Dictionnaire de philosophie en ligne
Faire une conclusion
La conclusion est l’ultime moment d’un devoir de philosophie. Cet article explique à quoi sert la conclusion, quelles sont ses différentes étapes, et les erreurs à éviter. Il fournit également un exemple de conclusion rédigée.
À quoi sert la conclusion ?
La conclusion est la dernière étape d’une dissertation ou d’un commentaire de texte. Elle sert à résumer votre devoir et à donner votre réponse définitive à la problématique .
En introduction , vous avez exposé un problème philosophique. Au cours du développement, vous avez étudié ce problème. En conclusion, vous lui apportez une solution.
Les étapes de la conclusion
La conclusion comporte 3 étapes indispensables, et une étape facultative (voire déconseillée) :
- rappel du problème abordé
- résumé de votre raisonnement
- exposé de votre réponse finale
- ouverture (facultative)
Rappeler la problématique
Votre conclusion donne la solution d’un problème. Mais lequel déjà ? Après avoir lu toute la copie, le correcteur n’a probablement plus à l’esprit votre problématique exacte. C’est le moment la rappeler.
Résumer votre raisonnement
Autrement dit, rappelez le plan que vous avez suivi. Bien sûr, vous l’aviez annoncé en introduction, mais ce n’est pas une redite. En intro, vous annonciez le programme à venir. Maintenant, vous repassez le film de ce qui s’est déjà passé.
Vous savez précisément ce que vous avez dit et ce que contient votre copie. Vous avez une vue complète sur votre devoir. Synthétisez l’essentiel de chaque grande partie et montrez comment les idées s’enchaînent vers votre réponse au problème.
Exposer votre réponse
Vous allez dire au correcteur quel est le message central de votre copie, celui qu’il doit retenir. Vous allez donner de façon claire et explicite votre solution à la problématique. C’est à dire comment vous dénouez la difficulté intellectuelle discutée dans votre devoir.
Cette étape n’est pas toujours bien distincte de la précédente lorsque l’on rédige. Résumer le raisonnement est souvent déjà une façon de présenter votre résultat final. Mais même si les deux étapes sont souvent entremêlées, il ne faut pas oublier qu’on peut les séparer. À vous de voir ce qui vous correspond le mieux.
Ouvrir (facultatif et déconseillé)
Certaines méthodologies ajoutent une dernière étape : l’ouverture. Selon elles, la conclusion peut « ouvrir » vers d’autres problèmes ou d’autres thématiques. On relance alors la réflexion dans une nouvelle direction. Cette étape facultative est notoirement difficile.
De son coté, Dicophilo déconseille très fortement l’ouverture. L’ouverture pose des problèmes pratiques et conceptuels lourds, qui devraient décourager d’en faire. Pour plus de détails, voir l’article : Faire une ouverture (ou pas) .
Les erreurs à éviter dans sa conclusion
Conclure en fin de 3e partie . On peut être tenté de faire un bilan du devoir en fin de 3e partie. Parce qu’on adhère aux idées exprimées en fin de copie, on les présente comme une réponse au problème. Cela revient à tuer votre conclusion. Elle n’aura plus rien à dire, puisque vous avez déjà conclu. Et puisque vous devez faire une conclusion, vous allez vous répéter. Dommage.
Ajouter de nouveaux éléments . La conclusion conclut , elle clos le devoir. Elle n’ajoute rien de nouveau à la copie. Il est strictement interdit d’insérer des exemples ou des arguments à cette étape. La conclusion ne sert pas à débattre ou à infiltrer une idée qu’on aurait oublié pendant le développement.
Ne pas conclure . Vous devez affirmer clairement votre solution à la problématique. Rester indécis, vague, ou flou n’est pas une bonne stratégie. Soyez limpides : le correcteur doit comprendre quelle est votre idée centrale. Soyez affirmatifs : ce n’est plus le moment de prendre des précautions et d’utiliser le conditionnel. Assumez vos idées.
Copier-coller votre introduction. Comme la conclusion, l’intro présente le problème et expose le plan. Mais reprendre telle quelle votre introduction n’est pas souhaitable. Rédiger votre copie a fait évoluer votre vision des choses et vous donne une vue nouvelle sur votre travail. Profitez-en. D’autant que le correcteur n’appréciera pas de lire deux fois la même chose.
Comment faire une bonne conclusion ?
