

  21. Les Français et les repas, une tradition qui perdure

    Les habitudes alimentaires évoluent, mais dans l'Hexagone, peu de citoyens dérogent au rituel du repas. Les Français consacrent 2 heures par jour en moyenne à boire et à manger, ce qui les hissent à la première place, juste au dessus de l'Italie.

  22. Pourquoi les repas de famille nous réjouissent-ils autant qu'ils nous

    Les repas collectifs sont hautement problématiques, dangereux, imprévisibles : caché au milieu des plats circule comme un pharmakon, une énergie agissant comme remède et poison tout à la fois.

  23. Culture générale et expression, Thème 2025

    Huit chapitres organisés autour du nouveau thème de BTS, avec les rubriques suivantes : • Construire ses connaissances: un cours avec un zoom consacré à un film ; • Enrichir son lexique; • Enrichir sa culture générale: pour explorer des sites afin d'enrichir ses références, indispensables dans la rédaction de l'essai ; • S'entraîner à l'examen: la méthodologie et une ...

  24. Décrivez les repas français.

    Le petit déjeuner: Les français mangent des tartines, des céréales et des fruits. Ils boivent du café, du lait ou du jus de fruits. Le déjeuner: Ils mangent des sandwiches, des grillades ou des salades. Le goûter: Ils boivent du café ou du thé.