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Comment rédiger une introduction de dissertation en histoire ? Exemple

Lors de la rédaction d'une dissertation d'histoire, la rédaction de l'introduction est souvent l'un des moments difficiles. Il est en effet souvent complexe de commencer une rédaction, sans toujours savoir comment orienter ses écrits ni ce que l'introduction doit contenir. Nous vous donnons ici quelques pistes pour rédiger une introduction efficace, concise, précise, contenant tous les éléments nécessaires pour annoncer le contenu de la dissertation.

Comment rédiger une introduction de dissertation en histoire ?

Credit Photo : Pixabay

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Les éléments de l'introduction

Comme toutes les introductions, l'introduction d'une dissertation doit intégrer les éléments suivants : -           Une phrase ou un paragraphe d'accroche -           Des éléments de cadrage spatio-temporels -           Une problématique rédigée et détaillée, qui sera le fil conducteur du devoir -           Un plan clair et défini, qui est annoncé précisément et donne la trame de la dissertation.

La phrase d'accroche est particulièrement importante dans une dissertation d'histoire. Elle donne le ton du devoir dès les premiers mots, tente de capter l'attention du lecteur et lui indique en quelques secondes ce à quoi il peut et doit s'attendre dans le devoir qu'il lit. Il est donc important d'éviter les phrases trop générales ou imprécises, sans lien précis avec le devoir. Un angle d'attaque stratégique est de choisir une citation historique (si possible se rapportant à l'époque dont traite la dissertation) qui peut avoir une résonance particulière à notre époque. On peut également choisir de faire un lien entre l'époque étudiée et l'actualité courante, montrant les parallèles dans l'histoire. Enfin, trouver des repères historiques est également souvent une bonne idée. Une dissertation sur l'époque du Général de Gaulle peut par exemple être introduite en mentionnant les célébrations du cinquantenaire de sa mort qui ont eu lieu en novembre 2020 à Colombey les deux Églises. Quoi qu'il en soit, une accroche pertinente est un excellent point de départ pour une dissertation historique, et évite de rentrer trop abruptement dans le vif d'un sujet qui peut sembler lointain (historiquement, socialement ou géographiquement).

De la même manière, les éléments de limitation spatiale et temporelle sont des éléments cruciaux qui doivent absolument être mentionnés dans l'introduction. Il est très important que le lecteur débute sa lecture de la dissertation en ayant les idées claires sur le cadre à considérer.

Si des termes techniques particuliers sont mentionnés dans le sujet ou dans la problématique, il est indispensable de les définir dès l'introduction.

Comment rédiger l'introduction

L'une des astuces principales relatives à la rédaction d'une introduction pour une dissertation d'histoire est… de ne pas la rédiger en introduction ! Cela peut paraître surprenant, mais une introduction rédigée après le corps de la dissertation est généralement plus percutante, plus précise, plus efficace. Cela évite également de devoir y apporter des changements si l'on procède à des modifications du plan pendant la rédaction, ce qui est fréquent.

Il est opportun de rédiger une trame de l'introduction au brouillon, en mentionnant les principaux éléments qu'elle contiendra, ainsi que des idées « en vrac », mais de ne pas la rédiger intégralement dès le passage à la rédaction. Y revenir plus tard est souvent bien plus judicieux et peut faire gagner un temps précieux.

L'annonce du plan doit être très claire. On peut néanmoins se contenter d'énoncer avec précision les grandes parties du devoir sans entrer dans un trop grand niveau de détail en annonçant l'ensemble des sous-parties. La problématique doit également être clairement mentionnée, de façon à indiquer au lecteur qu'il s'agit là du point central du devoir, auquel le rédacteur essayera d'apporter une réponse argumentée.

L'introduction doit être précise et efficace, suffisamment succincte pour conserver l'attention du lecteur, tout en donnant néanmoins assez d'informations.

Un exemple d'introduction

Imaginons un sujet «  Le Général de Gaulle et à sa prise de pouvoir en 1958  ». Une idée d'introduction pourrait être :

Le 15 mai 1958, Charles de Gaulle clamait «  Ce qui se passe en ce moment en Algérie (…) peut conduire à une crise nationale extrêmement grave, dit-il. Mais aussi ce peut être le début d'une sorte de résurrection. Voilà pourquoi, il pourrait m'être possible d'être utile encore une fois directement à la France  ». À partir de ce moment-là, son accession au pouvoir s'organise rapidement. Devenu président du Conseil, il fait approuver la Cinquième République par le biais d'un référendum historique, puis se fait très vite élire président de la République par plus de 80 000 grands électeurs.

La crise algérienne fait alors rage, et les moyens d'accession au pouvoir de Charles de Gaulle, s'ils semblent justifiés pour certains, sont démesurés du point de vue de ses détracteurs, et à la limite de la légalité. Nous nous interrogerons donc sur les moyens déployés par Charles de Gaulle pour organiser sa prise de pouvoir en 1958, et sur les enjeux légaux qui les entourent.

Dans une première partie, nous verrons quels ont été les moyens utilisés par le Général pour accéder au pouvoir, en décodant les différentes étapes de sa stratégie, et ses réussites. Nous verrons les cadres légaux qui ont été utilisés. Dans un second temps, nous montrerons les failles des systèmes choisis par De Gaulle, ainsi que les limites des mécanismes utilisés.

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Dissertation d'histoire : exemple d'une introduction et d'une conclusion détaillées

introduction dissertation sur les sources de l'histoire

Le sujet?: Romantisme et question des nationalités dans l’Europe du premier XIXe ?siècle

Introduction.

Accroche. Par exemple, sur le tableau de Delacroix Scène des massacres de Scio (ci-dessous). Ou sur le lien, autant reconstruit après coup qu’effectif au demeurant, entre l’opéra d’Auber La Muette de Portici et le soulèvement belge contre les Pays-Bas en 1830.

Analyse du libellé. Poser la question du lien possible entre un courant esthétique et une question d’ordre politique. Par nature, un mouvement artistique est traversé d’aspirations contradictoires, ce n’est pas une doctrine philosophique ou politique cohérente. Le romantisme a donc différents visages et connaît des évolutions qu’il faut mettre en évidence. Rappeler la double origine de l’idée nationale?: politique (héritage de 1789) et culturelle (effet d’une redécouverte ou fabrication d’identités nationales). Le romantisme est partie prenante au second levier, pas toujours au premier. Comment au fond caractériser la relation entre les deux faits?: le romantisme traduit-il en termes culturels la question nationale?? Lui apporte-t-il une coloration particulière?? Accorde-t-il toujours son appui à ses promoteurs et avec quelle efficacité?? Est-il, au fond, miroir ou levier des éveils nationaux??

Annonce et justification rapide du plan. Sur un tel sujet, on doit bien entendu faire la part des évolutions mais on n’est pas obligé d’avoir un plan strictement chronologique, car les deux données mises en relation n’ont pas la même temporalité et la période étudiée étant relativement brève, les situations se chevauchent.

Synthèse, en substance. Le romantisme a exprimé les aspirations nationales, il en a amplifié l’écho bien au-delà des cercles restreints des adeptes initiaux, mais il n’est qu’un facteur parmi d’autres?: seule l’action des États détermina les évolutions effectives. On le constate en 1830-1831, que ce soit en Grèce, en Belgique ou en Pologne, comme en 1848-1849 dans toute l’Europe. 

Ouverture. Par exemple sur l’importance croissante des interactions entre questions nationales et «?question sociale?» dans l’Europe de 1850-1914, avec en arrière-plan l’affirmation de courants intellectuels, artistiques et littéraires prenant bien plus en charge les réalités sociales que ne le faisait le romantisme.

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Accueil » Méthodologie » Comment rédiger une introduction en histoire ?

Comment rédiger une introduction en histoire ?

Augustin remond.

  • Méthodologie

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L’introduction est une étape cruciale dans la rédaction d’un commentaire , d’un mémoire ou d’une dissertation en histoire . Elle permet de poser les bases de votre argumentation et de capter l’attention du lecteur ou du correcteur.

À suivre découvrez nos conseils pour réussir votre travail, avec nos retours d’expérience de nos années passées en licence histoire.

Structurer au mieux son introduction

L’ introduction en histoire doit répondre à plusieurs règles, parfois variables en fonction de vos correcteurs et de la période étudiée. Dans le cas de cet article, nous nous consacrerons à une étude généraliste des attentes, afin de vous donner les éléments-clés de réussite de l’introduction .

La structure initiale à enregistrer est la suivante :

  • Définition du sujet
  • Contextualisation
  • Problématique
  • Annonce du plan

L’accroche est la première étape de votre introduction en histoire. Elle doit être percutante et originale pour attirer l’attention du lecteur dès les premières lignes. Pour cela, vous pouvez utiliser une citation, une anecdote, un chiffre clé, ou encore un fait historique marquant. L’objectif est de susciter l’intérêt du lecteur pour la suite de votre travail.

Présentation du sujet

La présentation du sujet est la deuxième étape de votre introduction en histoire . Elle permet de situer le lecteur dans le temps et dans l’espace, en expliquant le sujet, les termes du sujet et la chronologie des événements. Cette étape est essentielle pour structurer votre travail à venir et éviter les confusions.

La présentation du sujet doit être claire et concise . Vous devez éviter les digressions inutiles et les informations superflues qui alourdissent votre texte. Pour cela, vous pouvez vous appuyer sur des cartes, des graphiques ou des tableaux pour rendre votre propos plus clair et plus synthétique, dans le cadre d’un projet à réaliser chez vous. Il est en effet bien difficile de reproduire quelque chose lors d’un devoir sur table.

La contextualisation est la troisième étape de votre introduction en histoire. Elle permet de replacer votre sujet dans son contexte historique , économique, social ou politique. Cette étape est importante pour comprendre les enjeux et les implications de votre sujet, ainsi que les motivations des acteurs impliqués.

La contextualisation doit être pertinente et éclairante. Vous devez éviter les généralités et les banalités qui ne font que répéter ce que tout le monde sait déjà. Pour cela, vous pouvez vous appuyer sur des sources variées, comme des ouvrages spécialisés, des articles de presse ou des témoignages, pour apporter un éclairage original et nuancé sur votre sujet.

La problématique est la quatrième étape de votre introduction en histoire. Elle permet de définir le sujet de manière précise et d’exprimer la question centrale que vous allez traiter dans votre travail. La problématique doit être clairement formulée et bien définie pour guider votre réflexion et votre argumentation tout au long du travail.

La problématique doit être en lien direct avec le sujet et répondre à une question précise. Pour cela, vous devez vous poser les bonnes questions et définir les termes clés de votre sujet . Vous pouvez également vous appuyer sur des sources variées pour formuler une problématique pertinente et originale.

L’annonce du plan est la dernière étape de votre introduction en histoire. Elle permet de présenter brièvement les grandes parties de votre développement, en lien avec votre problématique. L’annonce du plan permet de donner une idée précise du plan de votre travail et de faciliter la lecture

Quelques règles pour votre introduction

Comme nous l’évoquions au début de notre article, l’introduction de votre commentaire ou de votre dissertation est essentielle. Il est primordial d’utiliser des méthodes simples pour faciliter sa rédaction et la rendre la plus cohérente .