Il est difficile de faire une bonne conclusion si le reste du devoir est brouillon ou hésitant. La conclusion se construit d’abord en suivant la méthode tout au long de la copie. Il faut en particulier :
- Identifier clairement le problème posé
- Organiser sa réflexion sous la forme d’un plan détaillé
- Suivre son plan tout au long de la rédaction, sans dévier
- S’assurer que sa réflexion conduise à une solution du problème
En somme, il faut savoir ce qu’on dit, pourquoi on le dit, et comment on le dit. Si vous comprenez ce que vous avez fait dans votre devoir, vous pourrez résumer votre travail en conclusion.
Exemple de conclusion
Cet exemple est tiré d’un devoir de CAPES (le concours pour devenir prof de philo). Il est forcément plus complexe qu’un exemple issu d’un devoir de lycée, mais Dicophilo n’a malheureusement pas de bonne copie de lycée sous la main.
Sujet : L’interprétation est-elle sans fin ?
Rappel de la problématique :
Nous sommes partis d’un constat étonnant. L’interprétation semble structurée par une fin qui explique pourquoi on interprète et quand on peut arrêter l’interprétation. Pourtant, on peut continuer à interpréter même lorsque cet objectif a été atteint. Le caractère structurant de la fin (but et arrêt) nous a ainsi semblé douteux.
Résumé des 2 premières parties :
Nous avons vu qu’il faut en réalité distinguer deux types d’interprétations. Une qui va vers la compréhension, comme fin interne susceptible d’être atteinte. Une autre qui part de la compréhension, et qui peut se poursuivre indéfiniment tant qu’elle reste cohérente et respecte des critères de méthode.
Résumé de la 3e partie :
Ces deux interprétations sont structurées par la compréhension : soit comme finalité réelle, soit comme idéal régulateur.
Réponse finale :
Ce qui structure l’interprétation, ce n’est pas la fin comme nous l’avions cru. C’est la compréhension qui joue ce rôle. Cela n’empêche pas la pratique de l’interprétation de se répéter à chaque époque. En ce sens et en ce sens uniquement, l’interprétation est « sans fin » : elle recommence sans cesse.
La reprise du plan n’est pas flagrante. Ici, on rappelle ce qu’a apporté chaque grande partie, mais uniquement pour amener vers notre réponse. L’enchaînement résumé / réponse est fluide.
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- Dissertation
Conclusion d’une dissertation : comment la rédiger ?
Publié le 29 novembre 2018 par Justine Debret . Mis à jour le 7 décembre 2020.
La conclusion d’une dissertation est un élément très important, car il s’agit de la dernière partie lue par votre examinateur.
Bien qu’elle puisse être facultative pour les dissertations juridiques, elle est en générale obligatoire dans la plupart des domaines d’études (littérature, économie, sciences politiques, histoire, …).
Conseil en or … Faites relire et corriger votre dissertation avant de la rendre. Les fautes sont lourdement pénalisées.
Table des matières
La conclusion d’une dissertation : à quoi sert-elle , les différentes parties d’une conclusion de dissertation, exemple complet de conclusion de dissertation, présentation gratuite.
Le rôle de la conclusion d’une dissertation est de clore le débat en répondant aux problèmes posés en introduction et de proposer un élargissement du sujet.
Elle doit être structurée et claire.
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La conclusion d’une dissertation est une synthèse du développement. Il faudra clairement indiquer la réponse à la problématique de l’introduction.
La conclusion d’une dissertation est donc composée de plusieurs éléments :
- Le rappel de la problématique.
- Le bilan (synthèse) des arguments des parties du développement.
- La réponse à la problématique de l’introduction.
- Une ouverture.
Les exemples suivants répondent au sujet « être libre, est-ce faire ce que l’on veut ? ».
1. Le rappel de la problématique
Il est nécessaire de rappeler la problématique de départ au lecteur. Elle a été dévoilée en introduction et il est donc nécessaire de la mentionner une dernière fois en conclusion.
2. La synthèse des arguments dans une conclusion de dissertation
Il s’agit du bilan de la dissertation. Vous devez brièvement reprendre les conclusions que vous avez faites dans votre développement.
Exemple de synthèse des arguments
3. la réponse à la problématique dans une conclusion de dissertation.
Dans la conclusion, il vous faut aussi formuler votre réponse à la problématique posée en introduction.
4. L’ouverture dans une conclusion de dissertation
L’ouverture d’une conclusion de dissertation permet de situer le sujet dans une perspective plus vaste. Elle montre que, même si vous avez répondu au sujet, vous n’avez pas tout résolu concernant le thème. Il s’agit de prolonger votre réflexion de manière subtile, c’est-à-dire qu’il faut éviter de poser une question ou de finir par une citation banale.