Nous vous conseillons d’écrire chaque partie de votre introduction sur une feuille de brouillon et d’intégrer votre contenu. De cette manière, vous pourrez plus facilement identifier les éléments que vous devez rédiger, tout en perfectionnant vos transitions . Les plus complexes se trouvent souvent lors de l’annonce de la problématique et du plan. Attention, veuillez à les rendre les plus naturelles possible.

Lors de la définition du sujet, pour une dissertation notamment, il est essentiel de faire la relation entre tous les éléments de celui-ci. Prenons l’exemple de ce sujet : «  Comment les tensions entre les États-Unis et l’Union soviétique ont-elles façonné la politique mondiale après la Seconde Guerre mondiale ? « 

Les éléments-clés du sujet sont les suivants :

  • Union soviétique
  • Seconde Guerre mondiale
  • Politique mondiale
  • Tensions États-Unis et URSS

En plus de la définition académique de ces termes, il faut aussi prendre en compte les relations entre les éléments du sujet. Par exemple, le lien « et » entre les États-Unis et l’URSS implique de présenter chacun des deux pays indépendamment, mais aussi les liens qui existent entre les deux pays, notamment les « tensions ». À vous de résumer dans l’introduction, les raisons de ces tensions. Pour conclure sur ce sujet, les termes « façonné la politique mondiale » méritent également explication historique, notamment sur le fonctionnement post Seconde Guerre mondiale .

Pour ce qui concerne l’annonce de la problématique, nous vous conseillons de ne pas forcément la présenter sous forme d’une question. Vous pouvez annoncer votre problématique dans un paragraphe , en évoquant les hypothèses de réflexion que vous développerez dans votre plan. Tous les examinateurs ne sont pas partisans de cette pratique, à vous d’adapter cette méthode en fonction de vos professeurs et habitudes de rédaction.

Exercez-vous à faire des introductions en histoire

Voici deux exemples de sujet, avec la structure classique d’introduction dans le cadre d’une dissertation. Nous reviendrons dans un article futur sur les spécificités à intégrer dans une introduction de commentaire de textes . Avec ces deux exemples, exercez-vous à réaliser des introductions pertinentes peu importe le sujet historique. Cette structure est aussi bien applicable pour une dissertation de niveau lycée que de niveau licence.

Dans le cadre de votre dissertation, nous vous invitons à réaliser une introduction comprenant 700 à 1500 mots maximum . L’idée n’est pas de commencer votre développement et vos explications dans votre introduction. Avec cette structure bien définie, l’idée est de ne plus avoir à réfléchir sur la forme de votre introduction, et baser votre travail exclusivement sur le fond.

Nos exemples de sujets de dissertation

Premier sujet : Analysez l’impact de la décision Roe v. Wade sur les droits des femmes aux États-Unis.

Deuxième sujet : Comment les réformes de Clisthènes ont-elles transformé la démocratie athénienne au Ve siècle avant J.-C.?

Maintenant, entraînez-vous à réaliser des introductions, avec la structure que nous vous avons précédemment proposées :

Partagez nous vos conseils et pratiques directement en commentaire de cet article , pour que chacun puisse apprendre des expériences des autres.

Ouvrages pour développer vos compétences méthodologiques

Yannick Clavé, Méthodologie de la dissertation en histoire : Classes préparatoires, licence, concours , Ellipses, 2021

Pierre Saly, François Hincker, Marie-Claude L’Huillier, Jean-Paul Scot, Michel Zimmermann, Le commentaire de documents en histoire – 3ED NP , Armand Colin, 2017

Pierre Saly, François Hincker, Marie-Claude L’Huillier, Jean-Paul Scot, Michel Zimmermann, La diss ertation en histoire , Armand Colin, 2019

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  • 3. La naissance d'une critique érudite (XVIe-XVIIIe siècles)
  • 4. Sources et méthodes du « siècle de l'histoire » : le XIXe siècle
  • 5. La « grande transformation » des sources et des méthodes : le XXe siècle
  • 6. Bibliographie

HISTOIRE (Histoire et historiens) Sources et méthodes de l'histoire

  • Article mis en ligne le 16/01/2008
  • Modifié le 14/03/2009
  • Écrit par Olivier LÉVY-DUMOULIN

Pour comprendre les pratiques des historiens, deux notions clés s'avèrent indispensables. La première, les sources, appartient en propre aux professionnels de l'histoire ; la seconde, la méthode , est la clé de toutes les démarches de l'esprit.

Si faire de l'histoire consiste avant tout à rechercher et à critiquer les traces du passé que l'historien constitue en documents, il existe un lien indissociable entre les sources et la méthode. Une part essentielle du métier d'historien consiste à mettre en œuvre la bonne méthode de recherche, de critique et d'interprétation des sources. Ce travail correspond aux deux premiers des trois temps de l'entreprise historienne établis par Paul Ricœur, à savoir la transformation des documents en témoignage, la tentative d'explication et de compréhension et, enfin, la représentation historienne par le jeu de l' écriture . De l'Antiquité à nos jours, il ne s'agit pas seulement d'un développement chronologique mais aussi d'un itinéraire qui conduit des sources uniques aux sources quantifiables et du primat du témoignage oculaire à celui des documents écrits avant un retour aux sources orales avec l' histoire du temps présent . Sources et méthodes ne témoignent pas seulement de la technicité du métier d'historien, elles retracent, au niveau de la pratique, l'évolution des objectifs et de l'épistémologie de « l'opération historiographique » (Michel de Certeau).

Les sources de l'histoire dans l'Antiquité

Hérodote - Halicarnasse (Asie Mineure) - crédits : G. Nimatallah/ De Agostini/ Getty Images

Hérodote - Halicarnasse (Asie Mineure)

G. Nimatallah/ De Agostini/ Getty Images

En remontant à Hérodote (484 env.-env. 425 av. J.-C.), aux origines de la tradition occidentale, on est saisi par la variété des sources envisagées par le « père de l'histoire ». Pour écrire ses Histoires , ou l' Enquête , Hérodote recourt d'abord au regard. L'autopsie est, étymologiquement, ce qu'il a vu lui-même, son propre témoignage oculaire. Le regard prévaut sur tout, écrira Aristote et, lorsqu'il fait défaut, Hérodote fait appel à l'« akoè » (ouïe), ce qu'il recueille de la bouche de ses témoins. Ainsi, les sources d'information d'Hérodote rejoignent les interrogations contemporaines des historiens sur les sources orales et l'histoire du temps présent, territoires qui avaient été bannis tout au long des xix e et xx e  siècles, avec la professionnalisation progressive de l'histoire.

Évidemment, aujourd'hui tout lecteur relève l'excès de confiance, voire la crédulité d'Hérodote vis-à-vis des récits qui entremêlent la vie des hommes et les interventions divines. Mais l'embryon d'une méthode critique apparaît dans ses travaux lorsqu'il compare les versions phéniciennes, perses et grecques sur les origines des guerres médiques.

Thucydide - Athènes - crédits : Erich Lessing/ AKG-images

Thucydide - Athènes

Erich Lessing/ AKG-images

Cependant, la dimension critique s'avère beaucoup plus élaborée parmi les auteurs qui marquent l'évolution historiographique ultérieure. Quand Thucydide (460 env.-env. 400 av. J.-C.) se lance dans le récit de La Guerre du Péloponnèse , il se remémore son émerveillement d'enfant à l'écoute d'Hérodote afin de mieux critiquer l'absence de méthode dans l'établissement de la vérité. « Mythologue » selon Thucydide , Hérodote est un propagateur de mensonges, de faits incontrôlables. Par opposition, Thucydide, qui ne croit qu'à ce qu'il a vu ou critiqué au plus près, se condamne à une histoire du présent. Toutefois, son rapport aux sources se distingue des travaux ultérieurs, dans la mesure où les célèbres discours qui émaillent son récit, tel celui de Périclès en l'honneur des Athéniens tombés au cours de la première année du conflit, en 430 avant J.-C., sont autant de sources apocryphes sorties de sa plume pour mieux atteindre la vérité. En revanche, en établissant une chronologie adaptée à l'ensemble des cités grecques, le contemporain [...]

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  • Olivier LÉVY-DUMOULIN : professeur des Universités en histoire contemporaine, Institut d'études politiques, université de Lille-II

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  • APA (7 ème version)
  • Chicago Style

Olivier LÉVY-DUMOULIN. HISTOIRE (Histoire et historiens) - Sources et méthodes de l'histoire [en ligne]. In Encyclopædia Universalis . Disponible sur : (consulté le )

LÉVY-DUMOULIN, O.. HISTOIRE (Histoire et historiens) - Sources et méthodes de l'histoire . Encyclopædia Universalis . (consulté le )

LÉVY-DUMOULIN, Olivier. «  HISTOIRE (Histoire et historiens) - Sources et méthodes de l'histoire  ». Encyclopædia Universalis . Consulté le .

LÉVY-DUMOULIN, Olivier. «  HISTOIRE (Histoire et historiens) - Sources et méthodes de l'histoire  ». Encyclopædia Universalis [en ligne], (consulté le )

Article mis en ligne le 16/01/2008 et modifié le 14/03/2009

Thucydide - Athènes - crédits : Erich Lessing/ AKG-images

Hugues Capet

VISIOARS/ AKG-images

Autres références

HISTOIRE (notions de base)

  • Écrit par Philippe GRANAROLO

Tandis que la physique étudie le monde sensible ou la chimie la transformation de la matière, l’histoire (mot issu d’un vocable grec signifiant « enquête ») étudie... l’histoire. La plupart des langues européennes désignent également par un même mot l’étude et l’objet de l’étude. Est-ce là une imperfection...

LE RÔLE SOCIAL DE L'HISTORIEN (O. Dumoulin)

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AGNOTOLOGIE

  • Écrit par Mathias GIREL

Le terme « agnotologie » a été introduit par l’historien des sciences Robert N. Proctor (université de Stanford) pour désigner l’étude de l’ignorance et, au-delà de ce sens général, la « production culturelle de l’ignorance ». Si son usage académique semble assez circonscrit à la ...

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  • Dissertation

Introduction de dissertation

Publié le 28 novembre 2018 par Justine Debret . Mis à jour le 7 décembre 2020.

Table des matières

Les parties d’une introduction de dissertation, 1. l’amorce de l’introduction d’une dissertation, 2. l’énoncé du sujet de l’introduction d’une dissertation, 3. la définition des termes et reformulation du sujet dans l’introduction d’une dissertation, 4. la problématique de l’introduction d’une dissertation, 5. l’annonce du plan dans l’introduction d’une dissertation, exemple complet d’introduction de dissertation, présentation gratuite.

L’introduction d’une dissertation permet de poser le sujet et d’exposer le problème auquel vous allez répondre dans le développement.

L’introduction d’une dissertation ne doit pas être trop longue (10 à 15 lignes) et est censée s’adresser à un lecteur qui ignore le sujet.

Elle doit comporter :

  • une phrase d’accroche  (amorce) ;
  • l’énoncé du sujet ;
  • la définition termes et reformulation du sujet ;
  • une problématique ;
  • l’annonce du plan.

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introduction dissertation sur les sources de l'histoire

L’amorce ou entrée en matière se doit d’être originale et de susciter l’intérêt du lecteur. Vous pouvez utiliser un fait marquant, des statistiques, une citation ou un ouvrage.

Évitez absolument les amorces du type : « De tous le temps, les hommes se sont intéressés à… ».

Sujet  : Etre libre, est-ce faire ce que l’on veut ?

« Tous les Hommes naissent et demeurent libres et égaux », voici ce que promet la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen française établie en 1789, ainsi que la Constitution française de la Vème République de 1958.

Dans l’introduction de la dissertation, il faut bien évidemment introduire le sujet de la dissertation. S’il est constitué d’une citation, la citation doit figurer dans l’introduction avec le nom de l’auteur.

Ainsi, la « liberté » semble être une vertu naturelle et innée que l’être humain est en droit de posséder dès sa naissance. Etre « libre » signifierait « faire tout ce que l’on veut ». Toutefois, comme dans tout texte juridique, ce droit accordé à l’Homme n’est valable que si certains devoirs imposés sont respectés. La « liberté » est donc entourée de normes et de lois qui la définissent au sein d’une société démocratique.

Définir les termes du sujet permet d’expliciter le sens que l’on donne aux mots du sujet. Fournir des définitions précises vous permettra de définir un angle d’attaque particulier, car les mots peuvent avoir plusieurs définitions. Choisir une définition par terme du sujet vous permet d’éviter les malentendus.

On définit communément un être « libre » comme ayant le pouvoir de faire ce qu’il veut, d’agir ou non, et de n’être captif d’aucun devoir moral ou juridique. On peut donc lier la « liberté » à la seule « volonté » du sujet. Cette « volonté » pouvant être décrite comme le fait de « désirer » ou celui de « décider rationnellement » une chose. Toutefois, le « désir » peut sembler posséder un caractère coercitif qui rendrait toute liberté humaine impossible à atteindre.

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introduction dissertation sur les sources de l'histoire

Faites corriger votre document

Poser le problème est une étape essentielle, car la problématique régit l’ensemble de la dissertation. Le développement de la dissertation doit permettre de répondre à la problématique énoncée en introduction. Il s’agit de formuler le problème initial.

Il est donc nécessaire de se demander si l’Homme est un être libre capable de faire des choix rationnels ou s’il est esclave de lui-même et de ses désirs ?

Annoncer le plan permet de donner au lecteur un aperçu de la structure du document. Le plan de votre développement est jugé dès l’introduction et le lecteur peut immédiatement détecter le hors-sujet. Faites donc attention à bien définir le plan de votre dissertation.

Pour répondre à cette question, il est tout d’abord nécessaire de s’interroger sur l’Homme en tant qu’individu considéré comme libre et doté de raison. Puis, il convient d’étudier l’Homme comme un être prisonnier qui subit la contrainte et l’obligation que lui impose sa personne ainsi que l’environnement qui l’entoure.

Voici un exemple complet d’introduction de dissertation avec les différentes parties que doit contenir une introduction.

Conseil… Faites relire et corriger votre dissertation avant de la rendre. Les fautes sont très pénalisées !

« Tous les Hommes naissent et demeurent libres et égaux », voici ce que promet la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen française établie en 1789, ainsi que la Constitution française de la Vème République de 1958. Ainsi, la « liberté » semble être une vertu naturelle et innée que l’être humain est en droit de posséder dès sa naissance. Etre « libre » signifierait « faire tout ce que l’on veut ». Toutefois, comme dans tout texte juridique, ce droit accordé à l’Homme n’est valable que si certains devoirs imposés sont respectés. La « liberté » est donc entourée de normes et de lois qui la définissent au sein d’une société démocratique. On définit communément un être « libre » comme ayant le pouvoir de faire ce qu’il veut, d’agir ou non, et de n’être captif d’aucun devoir moral ou juridique. On peut donc lier la « liberté » à la seule « volonté » du sujet. Cette « volonté » pouvant être décrite comme le fait de « désirer » ou celui de « décider rationnellement » une chose. Toutefois, le « désir » peut sembler posséder un caractère coercitif qui rendrait toute liberté humaine impossible à atteindre. Il est donc nécessaire de se demander si l’Homme est un être libre capable de faire des choix rationnels ou s’il est esclave de lui-même et de ses désirs ? Pour répondre à cette question, il est tout d’abord nécessaire de s’interroger sur l’Homme en tant qu’individu considéré comme libre et doté de raison. Puis, il convient d’étudier l’Homme comme un être prisonnier qui subit la contrainte et l’obligation que lui impose sa personne ainsi que l’environnement qui l’entoure.

Voici une présentation que vous pouvez utiliser pour vos révisions ou lors de vos cours, afin d’expliquer la méthodologie de rédaction d’une introduction de dissertation.

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Debret, J. (2020, 07 décembre). Introduction de dissertation. Scribbr. Consulté le 4 juin 2024, de https://www.scribbr.fr/dissertation-fr/introduction-dissertation/

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Justine Debret

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Histoire et les sources de l'histoire

Par florefaune   •  16 Octobre 2017  •  Cours  •  260 Mots (2 Pages)  •  8 733 Vues

L'histoire est l'étude et la connaissance des évènements passés .Elle s'appuie sur diverses ou différentes sources .

Quelles sont les différentes sources de l'histoire et leurs faiblesses .Nous allons dans une première partie de notre travail présenter les différentes sources de l'histoire et dans une seconde partie énoncer les faiblesses de ces sources.

I-Les différentes sources de l'histoire et leurs faiblesses

A-Les différentes sources de l'histoire

L'histoire est une vieille discipline formalisée au deuxième siècle par des chercheurs grecs Herodote et Thucydide . Elle s'étudie à travers différentes sources qui sont l'ensemble des traces ,des témoignages laissés par les hommes du passé servant d'informations sur des faits revolus.

a-Les sources orales

C'est l'ensemble des témoignages oraux sur le passé transmis de bouche à oreille ,d'une génération à une autre.

Les civilisations qui n'ont pas vite connu l'écriture ont recours à cette source.

b-Les sources écrites

la source écrite est un témoignage écrit (lettres,chiffres ou autres signes) sur support (papier,roche,bois)

c-Les sources muettes ou archéologiques

Ce sont les ossements, les monnaies,les étoffes...

d-Les sources audiovisuelles

Ce sont les films ,les bandes magnéto, les CD,les disques,etc...

B-Les faiblesses des sources

Les sources orales présentent des faiblesses car les évènements ne sont pas datés.L'existence d'un grand écart entre ce qui est dit d'une bouche à l'autre ; en plus ce sont des faits de mémoire donc truffés de faute.

Les soursces écrites présentent beaucoup d'avantages car les évènements sont chiffrés et quantifiés cependant elles présentent aussi des faiblesses : problèmes de conservation.

L'exploitation de cse differentes sources exige une démarche rigoureuse qui s'impose à tout historien.

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Dissertation sur les sources de l'histoire

Sujet du devoir

je voudrais l'introduction, le développement la conclusion de cette dissertation svp

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introduction dissertation sur les sources de l'histoire

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  • Comment écrire l'histoire aujourd'hui ?

Écrire l'histoire aujourd'hui – Quels sources et objectifs dans la reconstruction du passé ?

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  • Description
  • Intervenants

Écrire l’histoire aujourd’hui – Quels sources et objectifs dans la reconstruction du passé ?

Ce cycle de conférences invite historiennes et historiens à exposer leurs méthodes et outils de travail afin d’interroger la façon dont ils écrivent l’histoire, entre faits et interprétation. La séance inaugurale accueille Anne Cheng, Mathilde Larrère et Benjamin Stora pour un échange autour du métier d’historien animé par Jean Lebrun.

Conférence inaugurale animée par  Jean Lebrun , agrégé d’histoire, chroniqueur et producteur à France Inter.

Professeure au Collège de France, titulaire de la chaire Histoire intellectuelle de la Chine

Mathilde Larrère

Maître de conférences en histoire contemporaine à l’université Gustave Eiffel

Benjamin Stora

Professeur des universités et ancien président du Conseil d’orientation du Musée de l’immigration

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Revue pluridisciplinaire d’études médiévales

Accueil Numéros 36 Faire de l'histoire : introduction

Faire de l'histoire : introduction

Texte intégral.

  • 1 * Nous adressons tous nos remerciements à Monsieur le Professeur Franck Collard qui a accepté de pr (...)
  • 2 Citons, parmi les derniers parus : Bernard Guenée, Comment on écrit l’histoire au xiii e  siècle. Pri (...)

1 Depuis l’ouvrage pionnier de Bernard Guenée, Histoire et culture historique dans l’Occident médiéval 1 , les travaux sur l’historiographie médiévale se sont multipliés 2 et ont permis de réhabiliter le travail des historiens de cette période qui n’étaient pas les chroniqueurs naïfs qu’on a longtemps dépeints.

  • 3 Voir Pierre Courroux, L’Écriture de l’histoire dans les chroniques françaises ( xii e ‑ xv e  siècle) , op (...)

4 Voir Cicéron, De Oratore , éd. et trad. Edmond Courbaud, Paris, Les Belles Lettres, 1927, II, 62–63.

  • 5 Voir, au sujet des prologues, Les Prologues médiévaux, Actes du Colloque international organisé par (...)
  • 6 Isidore de Séville le rappelle dans ses Étymologies  : «  Historia est narratio rei gestae  », « L’his (...)
  • 7 Cicéron, De Oratore , op. cit ., II, 36 : « L’histoire enfin, témoin des temps, lumière de la vérité, (...)

2 Au Moyen Âge, l’histoire n’est ni une science, ni une discipline à part entière. Elle ne figure pas parmi les sept arts libéraux étudiés à l’université et n’est enseignée qu’en tant que discipline auxiliaire, dépendante de la grammaire, de la rhétorique ou encore de la théologie. Aucun auteur médiéval n’a songé à la théoriser dans un traité épistémologique 3 . Néanmoins, l’histoire a ses règles propres qui s’inscrivent dans la pratique : elles prennent leurs sources dans les traités rédigés par les grands penseurs de l’Antiquité, Cicéron notamment 4 , et sont rappelées, sous la forme de poncifs, dans les préfaces des œuvres historiques médiévales 5 . Quelles sont-elles ? L’historien doit suivre l’ordre chronologique, décrire les lieux qu’il évoque et surtout dire la vérité quoiqu’il lui en coûte. L’histoire est avant tout un récit du vrai 6 , ou plutôt une recherche de la vérité car la connaissance pleine et entière du passé appartient à Dieu seul et l’historien ne peut que chercher à reconstruire ce passé de la manière la plus exacte possible. L’histoire a ses règles, elle a aussi son utilité, comme ne manquent pas de le souligner les historiens médiévaux, reprenant à l’envi la formule cicéronienne «  Historia vero testis temporum, lux veritatis, vita memoriae, magistra vitae, nuntia vetustatis 7  ». Si l’histoire est parfois assimilée à un divertissement, elle a avant tout une fonction didactique et morale : elle doit conserver la mémoire des faits dignes d’être rappelés et fournir des exemples édifiants, des conseils de vie à ses lecteurs.