Voici un exemple de conclusion de dissertation.
Sujet : Etre libre, est-ce faire ce que l’on veut ?
Nous avons donc interrogé le concept de liberté chez l’être humain.
L’Homme semble tout d’abord être un individu « libre » qui place sa raison au fondement de ses jugements et actions. Il semble posséder une liberté qui lui permet d’être responsable de sa personne ainsi que de ses actes de manière rationnelle. Or, l’Homme est aussi un individu complexe qui finalement se révèle être contrôlé par des entités qui sont supérieures à sa propre volonté rationnelle et qui la contrôlent. En effet, sa nature (par les désirs et instincts), son psychisme (par l’Inconscient) et la société (grâce à l’éducation) sont des éléments qui le régissent et donc entrave la liberté personnelle du sujet.
L’Homme semble donc s’illusionner sur sa capacité à désirer ou prendre des décisions rationnelles librement. Par conséquent, la question de la responsabilité de l’Homme se pose quant à son caractère coupable lorsqu’il commet des actes immoraux puisqu’il semble n’être pas libre et maître de sa propre volonté.
Ainsi, il est possible de s’interroger sur la responsabilité des terroristes quant à leurs actes. Les frères Tsarnaev sont considérés comme étant responsables des attentats qu’ils ont commis le 15 avril 2013 lors du Marathon de Boston. Toutefois, on peut se demander s’ils étaient libres et conscients de leurs actions ou non.
Vous pouvez utiliser cette presentation pour vos cours ou comme pense-bête.
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Debret, J. (2020, 07 décembre). Conclusion d’une dissertation : comment la rédiger ?. Scribbr. Consulté le 23 octobre 2024, de https://www.scribbr.fr/dissertation-fr/conclusion-dissertation/
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Justine Debret
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Rédaction de la conclusion d’une dissertation de philo en A/L
- Prépa Littéraire
- Philosophie
- 23 janvier 2022
- Thomas Brandizi
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Major Prépa > Académique > Philosophie > Rédaction de la conclusion d’une dissertation de philo en A/L
L’épreuve de philosophie est très souvent redoutée par les préparationnaires. Nécessitant à la fois des connaissances précises et des qualités de réflexion, il s’agit sans conteste d’une épreuve difficile. Cependant, comme pour toutes les disciplines au programme des épreuves du concours, il est possible de s’y préparer et d’en apprendre les codes. C’est ce que nous allons voir aujourd’hui en étudiant la dernière étape clé de la dissertation : la conclusion. L’étape de l’introduction est abordée dans un article précédent, que nous t’invitons à consulter juste ici !
La conclusion
La conclusion est la dernière partie de ta production. À l’inverse de l’introduction, c’est la dernière impression laissée à ton correcteur. Elle est tout aussi importante que la première. La conclusion peut être découpée en quatre étapes. Le résumé rapide de ton cheminement de pensée. La résolution partielle du problème posé initialement. Les limites à la réponse apportée et les points qui ne sont pas résolus. Et pour finir, l’ouverture.
Le résumé du parcours
Le but de cette étape est de synthétiser ta pensée. Tu dois rappeler le problème initial et comment tu en es arrivé à ta problématique. Une fois que cela est fait, il faut résumer brièvement les arguments de tes sous-parties. Cela doit être fait de manière logique et chronologique, conformément à ton développement. Il ne se s’agit pas de répéter ce que tu as dit précédemment, mais de simplifier au maximum.
La personne qui lit ta copie doit pouvoir retrouver les principaux arguments des sous-parties de ton développement. Ces derniers ne doivent pas pour autant être énoncés sous forme de liste. Ils doivent être reliés les uns aux autres par une phrase de transition. Le plus difficile est de résumer ta pensée sans en faire trop et sans oublier des éléments. Pour faire face à ce problème, le mieux est de t’entraîner. Mais aussi de profiter des contractions de texte, elles permettent de restituer une pensée complexe en quelques mots.
La résolution partielle du problème
Maintenant que ta pensée est résumée, il faut montrer que ta réflexion a été utile. Pour ce faire, le mieux est d’apporter une réponse au problème posé. Ou plus simplement d’y répondre en quelques mots. Il est important de montrer que tu as progressé par rapport au début de ta copie. Des solutions doivent être proposées. Elles doivent permettre de s’affranchir des tensions, paradoxes et barrières mis en avant dans l’introduction. Il faut cependant rester modéré dans les réponses proposées, nous allons voir pourquoi.