3 Après avoir brièvement évoqué le statut, les règles et les fonctions de l’histoire au Moyen Âge, intéressons-nous à ceux qui la pratiquent.

Diversité des profils d’historiens

  • 8 Bernard Guenée, Histoire et culture historique dans l’Occident médiéval , op. cit ., p. 45. Ces derni (...)
  • 9 Parmi celles-ci, nous pouvons citer : Franck Collard, Un Historien au travail à la fin du xv e  siècl (...)

4 Au Moyen Âge, nombreux sont ceux qui font de l’histoire mais rares sont les hommes qui se consacrent à cette activité de manière exclusive ou professionnelle 8 . Pour cette raison, les historiens médiévaux ont des profils extrêmement divers comme le soulignent les nombreuses études monographiques parues depuis les années 1990 9 . Il est donc nécessaire, à qui veut étudier l’écriture de l’histoire, de prêter une attention particulière aux individus qui la font et de s’attacher à comprendre leur conception de l’histoire et la manière dont ils écrivent celle-ci.

  • 10 Historia est « formé sur le verbe historein , lui-même dérivé de histôr , le témoin, qui renvoie à id (...)

5 L’Antiquité a légué à la période médiévale deux modèles d’historiens. Le premier est celui de l’historien-témoin : il renvoie à l’étymologie même du mot « histoire », dont le sens premier est « ce qu’on sait pour avoir été témoin 10  ». Ce modèle de l’historien qui a participé – ou du moins assisté – aux événements qu’il relate est par exemple celui du chevalier qui, à la fin de sa vie, troque l’épée contre la plume pour narrer les batailles auxquelles lui et ses ancêtres ont jadis participé. Il est très vite concurrencé par le modèle de l’historien retiré du monde, qui a du recul sur les faits qu’il rapporte, incarné par les moines qui, depuis leur désert, décrivent les événements qui agitent le siècle. Ces deux modèles complémentaires perdurent durant tout le Moyen Âge.

11 Bernard Guenée, Histoire et culture historique dans l’Occident médiéval , op. cit. , p. 44–76.

  • 12 Signalons par exemple les gestes des évêques d’Auxerre : Les Gestes des évêques d’Auxerre , dir. Mic (...)
  • 13 L’historiographie épiscopale s’est davantage maintenue en terres d’Empire, avec les figures de Thie (...)
  • 14 Voir André Vauchez, La Spiritualité du Moyen Âge occidental. viii e – xiii e  siècle , Paris, Seuil, 1994 (...)
  • 15 Bernard Guenée, « Y a-t-il une historiographie médiévale ? », Revue historique , vol. 258, 1977, p.  (...)

16 Pour un exemple d’historiographie monastique, voir la contribution de Thomas Ledru dans ce volume.

  • 17 L’aspect pastoral est particulièrement net chez les Franciscains, notamment chez Salimbene de Adam. (...)
  • 18 Martin de Troppau, Chronicon pontificum et imperatorum , éd.  Ludwig Weiland, Monumenta Germaniae His (...)
  • 19 Voir Régis Rech, Géraud de Frachet : l’engagement d’un historien au xiii e  siècle. Édition de sa Chr (...)
  • 20 Pour une recension des manuscrits des Fleurs des chroniques de Bernard Gui (qui n’ont à ce jour pas (...)
  • 21 Pour une recension des manuscrits des trois chroniques universelles composées par Paolino da Venezi (...)
  • 22 Vincent de Beauvais, Speculum majus , Douai, 1624, 4 vol. Sur cette œuvre, voir en dernier lieu Moni (...)

6 À cette première distinction, il faut ajouter celles découlant du statut, de la fonction, des perspectives, de la culture historique de ceux qui font de l’histoire au Moyen Âge. Bernard Guenée propose ainsi de classer les historiens médiévaux en quatre grands groupes 11 . Le premier ensemble (tant du point de vue de la chronologie que de l’importance quantitative) regroupe ceux qui écrivent « à l’abri des cloîtres », c’est-à-dire dans le cadre d’un établissement religieux, qu’il soit séculier ou régulier. À ce titre, si les évêques et les chapitres cathédraux se sont illustrés durant le haut Moyen Âge – notamment à travers le genre des gesta episcoporum 12  –, ils cèdent progressivement la place aux moines à partir de l’an mil 13 . Une telle évolution doit être reliée au dynamisme de la spiritualité monastique qui s’impose dans la vie religieuse de la société occidentale au xi e  siècle 14 . Les Bénédictins et, plus tard, les Cisterciens, composent, souvent de manière collective, une histoire érudite et savante dans ses méthodes mais une histoire qui est aussi avant tout « un sous-produit de la religion 15  » puisque les citations de textes bibliques, patristiques, hagiographiques ou encore liturgiques y sont nombreuses. Fréquemment destinée à la communauté au sein de laquelle elle est produite, l’œuvre historique est l’occasion de faire l’éloge de l’établissement duquel elle émane ou encore de défendre les droits et possessions de celui-ci face aux prétentions d’un seigneur laïc ou ecclésiastique 16 . À partir du xiii e  siècle, les frères mendiants s’essaient au genre historique. Dans une optique de vulgarisation, éventuellement mise au service de la pastorale 17 , plusieurs d’entre eux, comme les dominicains Martin de Troppau 18 , Géraud de Frachet 19 et Bernard Gui 20 ou le franciscain Paolino da Venezia 21 , s’illustrent en composant des chroniques universelles ou encore, à l’instar de Vincent de Beauvais 22 , des ouvrages à vocation encyclopédique. Évêques, chanoines, moines et frères mendiants ont en commun d’avoir choisi le latin comme langue de rédaction de leurs œuvres historiques.

23 Bernard Guenée, Histoire et culture historique dans l’Occident médiéval , op. cit. , p. 64.

  • 24 Pensons par exemple aux talents littéraires de Jean Lemaire de Belges, indiciaire bourguignon et hi (...)

7 Ils se distinguent en cela des historiens qui écrivent pour un patron dans le but d’en obtenir une rémunération, qui appartiennent au deuxième groupe établi par Bernard Guenée. En effet, les historiens de cour, qui fleurissent à partir du xii e  siècle mais restent minoritaires tout au long de la période médiévale, adoptent vite la langue vulgaire pour plaire à leur public. Auteurs d’une « littérature de “propagande” 23  », ils n’hésitent pas à reprendre les procédés littéraires de l’épopée pour chanter les louanges de leurs héros. Ils sont en effet avant tout des « gens de lettres », composant une histoire au caractère littéraire affirmé 24 .

  • 25 Le notariat est particulièrement important dans les régions méditerranéennes. Voir la thèse récente (...)
  • 26 Leonardo Bruni est un parfait représentant de cette histoire érudite. Chancelier de la ville de Flo (...)

27 Bernard Guenée, Histoire et culture historique dans l’Occident médiéval , op. cit ., p. 69.

8 Les xiv e et xv e  siècles voient apparaître un type d’historien d’un genre nouveau, l’historien-bureaucrate. En effet, le développement des administrations au sein d’États de plus en plus centralisés entraîne l’essor de couches sociales nouvelles. La chancellerie et le notariat sont des exemples connus de milieux dans lesquels les laïcs sont de plus en plus nombreux à manier les techniques relatives à l’écriture 25 . Les historiens issus de ces milieux, qui ont pour habitude de manipuler les sources diplomatiques et ont pour passion l’érudition, s’appuient largement sur des documents d’archives qu’ils mettent au service d’un travail rigoureux et méthodique 26 . Contrairement aux moines qui écrivent dans le but de faire leur salut et aux historiens de cour qui espèrent de leurs mécènes une rémunération, les historiens-bureaucrates n’attendent de leurs œuvres aucune contrepartie : « [leur] passion est gratuite 27  ».

28 Voir l’exemple de Jean de Haynin présenté dans la contribution d’Anh Thy Nguyen dans ce volume.

9 Enfin, l’accès plus large à l’écrit et les progrès de la culture historique entraînent l’apparition d’un dernier type d’historien, l’amateur 28 . Travaillant avant tout par plaisir, celui-ci produit souvent une histoire locale dont il a été le témoin direct. Généralement moins érudite et moins livresque que l’histoire savante des notaires et autres chanceliers, reposant avant tout sur les sources orales et la mémoire familiale, et rédigée en langue vulgaire, son œuvre se rapproche souvent de l’autobiographie.

10 Si la typologie élaborée par Bernard Guenée permet de brosser à grands traits les évolutions de la pratique de l’histoire et la diversité sociologique des historiens, elle ne doit pas masquer la singularité de chaque individu : il est impossible de comprendre une œuvre historique sans tenir compte des choix personnels et de la culture historique de son auteur.

Le travail de l’historien

11 Chaque historien a sa propre conception de l’histoire, dont découle la méthode de travail qu’il adopte.

La quête des sources

12 L’historien, quel qu’il soit, doit tout d’abord rassembler la documentation nécessaire à l’écriture de son œuvre. Il peut avoir recours à différents types de sources dont la nature varie en fonction de la documentation dont il dispose, de sa culture historique, mais aussi de la période dont il traite dans son œuvre.

13 Pour faire l’histoire de l’époque qui lui est contemporaine, l’historien-témoin se sert avant tout de son expérience personnelle et de sa mémoire. Toutefois, celles-ci ne concernant qu’une partie infime des événements s’étant produits dans un passé proche, il doit également utiliser d’autres témoignages.

  • 29 Sur l’importance des sources orales pour l’historien médiéval, voir Bernard Guenée, Histoire et cul (...)

14 Le recours aux sources orales est une pratique largement partagée par les historiens médiévaux, quels qu’ils soient 29 . Ainsi n’hésitent-ils pas à s’appuyer sur le témoignage d’autrui – en prenant soin toutefois d’indiquer avoir interrogé des personnes « dignes de foi » – pour relater les événements qui se sont produits jusqu’à cinquante ans avant qu’ils ne prennent la plume. Pour les temps plus reculés (jusqu’à une centaine d’années avant la rédaction), ils peuvent utiliser la tradition orale. Ils ne négligent pas non plus la fama , la rumeur populaire, même s’ils la savent moins précise et davantage sujette à caution.