Les limites aux réponses apportées
Il est important de ne pas être dogmatique en philosophie. Tout se discute et peut être rediscuté. En ce sens, répondre de manière définitive à une question serait contre-productif. De plus, cela serait aller à l’encontre des valeurs de la discipline. Pour éviter cela, il est important de nuancer les réponses apportées à la question. Certes il faut montrer que tu as avancé dans ta réflexion, mais que tout n’est pas terminé.
Après avoir proposé des réponses, montrer que certaines parties de la question restent floues est une bonne idée. Plus simplement, il faut montrer que certaines réponses sont difficiles à mettre en pratique. Qu’elles ne coïncident pas forcément ensemble, même si indépendamment, elles semblaient pertinentes. Ou encore qu’elles semblent avoir une portée ou une durée limitée dans le temps. D’autres justifications sont évidemment recevables, elles dépendent principalement des problèmes et des solutions proposées. Faire cela montre non seulement que tu es humble, mais aussi que tu as compris le sujet et le but de l’exercice.
L’ouverture
Tout comme l’accroche, elle n’est pas indispensable. Cependant elle permet de finir sur une bonne note et d’apporter une dernière touche d’originalité avant de terminer. C’est en quelque sorte une ultime façon de faire la différence et de se démarquer par rapport aux autres. En philosophie, une ouverture est souvent une question connexe au sujet. Connexe est un terme véritablement essentiel. Car l’ouverture doit ouvrir sur une thématique proche de la question.
Elle ne doit pas être une question que tu n’as pas eu le temps de traiter ou que tu aurais aimé traiter. C’est un véritable nouveau problème, qui n’était pas soulevé directement par ta problématique, mais qui, en revanche, aurait tout de même apporté un éclairage sur la question de départ. Pour trouver l’ouverture, il est bon de partir des limites précédemment évoquées. Puis d’en mettre une en avant, en montrant qu’une interrogation plus précise autour de cette limite aurait été utile. Bien évidemment, il existe des centaines de façons de trouver une ouverture. L’important étant de véritablement ouvrir vers un sujet connexe et pas vers une faille de ton travail.
En guise de mise en pratique de ces éléments théoriques, voici un exemple de conclusion de dissertation de philosophie
« En définitive, le besoin de connaître la vérité peut être assouvi. Mais celui de la chercher, quant à lui, ne peut pas l’être. En effet, le besoin de vérité est tellement fort chez l’Homme qu’il est vital, à la fois parce qu’il est inhérent à sa nature, et parce qu’il cherche à tout prix à le satisfaire. Mais c’est justement le fait d’assouvir ce besoin qui finit par déshumaniser l’Homme. Que ce soit lorsqu’il agit comme une machine, lorsque ce besoin tourne à l’obsession et à la folie, ou, tout simplement, lorsque l’Homme, être pensant, arrête de penser pour se complaire dans ses acquis. De fait, si nous pouvons assouvir en partie notre soif de connaissances, le besoin de chercher la vérité est à jamais inassouvissable pour celui qui se considère véritablement comme un homme toujours pensant. »
Clarté de la copie
Comme dans toutes les autres matières, il est impératif de soigner son écriture. D’autant plus lorsqu’il s’agit de la première et de la dernière impression que tu laisses au correcteur. Il faut soigner aussi bien la grammaire et l’orthographe, que la qualité de la graphie. Pour exprimer avec clarté sa pensée, il est plus facile d’utiliser des phrases courtes, mais précises. Il ne faut pas non plus hésiter à utiliser des phrases simples. Ce qui est clair et évident pour toi ne l’est pas forcément pour celui qui te corrige. S’exprimer avec clarté au moment de la présentation et de la synthèse de ta pensée est capital.
La présentation doit aussi être irréprochable et soignée. Faire des alinéas pour mettre en avant ta problématique et ton annonce de plan est conseillé. Il ne faut pas non plus hésiter à sauter des lignes, pour différencier l’introduction et la conclusion.
Des solutions pour progresser
Plusieurs solutions existent pour avoir des exemples plus concrets de ce que peut être une bonne introduction ou une bonne conclusion. Tu peux par exemple consulter les très bonnes copies mises en ligne sur notre site Internet. Ou encore consulter les rapports de jurys, de l’ENS et de la BCE, mais aussi pourquoi pas ceux de l’agrégation. L’introduction et la conclusion sont d’ailleurs régulièrement abordées. Enfin, pour progresser, il faut tenir compte des remarques de tes professeurs sur tes introductions et conclusions.