30 Isabelle Guyot-Bachy, op. cit ., p. 164–168.

15 Tout au long du Moyen Âge, les historiens ont également recours aux livres qu’ils choisissent selon les perspectives qui sont les leurs : ils peuvent ainsi utiliser des chroniques, des histoires, des annales, des romans, des chansons de geste, des vies de saints, des récits de miracles, ou encore des textes liturgiques. Si certains d’entre eux se contentent des ouvrages que contient la bibliothèque de leur monastère, de leur église ou encore de la demeure de leur seigneur, d’autres n’hésitent pas à aller consulter des manuscrits dans des dépôts extérieurs, comme Jean de Saint-Victor qui complète les informations qu’il a puisées dans le très riche fonds de son abbaye par des livres issues de bibliothèques d’autres églises, celle de Saint-Denis notamment 30 .

  • 31 C’est le cas du chanoine limousin Étienne Maleu qui achève son Liber chronicarum ecclesiae Sancti J (...)

32 Bernard Guenée, op. cit ., p. 91–100.

16 Nombreux sont aussi les historiens qui utilisent des sources diplomatiques 31 . Les religieux le font dès le haut Moyen Âge, la pratique se répand ensuite hors des établissements ecclésiastiques et le document d’archives devient une source privilégiée aux xiv e – xv e  siècles 32 .

  • 33 Aymeric de Peyrac, Chronique des abbés de Moissac , éd. Régis de la Haye, Maastricht/Moissac, 1994. (...)
  • 34 Il faut attendre la Renaissance pour que les historiens soient capables de tirer parti de ces monum (...)

17 Enfin, contrairement à ce que l’on a longtemps prétendu, les historiens du Moyen Âge se sont intéressés aux sources monumentales, qu’elles soient épigraphiques ou archéologiques : même s’ils n’ont pas encore les connaissances nécessaires pour déchiffrer correctement toutes les inscriptions ou dater les ruines et édifices qu’ils peuvent voir, certains, comme Aymeric de Peyrac 33 , ont un vrai goût des monuments dont témoignent les nombreuses descriptions qu’ils en ont laissées 34 .

Compilation et mise en récit

18 Après que l’historien a rassemblé sa documentation, il doit opérer une sélection parmi ses sources, choisir lesquelles il va privilégier, quels faits il va rapporter, quelle version d’un même événement il va préférer, quels passages il va supprimer ou résumer, etc. Cette sélection répond à un critère de vérité : l’historien sélectionne les sources qu’il juge fiables, mais elle est également révélatrice de son projet, de sa conception de l’histoire ainsi que de la manière dont il reconstruit la vérité du passé.

  • 35 Sur la question des différents genres historiques, voir Bernard Guenée, « Histoires, annales, chron (...)
  • 36 Sur les facteurs permettant de mesurer le succès et donc la portée d’une œuvre, voir Bernard Guenée (...)

19 Une fois ce tri opéré, l’historien doit construire son récit. L’organisation de la matière historique obéit certes à des contraintes génériques : l’auteur doit se plier aux lois du genre – annales, chronique, histoire, gesta  – qu’il a choisi 35 , mais elle dépend également du projet de l’historien. Aucun récit historique n’est neutre. Tout choix, qu’il concerne le titre, le plan, le style, la langue de l’œuvre, est significatif et révélateur quant aux perspectives de l’historien, à sa conception de l’histoire et au public visé. L’historien écrit en effet avant tout pour un public et l’on sait que de grands auteurs, comme Jean Froissart, se sont souciés de la portée et de la diffusion de leurs œuvres 36 .

  • 37 Pierre Courroux évoque ainsi l’exemple de l’historien qui use d’anachronismes pour renforcer l’exem (...)

20 Le travail de compilation, autrefois dénigré, aujourd’hui réhabilité, nous renseigne lui aussi sur le projet de l’historien puisque ce dernier agence et combine, par le biais de diverses méthodes (simple juxtaposition de différents textes ou entrecroisement plus serré des sources, insertion dans le récit de brèves citations ou de longs extraits) les emprunts aux différentes sources en une construction savamment élaborée pour donner sa vision de la vérité du passé. Il peut manipuler les sources de manière consciente, voire recourir à son imagination et inventer, de manière vraisemblable , pour donner davantage de cohérence ou de sens à son récit (inventer des causes pour expliquer un phénomène incompris par exemple), le faire correspondre à sa vision du passé, combler les lacunes des sources ou atteindre le but d’édification qu’il s’est fixé vis-à-vis de ses lecteurs 37 .

38 Ibid ., cit. p. 856.

  • 39 Jean-Marie Moeglin, « La vérité de l’histoire et le moi du chroniqueur », dans La Vérité. Vérité et (...)

21 Ainsi l’historien médiéval n’est-il ni naïf, ni crédule. L’organisation de son récit procède de choix réfléchis ; les modifications qu’il apporte à ses sources ainsi que les inventions auxquelles il se livre dans son œuvre sont conscientes et révélatrices de ses objectifs. Le récit fait sens : il nous dévoile la manière dont l’historien comprend et interprète le passé. Une œuvre historique médiévale est en effet « le produit d’une imagination subjective qui donne sa vision de l’histoire 38  ». En composant son récit, l’historien devient « le véritable maître du déroulement de l’histoire tel qu’il peut être connu », s’érige en juge du sens de l’histoire et construit donc la vérité historique en restituant « l’histoire telle qu’elle aurait dû être 39  ».

Histoire et littérature : un lien problématique

40 Voir la contribution de Justine Breton dans ce volume.

  • 41 Voir, par exemple, sur les liens entre histoire et théâtre, la contribution de Shanshan Lu dans ce (...)

22 Par son caractère narratif et rhétorique et sa proximité avec des genres littéraires tels que la chanson de geste, le roman 40 ou encore l’hagiographie, l’écriture de l’histoire entretient d’étroites relations avec la littérature 41 . Cette porosité suscite un certain nombre de questionnements. Faut-il, par exemple, distinguer historia et fabula ou admettre au contraire que l’une ne va pas sans l’autre ? La vérité est-elle nécessairement associée à l’histoire et le mensonge à la littérature ? La recherche de vérité propre à l’historiographie serait-elle incompatible avec la recherche d’un style inhérent à la littérature ? Ou la littérature conférerait-elle au contraire une légitimité plus grande à la matière historique ?

42 Bernard Guenée, Histoire et culture historique dans l'Occident médiéval , op. cit. , p. 215.

  • 43 Sur le caractère formel des prologues dans les chroniques et la stratégie discursive qui s’y dessin (...)

23 L’histoire étant une pratique littéraire, faire de l’histoire au Moyen Âge, c’est d’abord écrire l’histoire, choisir un style. Dans la littérature latine médiévale, la séparation entre œuvre de fiction et œuvre historique est nette et l’ historia , l’histoire, est traditionnellement opposée à la fabula , la fable, le mensonge. La fabula se caractérise par la recherche de l’élégance ; elle est traditionnellement associée à la poésie. L’histoire, qui se définit comme la recherche de la vérité, doit donner le récit littéral de ce qui s’est passé et, pour ce faire, employer les mots dans leur sens premier. Ainsi bon nombre de chroniqueurs de langue latine, monastiques en particulier, font-ils le choix d’un style simple qui permet, selon eux, de mieux dire la vérité 42 . Mais la tentation d’un style plus travaillé est grande et de nombreux auteurs y succombent tout en continuant de prétendre, dans leurs prologues 43 , avoir adopté une langue simple.

44 Bernard Guenée, Histoire et culture historique dans l'Occident médiéval , op. cit. , cit. p. 221.

24 C’est dans la littérature française du xii e  siècle que l’opposition entre œuvre fictive et œuvre historique devient confuse : il existe désormais une « littérature historique 44  » qui côtoie une histoire romancée.

  • 45 Catherine Croisy-Naquet, « Approches historiennes, approches littéraires. L’exemple de l’ Estoire de (...)
  • 46 Pierre Courroux établit une distinction entre « vérité référentielle » et « vérité de sens » dans l (...)

25 Le problème des frontières génériques va d’abord de pair avec un problème de terminologie. Le terme médiéval estoire prend en effet des acceptions qui recouvrent aussi bien le domaine historique que littéraire puisqu’il peut signifier « source, histoire, récit » ou encore « récit en cours de composition » et peut même prendre le sens de « roman 45  ». À travers son caractère polysémique, l’ estoire propose deux sortes de vérité (non exclusives l’une de l’autre), celle, référentielle, du chroniqueur, qui entretient un lien étroit avec le monde vécu, et celle du romancier, qui émane du sens de l’œuvre composée 46 .

  • 47 Plusieurs auteurs rappellent ainsi que l’ auctor est celui qui rehausse les faits par son style, qui (...)

26 Par ailleurs, le beau style n’est plus l’apanage des œuvres fictives. Les historiens de langue française sont soucieux de plaire à leur public ; ils font donc montre de leurs talents littéraires, répondant à leurs détracteurs que la beauté du style ne s’oppose pas à la véracité du récit mais permet, au contraire, de mieux soutenir la vérité, en apportant notamment une densité nouvelle à la dimension informative et concrète de l’historiographie. Elle amplifie, augmente le langage technique de l’historien pour ajouter à l’exactitude des faits la force de l’émotion 47 . Cette actualisation des événements à travers l’émotion joue plusieurs rôles essentiels à la construction et à la réception du récit historique : elle a vocation à susciter l’intérêt du lecteur et à favoriser la dimension mémorielle de l’histoire. La poétique du récit n’amoindrit en rien la conscience historique de l’auteur mais offre un supplément de sens à l’historiographie en ce qu’elle permet au lecteur de s’approprier le texte. La rhétorique, les choix stylistiques et les modèles narratifs convoqués transcendent l’aspect documentaire en dotant le passé de la dimension vécue et, à l’occasion, en dévoilant l’orientation idéologique du texte.

  • 48 Catherine Croisy-Naquet, « Approches historiennes, approches littéraires », art. cit., p. 21–36, p. (...)

27 Le style trahirait-il de ce fait la vérité de l’histoire ? Il semble que la notion même de vérité doive être redéfinie à l’aune des pratiques qui forgent l’historiographie. En effet, si l’historien travaille à montrer le vrai, l’influence des traditions existantes participe plus ou moins consciemment de cette construction du réel. Ce fonds littéraire raconte en parallèle une autre histoire, celle des mentalités et celle des croyances d’une communauté 48 . En somme, les corrélations entre l’historiographie et les récits de fiction, entre l’histoire et les histoires, donnent un surcroît de sens à une réalité historique rendue nécessairement subjective et équivoque par le regard de l’homme. La littérature, portée par l’intertextualité, apporte donc une dimension interprétative à l’écriture de l’histoire. Les mots témoignent du réel tout en le décryptant. Ils en disent la mouvance essentielle et, en cela, sont également parole de vérité.

  • 49 Florence Tanniou, « Mémoire des lettres et des lois. Modalités d’insertion et interprétation des tr (...)

28 L’histoire a ainsi vocation à conserver la mémoire des époques passées, à décrire ces époques à travers le récit de la succession des événements. Ce récit doit être simple et vrai. Écrire l’histoire n’est pas dire l’histoire. Si les poèmes de croisade peuvent constituer, pour la plupart, de précieux témoignages oculaires, renouant ainsi avec l’étymologie supposée du mot «  historia  », leurs dispositifs rhétorique et poétique empêchent d’en faire des œuvres d’historiographes. Ce serait en outre trahir l’intention du poète et oublier un peu vite qu’il existait déjà à l’époque une conscience générique dont les contours restaient, certes, encore à définir. Ces chansons de croisade participent pourtant de l’élaboration d’une conscience historique et remotivent par là-même le sens étymologique du mot « document » : « vecteur d’une leçon portant sur les faits, support d’une vision de l’histoire qui implique la distance critique 49  ».

  • 50 Vera Vĕjrychová, « La réécriture de l’histoire chez Jean Froissart. Le chroniqueur face à ses sourc (...)

29 Ainsi, au-delà d’un sens littéral fidèle au déroulement des faits, le style adopté et les emprunts aux différents genres littéraires rendent perméable la frontière entre histoire et roman qui usent des mêmes procédés d’écriture alors que leurs objectifs divergent. Plus qu’une frontière, il faudrait en réalité y voir un continuum . L’histoire se dote alors d’un sens allégorique qui n’est pas sans rappeler les accointances de cette science avec une autre discipline, la théologie. Si la stratégie discursive diffère, histoire, littérature et théologie occupent néanmoins des fonctions similaires en ce qu’elles représentent des outils de pensée permettant d’appréhender le monde. Dans cette perspective, faire de l’histoire consisterait à conférer une intelligibilité aux événements en proposant, par des moyens divers, un « compte-rendu du réel 50  ».

1 * Nous adressons tous nos remerciements à Monsieur le Professeur Franck Collard qui a accepté de préfacer ce bulletin. Nous tenons également à remercier nos intervenants, les responsables de la revue ainsi que tous les Questeurs qui ont enrichi la réflexion autour de ce thème lors des discussions qui ont suivi les différentes interventions.

Bernard Guenée, Histoire et culture historique dans l’Occident médiéval , Paris, Aubier, 1980.

2 Citons, parmi les derniers parus : Bernard Guenée, Comment on écrit l’histoire au xiii e  siècle. Primat et le Roman des Roys, éd. Jean-Marie Moeglin, Paris, Éditions du CNRS, 2016 ; L’Écriture de l’histoire au Moyen Âge. Contraintes génériques, contraintes documentaires, dir. Étienne Anheim, Pierre Chastang, Francine Mora-Lebrun et Anne Rochebouet, Paris, Classiques Garnier, 2015 ; Pierre Courroux, L’Écriture de l’histoire dans les chroniques françaises ( xii e – xv e  siècle) , Paris, Classiques Garnier, 2016.

3 Voir Pierre Courroux, L’Écriture de l’histoire dans les chroniques françaises ( xii e ‑ xv e  siècle) , op. cit ., p. 61.

5 Voir, au sujet des prologues, Les Prologues médiévaux, Actes du Colloque international organisé par l’Academia Belgica et l’École française de Rome avec le concours de la F.I.D.E.M. (Rome, 26 – 28 mars 1998) , éd. Jacqueline Hamesse, Turnhout, Brepols, 2000.

6 Isidore de Séville le rappelle dans ses Étymologies  : «  Historia est narratio rei gestae  », « L’histoire est le récit de ce qui s’est passé » (Isidore de Séville, Étymologies , I, 41, cité d’après Bernard Guenée, Histoire et culture historique dans l’Occident médiéval , Paris, Aubier, 2011 [1980], p. 18).

7 Cicéron, De Oratore , op. cit ., II, 36 : « L’histoire enfin, témoin des temps, lumière de la vérité, vie de la mémoire, maîtresse de vie, messagère du passé ».

8 Bernard Guenée, Histoire et culture historique dans l’Occident médiéval , op. cit ., p. 45. Ces derniers existent néanmoins : citons l’exemple des indiciaires de la cour de Bourgogne à la fin du Moyen Âge, qui sont rétribués pour écrire l’histoire de cette maison. À ce sujet, voir notamment Jean Devaux, Jean Molinet, indiciaire bourguignon , Paris, Champion, 1996.

9 Parmi celles-ci, nous pouvons citer : Franck Collard, Un Historien au travail à la fin du xv e  siècle : Robert Gaguin , Genève, Droz, 1996 ; Isabelle Guyot-Bachy, Le Memoriale historiarum de Jean de Saint-Victor. Un historien et sa communauté au début du xiv e  siècle , Turnhout, Brepols, 2000 ; Anne-Marie Lamarrigue, Bernard Gui (1261-1331). Un historien et sa méthode , Paris, Honoré Champion, 2000 ; Marie-Madeleine Dubrasquet-Pardo, Alfonso de Palencia, historien : études sur les Gesta hispaniensia, Villeneuve-d’Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 2002. En outre, les dates anniversaires des historiens sont souvent l’occasion de colloques et de publications qui leur sont consacrés. Citons : Otto von Freising, Rahewin, Conradus sacrista. Geschichtsschreiber des 12. Jahrhunderts in Freising. Beiträge zum 850. Todesjahr Bischof Ottos von Freising 2008 , dir. Ulrike Götz, Freising, Verlag des Historichen Vereins, 2010 ; Sigebert de Gembloux , dir.  Jean-Paul Straus, Turnhout, Brepols, 2015.

10 Historia est « formé sur le verbe historein , lui-même dérivé de histôr , le témoin, qui renvoie à idein , voir, et à (w)oida , savoir » : Pierre Courroux, op. cit. , cit. p. 65.

12 Signalons par exemple les gestes des évêques d’Auxerre : Les Gestes des évêques d’Auxerre , dir. Michel Sot, Paris, Les Belles lettres, 2002–2009, 3 tomes. Sur le genre des gesta episcoporum , voir en particulier Michel Sot, Gesta episcoporum, gesta abbatum , Turnhout, Brepols, 1981.

13 L’historiographie épiscopale s’est davantage maintenue en terres d’Empire, avec les figures de Thietmar de Mersebourg ou encore d’Otton de Freising.

14 Voir André Vauchez, La Spiritualité du Moyen Âge occidental. viii e – xiii e  siècle , Paris, Seuil, 1994 [1975], p. 36.

15 Bernard Guenée, « Y a-t-il une historiographie médiévale ? », Revue historique , vol. 258, 1977, p. 261–275, cit. p. 266.

17 L’aspect pastoral est particulièrement net chez les Franciscains, notamment chez Salimbene de Adam. Sur ce dernier, voir Olivier Guyotjeannin, Salimbene de Adam : un chroniqueur franciscain , Turnhout, Brepols, 1995.

18 Martin de Troppau, Chronicon pontificum et imperatorum , éd.  Ludwig Weiland, Monumenta Germaniae Historica (MGH), Scriptores , t. XXII, 1872, p. 397–475.   Sur cette œuvre et son auteur, voir notamment Anna-Dorothee von den Brincken, « Martin von Troppau », dans Geschichtsschreibung und Geschichtsbewusstsein im späten Mittelalter , dir. Hans Patze, Sigmaringen, Thorbecke, 1987, p. 155–193.

19 Voir Régis Rech, Géraud de Frachet : l’engagement d’un historien au xiii e  siècle. Édition de sa Chronique universelle , Thèse de diplôme d’archiviste-paléographe, Paris, École nationale des chartes, 1993.

20 Pour une recension des manuscrits des Fleurs des chroniques de Bernard Gui (qui n’ont à ce jour pas été éditées), voir Léopold Delisle, « Notice sur les manuscrits de Bernard Gui », Notices et extraits des manuscrits de la Bibliothèque nationale et autres bibliothèques , t. XXVII, 2 e  partie, Paris, 1879, p. 169–455, et plus particulièrement p. 188–240.

21 Pour une recension des manuscrits des trois chroniques universelles composées par Paolino da Venezia, à savoir l’ Epithoma , le Compendium et la Satirica ystoria , qui sont demeurées inédites à l’exception de quelques extraits, voir Isabelle Heullant-Donat, « Entrer dans l’Histoire. Paolino da Venezia et les prologues de ses chroniques universelles », Mélanges de l’École française de Rome, Moyen Âge – Temps modernes , t. 105, n°  1, 1993, p. 381–442, et plus particulièrement l’annexe I, p. 426‑435.

22 Vincent de Beauvais, Speculum majus , Douai, 1624, 4 vol. Sur cette œuvre, voir en dernier lieu Monique Paulmier-Foucart et Marie-Christine Duchenne (collaboratrice), Vincent de Beauvais et le Grand Miroir du Monde , Turnhout, Brepols, 2004.

24 Pensons par exemple aux talents littéraires de Jean Lemaire de Belges, indiciaire bourguignon et historiographe de Marguerite d’Autriche à l’aube du xvi e  siècle, auteur des Illustrations de Gaule et singularités de Troie . Voir notamment à son sujet Pierre Jodogne, Jean Lemaire de Belges, écrivain franco-bourguignon , Bruxelles, Palais des Académies, 1972.

25 Le notariat est particulièrement important dans les régions méditerranéennes. Voir la thèse récente de Matthieu Allingri, Le Métier de notaire en Europe méridionale à la fin du Moyen Âge. É tude comparée de deux modèles régionaux (Italie communale, pays catalans, v. 1280-1420) , Thèse de doctorat, Lyon, Université Lumière Lyon 2, 2014.

26 Leonardo Bruni est un parfait représentant de cette histoire érudite. Chancelier de la ville de Florence et auteur d’une œuvre historique majeure, l’ Historia Fiorentinarum libri XII , Bruni s’est également illustré par la traduction d’un nombre considérable d’œuvres de Platon en latin dans la première moitié du xv e  siècle. Voir Gary Ianziti, Writing history in Renaissance Italy. Leonardo Bruni and the uses of the past , Cambridge/Londres, Harvard University Press, 2012.

29 Sur l’importance des sources orales pour l’historien médiéval, voir Bernard Guenée, Histoire et culture historique dans l’Occident médiéval , op. cit ., p. 78–85.

31 C’est le cas du chanoine limousin Étienne Maleu qui achève son Liber chronicarum ecclesiae Sancti Juniani en 1316 : outre de nombreuses analyses, il insère dans son œuvre la copie de vingt-sept chartes et bulles ( Chronique de Maleu, chanoine de Saint-Junien mort en 1322 , éd. François Arbellot, Saint-Junien/Paris, Barret/Victor Didron, 1847).

33 Aymeric de Peyrac, Chronique des abbés de Moissac , éd. Régis de la Haye, Maastricht/Moissac, 1994. Voir Paul Mironneau, « Éloge de la curiosité. Aymeric de Peyrac (vers 1340–1406) », Cahiers de Fanjeaux , n° 35, Église et culture en France méridionale ( xii e – xiv e  siècle) , 2000, p. 149–183.