Tu es maintenant prêt pour bien réviser tes derniers concours blancs ! Un point de méthode est toujours utile avant d’entamer la période finale de l’année qui précède les concours. N’oublie pas de soigner ton orthographe et ta grammaire. Elles sont capitales dans ces parties de l’exercice. Bon courage pour tes révisions et pour tes épreuves !
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Cet article est un résumé des principales étapes de la méthodologie de la dissertation de philosophie. Vous pouvez également retrouver la méthode en vidéos ici.
Le travail au brouillon :
- Commencez par analyser le sujet.
Pour faire une bonne dissertation, il faut d’abord bien comprendre la question qui est posée. Commencez par analyser chaque terme du sujet : demandez-vous ce que signifient les mots employés, comment vous pourriez les définir, ce qu’ils évoquent, à quels concepts vous pouvez les associer et à quels aspects du cours ou à quels auteurs étudiés vous pouvez les rattacher.
Pour bien comprendre la question, essayer de la reformuler en n’oubliant aucun aspect important : cela vous permet de comprendre exactement ce qui est demandé afin de ne pas faire de hors-sujet ! C’est une des étapes les plus importantes de la méthodologie de la dissertation de philosophie.
- Trouver des idées.
Une fois que vous avez bien compris le sujet, il faut vous demander ce que vous pourriez répondre à cette question et surtout comment vous pourriez défendre vos réponses, c’est-à-dire les argumenter, les justifier. Mais, vous ne devez pas vous contenter d’une seule réponse : il faut que vous vous demandiez quelles objections on pourrait vous faire, comment on pourrait envisager les choses autrement, etc. Il s’agit de dialoguer avec vous-mêmes !
En fait, vous devez trouver quels arguments permettraient de défendre les deux réponses possibles (oui et non) : l’objectif est de comprendre la complexité de la question, autrement dit de saisir pourquoi elle pose un problème qui ne permet pas de donner une réponse unique et définitive. En d’autres termes, vous devez comprendre pourquoi elle suscite un débat !
Pour trouver des idées, il faut réfléchir ! Mais vous pouvez aussi vous référer au cours, aux auteurs étudiés, vous pouvez également analyser des exemples, des références littéraires ou cinématographiques, etc.
- Construire la problématique.
Une fois que vous avez trouvé suffisamment d’idées, vous devez essayer de formuler précisément le problème que soulève ce sujet. Une problématique, en philosophie, c’est ce qui permet de comprendre pourquoi on ne peut pas répondre de manière immédiate, unique et définitive à la question qui est posée. Si cela n’est pas possible, c’est parce que la question posée suscite un débat qui oblige à envisager plusieurs éléments de réponse pour comprendre la complexité de la réalité évoquée.
Pour construire la problématique, il faut suivre trois étapes :
Commencez par énoncer et expliquer brièvement la réponse la plus évidente que l’on pourrait donner à cette question. Cette réponse correspond le plus souvent au sens commun : ce que l’on pense spontanément sans avoir réfléchi à la question.
Expliquer ensuite quelle objection on pourrait faire à cette première thèse : vous pouvez vous appuyer sur un exemple que vous analyserez brièvement. Cette objection permet de faire surgir la dimension problématique en montrant que la réponse n’est pas aussi simple et évidente que l’on pouvait le penser, parce qu’une difficulté surgit. Utilisez des définitions des termes du sujet.
Ensuite, vous présentez une nouvelle objection à la thèse précédente en vous appuyant sur des définitions et un exemple.
- Construire le plan.
Votre plan doit comporter obligatoirement trois parties : les deux premières correspondent aux deux premières étapes de votre problématique.
La première partie expose de manière détaillée la réponse la plus évidente, immédiate que l’on peut donner au sujet : cette réponse correspond le plus souvent au sens commun. Il s’agira donc d’expliquer pourquoi on peut être amené à penser cela.
La deuxième partie expose les objections que l’on peut faire à cette thèse immédiate : cette deuxième partie est plus « philosophique » parce qu’elle présente un raisonnement plus approfondi.
La troisième partie approfondit encore le raisonnement en apportant une nouvelle idée : CE N’EST PAS une synthèse, c’est-à-dire un mélange des deux premières parties. Il s’agit de défendre la thèse avec des arguments plus forts qui résistent aux objections de la deuxième partie.