34 Il faut attendre la Renaissance pour que les historiens soient capables de tirer parti de ces monuments et inscriptions, grâce aux progrès de l’archéologie et de l’épigraphie (cf. Bernard Guenée, op. cit ., p. 90). Les humanistes se passionnèrent ainsi pour l’observation des vestiges et leur identification à des fins de classification. Cette étude des ruines se retrouve par exemple dans les ouvrages du Pogge (on pense notamment à son opuscule sur Les ruines de Rome  : Poggio Bracciolini, De Varietate Fortunae , Livre I. Les Ruines de Rome , éd. et trad. Jean-Yves Boriaud, Paris, Les Belles Lettres, 1999) ou dans la lettre de Pétrarque à son ami Giovanni Colonna qui célèbre en 1341 les lieux mémorables de la Rome antique (Francesco Petrarca, Le Familiari , éd. Vittorio Rossi, vol. II : Libri V-XI , Florence, G. C. Sansoni, 1934, VI, 2). Sur l’écriture de la ruine et le développement d’une proto-archéologie à la Renaissance, on consultera notamment les travaux de Clémence Revest comme « Se souvenir de Rome : humanisme et pédagogie de la mémoire dans l’Italie du xv e  siècle », Camenulae , 1, La mémoire, ses formes, ses structures (Journée de l’École doctorale 1 de l’Université Paris IV-Sorbonne, 12 mai 2007) , novembre 2007, URL : http://www.paris-sorbonne.fr/IMG/pdf/C._Revest-2.pdf , page consultée le 20 mai 2017.

35 Sur la question des différents genres historiques, voir Bernard Guenée, « Histoires, annales, chroniques. Essai sur les genres historiques au Moyen Âge », Annales. Économies, Sociétés, Civilisations , vol. 4, 1973, p. 997–1016 et Bernard Guenée, « Histoire et Chronique. Nouvelles réflexions sur les genres historiques au Moyen Âge », dans La Chronique et l’Histoire au Moyen Âge , Colloque des 24 et 25 mai 1982 organisé par le Département d’études médiévales de l ’Université de Paris-Sorbonne , dir. Daniel Poirion, Paris, PUPS, 1984, p. 3–12.

36 Sur les facteurs permettant de mesurer le succès et donc la portée d’une œuvre, voir Bernard Guenée, Histoire et culture historique dans l’Occident médiéval , op. cit ., p. 248–299. Sur la question de la diffusion et de la réception des œuvres historiques au Moyen Âge, voir la contribution d’Antoine Brix dans ce volume.

37 Pierre Courroux évoque ainsi l’exemple de l’historien qui use d’anachronismes pour renforcer l’exemplarité des modèles qu’il propose : Pierre Courroux, L’Écriture de l’histoire dans les chroniques françaises ( xii e – xv e  siècle) , op. cit ., p. 861–862.

39 Jean-Marie Moeglin, « La vérité de l’histoire et le moi du chroniqueur », dans La Vérité. Vérité et crédibilité : construire la vérité dans le système de communication de l’Occident ( xiii e - xvii e  siècle). Actes de la conférence organisée à Rome en 2012 par SAS en collaboration avec l’École française de Rome , dir. Jean-Philippe Genet, Paris/Rome, Publications de la Sorbonne/École française de Rome, 2015, p. 521–538, cit. p. 538.

41 Voir, par exemple, sur les liens entre histoire et théâtre, la contribution de Shanshan Lu dans ce volume.

43 Sur le caractère formel des prologues dans les chroniques et la stratégie discursive qui s’y dessine, on lira avec intérêt l’article de Christiane Marchello-Nizia, « L’historien et son prologue : forme littéraire et stratégies discursives », dans La Chronique et l’Histoire au Moyen Âge , op. cit. , p. 13–25.

45 Catherine Croisy-Naquet, « Approches historiennes, approches littéraires. L’exemple de l’ Estoire de la guerre sainte  », dans L’Écriture de l’histoire au Moyen Âge , op. cit. , p. 21–36, cit. p. 21.

46 Pierre Courroux établit une distinction entre « vérité référentielle » et « vérité de sens » dans l’article « “Si com jou truis el livre escrit”. Les références externes dans la Chronique rimée de Philippe Mousket », dans L’Écriture de l’histoire au Moyen Âge , op. cit ., p. 161–174, cit. p. 161.

47 Plusieurs auteurs rappellent ainsi que l’ auctor est celui qui rehausse les faits par son style, qui en augmente ( augere ) la puissance : voir Bernard Guenée, Histoire et culture historique dans l’Occident médiéval , op. cit ., p. 216.

48 Catherine Croisy-Naquet, « Approches historiennes, approches littéraires », art. cit., p. 21–36, p. 34.

49 Florence Tanniou, « Mémoire des lettres et des lois. Modalités d’insertion et interprétation des traces documentaires dans les Mémoires de Philippe de Novare », dans L’Écriture de l’histoire au Moyen Âge , op. cit. , p. 89–101, cit. p. 97. Document vient du latin docere  : voir Francine Mora-Lebrun et Anne Rochebouet, « Introduction. In Praesentia  : le genre historique au prisme du document », dans L’Écriture de l’histoire au Moyen Âge , op. cit. , p. 7–20, p. 9.

50 Vera Vĕjrychová, « La réécriture de l’histoire chez Jean Froissart. Le chroniqueur face à ses sources », dans L’Écriture de l’histoire au Moyen Âge , op. cit. , p. 103–114, cit. p. 103.

Pour citer cet article

Référence papier.

Pauline Bouchaud , Mélanie Fougre-Lévêque et François Wallerich , «  Faire de l'histoire : introduction  » ,  Questes , 36 | 2017, 131-136.

Référence électronique

Pauline Bouchaud , Mélanie Fougre-Lévêque et François Wallerich , «  Faire de l'histoire : introduction  » ,  Questes [En ligne], 36 | 2017, mis en ligne le 02 juillet 2017 , consulté le 06 juin 2024 . URL  : http://journals.openedition.org/questes/4431 ; DOI  : https://doi.org/10.4000/questes.4431

Pauline Bouchaud

École pratique des hautes études

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  • Faire de l'histoire : éléments bibliographiques [Texte intégral] Paru dans Questes , 36 | 2017

Mélanie Fougre-Lévêque

Université Paris-Sorbonne

François Wallerich

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L'HISTOIRE ET LA FORMATION DU CITOYEN

Introduction.

L'histoire est une discipline qui ne fait pas partie des sciences expérimentales mais plutôt des sciences humaines et sociales. L'histoire est la science qui étudie les événements et les civilisations passés. Quel est l'objet de cette discipline ? Quelles sont ses fonction et quelle est son utilité dans la formation du citoyen, acteur de développement ?

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Dissertation en 2nd : Les sources de l'histoire aujourd'hui

Sujet: Les sources de l'histoire aujourd'hui ***Titre complété***

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Le style de citation Chicago

Le style de citation Chicago tire son nom du fait que ce sont les Presses de l'Université de Chicago qui l'éditent et le maintienent à jour. Il s'agit d'un style répandu chez les éditeurs de revues scientifiques. Le manuel en est à sa 17e édition.  Il n'existe pas de traduction française officielle de ce manuel, mais l a meilleure adaptation - complète et détaillée - est celle de Dominic Desaulniers, disponible sur le site Web des bibliothèques de l'Université de Montréal. Pour les cas particuliers, consultez-la ici : Citer selon le style Chicago . 

Ce style de citation est notamment utilisé par plusieurs disciplines en sciences humaines et sociales.

Ce que nous vous proposons ici est une version abrégée de cette adaptation qui couvre les documents les plus fréquemment cités. 

Notre aide-mémoire pour le style Chicago

  • Aide-mémoire pour la citation en style Chicago

Le style Chicago

  • Principes de base
  • Les notes de bas de page / La bibliographie
  • Les notes abrégées et les locutions latines

Les notes de bas de page

Dans le style de citation Chicago, les références sont inscrites dans les notes de bas de page (parfois elles sont également placées à la fin des chapitres ou du document). Pour indiquer à quelle note de bas de page une citation est associée, on insère un appel de note dans le texte : il s'agit d'un petit chiffre en exposant dans le texte identique à celui au début de la note de bas de page. Pour l'insérer facilement, utilisez la fonction de référence du logiciel de traitement de texte : 

Capture d'écran de Microsoft Word montrant la fonction « Insérer une note de bas de page »

1. Mettre le curseur à l'endroit où l'appel de note doit être insérer.  2. Dans l'onglet Références 3. « Insérer une note de bas de page » ajoutera l'appel de note dans le texte et créera la section pour les notes en bas de la page

La note de bas de page complète, la note abrégée et les locutions latines

Lorsqu'une référence apparaît pour la première fois dans un texte, la note de bas de page doit suivre le modèle de note de bas de page complète. Celui-ci se trouve dans le prochain onglet. 

Lorsqu'une référence apparaît pour une deuxième fois ou plus, il est possible d'utiliser une note abrégée ou les locutions latines pour simplifier les notes. Voir le troisième onglet pour les précisions.

Où va l'appel de note à la fin d'une citation? 

Selon la nature de la citation, l'appel de note est placé différemment. Voici des exemples :

  • « Si c’est une phrase complète qui est citée. » 1
  • Si c’est seulement « quelques mots » 1 .
  • Finalement, c’est peut-être une paraphrase 1 .

La bibliograhie

La bibliographie est la liste de toutes les références utilisées dans le texte. Cette liste est présentée en ordre alphabétique du nom de famille du premier auteur (utilisez la fonction « trier » de Word pour le faire automatiquement) et avec un alinéa à partir de la deuxième ligne.

Les noms des auteurs

La règle générale veut que le nom de l'auteur d'un document soit présenté sous la forme régulière (Prénom Nom) dans la note de bas de page et sous la forme inversée (Nom, Prénom) dans la bibliographie. 

Lorsqu'ils y a plusieurs auteurs, cela s'applique uniquement au premier. Tous les autres sont toujours nommés sous la forme régulière (Prénom Nom) : Beringer, Richard E., Herman Hattaway, Archer Jones et William N. Still. 

La citation doit-elle être entre guillemets (« ») ou être dans un paragraphe en retrait? 

Alors qu'une citation normale se met généralement entre guillemets (« »), une citation plus longue est mise dans un paragraphe en retrait. La règle indique qu'une citation de plus de cinq lignes doit être mise en retrait.

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Les guillemets français

Le guillemets français sont ceux en forme de chevrons « ». Il y a toujours un espace entre le guillemet ouvrant et le premier mot qui le suit et un espace entre le dernier mot (ou le signe de ponctuation) et le guillemet fermant.

Les guilements anglais '' '' sont utilisés uniquement s'il faut citer quelque chose à l'intérieur d'une autre citation.

Raccourcis vers les types de document : 

  • Article de périodique 

Chapitre de livre

  • Article de journal

Dictionnaire ou encyclopédie

Mémoire ou thèse, page web individuelle, vidéo autonome sur le web, billet de blogue, notes de cours, article de périodique.

Exemples : 

​ Marie-Laure Poulot, « Fuir les États-Unis pour le Canada : lectures géographiques d'un refuge littéraire américain »,  Études canadiennes 2018, nº 85 (2018) : 147.

Jérôme Melançon, Caroline Cantin, Fadila Boutouchent et Heather Phipps, « L'autochtonisation pour préparer un avenir commun »,  Cahiers franco-canadiens de l'Ouest  31, nº 1 (2019) : 3, https://doi.org/10.7202/1059121ar 

Notes : 

  • Pour un article électronique, ajouter l'adresse URL ou le DOI à la fin de la référence et mettre une virgule après le numéro de page. Si c'est un article papier, un point suit le numéro de page. 

​Poulot, Marie-Laure. « Fuir les États-Unis pour le Canada : lectures géographiques d'un refuge littéraire américain »,  Études canadiennes  2018, nº 85 (2018) : 143-163.

Melançon, Jérôme, Caroline Cantin, Fadila Boutouchent et Heather Phipps. « L'autochtonisation pour préparer un avenir commun »,  Cahiers franco-canadiens de l'Ouest  31, nº 1 (2019) : 1-10. https://doi.org/10.7202/1059121ar  

Note :

  • Pour un article électronique, ajouter l'adresse URL ou le DOI à la fin de la référence, après le point qui suit les numéros de page. Si c'est un article papier, ne rien indiquer après les numéros de page. 

Note de bas de page d'une référence qui apparaît pour la première fois 

Exemple : 

Anne Gagnon, Carl Perrault et Huguette Maisonneuve,  Guide des procédés d'écriture  (Montréal : ERPI, 2019), 55.

  • Pour un livre électronique, ajouter l'adresse URL à la fin de la référence et mettre une virgule après le numéro de page. Si c'est un livre papier, un point suit le numéro de page. 

Référence dans la bibliographie 

Exemple :

Gagnon, Anne, Carl Perrault et Huguette Maisonneuve.  Guide des procédés d'écriture . Montréal : ERPI, 2019.

  • Pour un livre électronique, ajouter l'adresse URL à la fin de la référence, après le point qui suit l'année. Si c'est un livre papier, ne rien indiquer après l'année. 

Annie Malo, « Apprendre en stage selon les différentes configurations de la situation de travail et de formation : une étude de cas, » dans  Apprendre et enseigner en contexte d'alternance,  dir. Philippe Chaubet, Mylène Leroux, Claire Masson, Colette Gervais et Annie Malo (Québec : Presses de l'Université du Québec, 2018), 47.

Malo, Annie. « Apprendre en stage selon les différentes configurations de la situation de travail et de formation : une étude de cas. » Dans  Apprendre et enseigner en contexte d'alternance , sous la direction de Philippe Chaubet, Mylène Leroux, Claire Masson, Colette Gervais et Annie Malo, 45-66. Québec : Presses de l'Université du Québec, 2018.

Note : 

  • Pour les chapitres de livres électroniques, ajouter l'adresse URL à la fin de la référence soit après une virgule pour la note de bas de page ou après un point pour la référence dans la bibliographie. 

Article de journal (comme un quotidien)

François Normand, « Recherche collaborative : pour une innovation à valeur ajoutée »,  Les Affaires , 18 mai, 2019, 12.

  • Pour un journal en ligne, ajouter l'URL après le point qui suit le numéro de page. 

Normand, François. « Recherche collaborative : pour une innovation à valeur ajoutée »,  Les Affaires , 18 mai, 2019.  https://www.lesaffaires.com/dossier/special-500-recherche-et-developpement/recherche-collaborative--pour-une-innovation-a-valeur-ajoutee/610263

  • Pour un journal en ligne, ajouter l'URL après le point qui suit le numéro de page.  ​ Si la version en ligne n'a pas de numéro de page, mettre le point après l'année et ajouter l'URL ensuite.

Note de bas de page d'une référence qui apparaît pour la première fois

Monty Reid, « Royal Tyrrell Museum of Palaeontology », sous la direction d'Anthony Wilson-Smith,  L'Encyclopédie canadienne  (2015), consulté le 13 juin 2019,  https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/royal-tyrrell-museum-of-palaeontology . 

Jean-François Sirinelli, « François 1er »,  Dictionnaire de l'Histoire de France  (Paris : Armand Colin, 1999).

  • Si l'entrée a un auteur spécifique, on indique celui-ci comme auteur au début de la référence. On ajoute  sous la direction de Prénom Nom avant le titre de l'ouvrage. Si l'entrée est anonyme, on inscrit l'éditeur au début de la référence.
  • On n'indique pas la page de la citation puisqu'il est possible de trouver simplement l'entrée spécifique dans l'ouvrage. 
  • Pour les dictionnaires et les encyclopédies en ligne, on ajoute la date de consultation et l'adresse URL à la fin de la référence et on omet le lieu et la maison d'édition.

Référence dans la bibliographie

Exemples : 

Reid, Monty. « Royal Tyrrell Museum of Palaeontology ». Sous la direction d'Anthony Wilson-Smith,  L'Encyclopédie canadienne.  2015. Consulté le 13 juin 2019.  https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/royal-tyrrell-museum-of-palaeontology . 

Sirinelli, Jean-François. « François 1er ».  Dictionnaire de l'Histoire de France . Paris : Armand Colin, 1999. 

  • Si l'entrée a un auteur spécifique, on indique celui-ci comme auteur au début de la référence. On ajoute  sous la direction de Prénom Nom  avant le titre de l'ouvrage. Si l'entrée est anonyme, on inscrit l'éditeur au début de la référence.
  • Pour les dictionnaires et les encyclopédies en ligne, on ajoute la date de consultation et l'adresse URL à la fin de la référence et on omet le lieu et la maison d'édition.

Élodie Deschaintres, « Analyse de la variabilité individuelle d'utilisation du transport en commun à l'aide de données de cartes à puce (Mémoire de maîtrise, École Polytechnique de Montréal, 2018), 68,  https://search-proquest-com.uml.idm.oclc.org/docview/2187138859?accountid=14569 .

  • Pour une version papier, on ne met pas l'URL et on termine la référence avec un point. 

Deschaintres, Élodie. « Analyse de la variabilité individuelle d'utilisation du transport en commun à l'aide de données de cartes à puce. » Mémoire de maîtrise. École Polytechnique de Montréal, 2018.  https://search-proquest-com.uml.idm.oclc.org/docview/2187138859?accountid=14569 . 

  • Pour une version papier, on ne met pas l'URL. 

Utiliser également pour les documents PDF et les pages Wikipédia. 

Université de Saint-Boniface, « Bibliothèque Alfred-Monnin, » consulté le 13 juin, 2019,  https://ustboniface.ca/biblio .

  • Si l'auteur n'est pas identifié (ni un auteur spécifique ni l'organisation), on commence la référence avec le titre. 
  • Si la date de mise à jour ou de création du document n'est pas indiquée, on indique la date de consultation. 
  • Il faut toujours utiliser la note de bas de page complète. Ne pas utiliser la forme abrégée pour les sites Web.

Université de Saint-Boniface. « Bibliothèque Alfred-Monnin. » Consulté le 13 juin, 2019.  https://ustboniface.ca/biblio .

Eli Etherton,  Introduction to HTML Programming , YouTube, 1:38, 13 décembre, 2010,  https://www.youtube.com/watch?v=fS7w-TXinPE . 

  • Il faut toujours utiliser la note de bas de page complète. Ne pas utiliser la forme abrégée pour les vidéos.

Etherton, Eli.  Introduction to HTML Programming . YouTube, 1:38. 13 décembre, 2010.  https://www.youtube.com/watch?v=fS7w-TXinPE . 

Béatrice Bernard-Poulin, «Et pourquoi pas une escapade à Winnipeg? »,  Blogue de Béatrice  (blogue), 21 février 2017.  https://bloguedebeatrice.com/escapade-a-winnipeg/ . 

  • Il faut toujours utiliser la note de bas de page complète. Ne pas utiliser la forme abrégée pour les blogues.

Bernard-Poulin, Béatrice. « Et pourquoi pas une escapade à Winnipeg? »  Blogue de Béatrice  (blogue). 21 février 2017.  https://bloguedebeatrice.com/escapade-a-winnipeg/ . 

​ Note de bas de page d'une référence qui apparaît pour la première fois 

Camille Fitch-Kustcher, « La recherche documentaire avec Scopus et Web of Science » (présentation PowerPoint), cours Ressources complémentaires à une formation offerte par la bibliothèque, Université de Saint-Boniface, Winnipeg, janvier, 2019. Consulté le 14 juin 2019,  https://ecampus.ustboniface.ca/mod/resource/view.php?id=170261 . 

  • Pour des notes papier, on omet la date de consultation et l'URL. 

Exemple : 

Fitch-Kustcher, Camille. « La recherche documentaire avec Scopus et Web of Science. » Cours Ressources complémentaires à une formation offerte par la bibliothèque, Université de Saint-Boniface, Winnipeg, janvier 2019. Consulté le 14 juin 2019.  https://ecampus.ustboniface.ca/mod/resource/view.php?id=170261 . 

Pour les autres types de documents (livre avec un traducteur, films, données, publications gouvernementales, etc.), voir la page  Citer selon le style Chicago  des bibliothèques de l'Université de Montréal. 

Dans un travail, le même document peut être cité plus d'une fois. Le style Chicago prévoit une méthode pour limiter la répétition des notes de bas de page. La première fois qu'un document est cité, on utilise la note complète comme elle a été présentée dans l'onglet précédent. Pour les fois subséquentes, on utilise les options suivantes :

La note abrégée

La note abrégée est utilisée à partir de la deuxième fois non consécutive qu'un document est cité dans un travail. Il s'agit d'indiquer le nom de famille du premier auteur, le titre du document (abrégé de manière à reconnaître le document dans la bibliographie ou à retracer la note complète dans une référence précédente) et la page de la citation : 

Nom, « Titre abrégé suffisant pour reconnaître le document », page de la citation. 

Les locutions latines

Lorsque le même document est cité consécutivement, on utilise les locutions latines pour simplifier les notes de bas de page. Les locutions latines sont placées en italique au début de la note de bas de page et se terminent par un point. Elles s'emploient après une note complète ou abrégée.  

  • Idem.  p. 3 Signifie « le même auteur ». Elle s'utilise lorsque le même document est cité, mais que la page est différente de celle de la citation précédente. On ajoute la page de la citation uniquement.  
  • Ibid. Signifie « au même endroit ». Elle s'utilise lorsque la référence est identique à la précédente, même le numéro de page. La note de bas de page ne nécessite aucune autre information. 

Autres ressources

  • Survol du style Chicago , Spark
  • Citation Guide: Chicago , Simon Fraser University Library
  • A Manual for writers of research papers, theses, and dissertations : Chicago Style for students and researchers , Kate L. Turabian. (Bibliothèque Alfred-Monnin - Section de référence, LB 2369 T929m 2007 )
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  • Dernière mise à jour: Feb 29, 2024 1:00 PM
  • URL: https://ustboniface.libguides.com/hist
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