Par exemple : pour le sujet « peut-on forcer quelqu’un à être libre ? », la troisième partie explique pourquoi on peut dire, à la fois, que la liberté n’est pas compatible avec la contrainte (1 ère partie), et que la contrainte est nécessaire pour que les hommes deviennent libres (2 ème partie). La résolution de cette contradiction se trouve dans le concept d’autonomie. En effet, la vraie liberté consiste à être autonome, c’est-à-dire à être capable de se donner soi-même des règles, mais cette autonomie n’est pas innée : elle ne peut être développée que par l’intériorisation et la compréhension des contraintes. Autrement dit, l’homme ne peut devenir autonome qu’à partir du moment où il a d’abord été forcé à respecter des règles (rôle de l’éducation), règles qu’il est ensuite devenu capable de comprendre et de s’appliquer par lui-même grâce à sa raison.
Méthodologie de la dissertation de philosophie : La Rédaction
- L’introduction
L’introduction comporte deux parties :
Le premier paragraphe est la présentation détaillée de la problématique.
Le deuxième paragraphe est l’exposé rapide du plan que vous allez suivre : présentez rapidement l’idée principale de chaque partie.
- Le développement
Chaque partie doit commencer par l’annonce de l’idée principale que vous allez défendre dans cette partie, et elle doit se terminer par un rapide bilan de ce que vous avez montré dans cette partie. Par ailleurs, entre deux parties, vous devez faire suivre le bilan d’une transition qui doit faire apparaître une difficulté posée par l’idée que vous venez de défendre. Cette transition permet de montrer pourquoi il faut poursuivre la réflexion en envisageant une nouvelle réponse, ou une nouvelle idée.
Chaque partie doit comporter plusieurs arguments donc plusieurs sous-partie : au minimum deux ! Ces arguments peuvent être de plusieurs nature, mais ils doivent tous être précisément et clairement expliqués. Ce peut être : l’analyse d’une définition, une idée personnelle, une idée exposée en cours, une thèse développée par un auteur, l’analyse d’un exemple, la référence à un livre ou un film, ou tout autre œuvre culturelle.
Enfin, vous devez définir clairement chaque concept important que vous utilisez. La première partie doit contenir au moins la définition des termes importants du sujet, mais vous pouvez apporter de nouveaux concepts jusque dans la troisième partie : il faudra alors les définir.
- La conclusion
La conclusion comporte trois parties : 1. La reprise rapide de la question posée par le sujet et du problème qu’elle soulevait. 2. Le résumé de votre développement. 3. Une ouverture qui explique quelle nouvelle question votre raisonnement ouvre : il s’agit de montrer que la réflexion peut se poursuivre, éventuellement en faisant le lien avec une autre notion du programme.
J’espère que ce résumé de la méthodologie de la dissertation de philosophie vous aidera a bien commencé, vous trouverez encore davantage de conseils sur la page Méthode .
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La conclusion d’une dissertation de philo sert à résumer votre devoir et à donner votre réponse définitive à la problématique. Vous avez exposé un problème en introduction et avez étudié ce problème dans le développement.
La conclusion est la dernière étape d’une dissertation ou d’un commentaire de texte. Elle sert à résumer votre devoir et à donner votre réponse définitive à la problématique. En introduction, vous avez exposé un problème philosophique. Au cours du développement, vous avez étudié ce problème.
La conclusion d’une dissertation de philosophie est une synthèse du développement. Il faudra clairement indiquer la réponse à la problématique de l’introduction. Il est possible d’ajouter ensuite une ouverture qui propose une extension de la réflexion sur un autre angle du thème. Exemple de conclusion
Le rôle de la conclusion d’une dissertation est de clore le débat en répondant aux problèmes posés en introduction et de proposer un élargissement du sujet. Elle doit être structurée et claire.
Voici un article pour t'aider à rédiger une conclusion de dissertation de philosophie en prépa A/L, accompagné d'un exemple !
Les textes de dissertation philosophique, comme ceux de dissertation littéraire, se divisent en trois parties : l’introduction, le développement et la conclusion. Chacune de ces parties est constituée de plusieurs composantes.
La rédaction de conclusions dans vos dissertations de philosophie nécessite souvent de regarder des exemples concrets. Une conclusion réussie doit intégrer des éléments clés : rappel de la problématique, synthèse du raisonnement et une réponse claire à la question.
Méthodologie de la dissertation de philosophie : La Rédaction. L’introduction; L’introduction comporte deux parties : Le premier paragraphe est la présentation détaillée de la problématique. Le deuxième paragraphe est l’exposé rapide du plan que vous allez suivre : présentez rapidement l’idée principale de chaque partie.
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