essaye de ne pas rire avec les animaux

Essayer de ne pas rire – Vidéos drôles de chats et de chiens.

Dans cette vidéo hilarante, le royaume des animaux devient un théâtre comique où les chats et les chiens se livrent à des facéties inattendues. les félins, experts de l’agilité, jonglent avec des balles imaginaires, tandis que les chiens, maîtres de l’enthousiasme, tentent des acrobaties maladroites..

L’écran devient un rire contagieux alors que des chats curieux se glissent dans des boîtes trop petites et que des chiens déclenchent des courses effrénées sans raison apparente. La vidéo révèle l’alchimie unique entre ces compagnons aux personnalités contrastées, créant une symphonie de rires.

Crédit photo/vidéo: Youtube

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25 Animaux trop drôles qui font des grimaces à mourir de rire

Il a été prouvé que nos amis les animaux éprouvent tout un éventail d’émotions comme nous, les humains. Les zoologues étudient ce phénomène depuis un moment et essayent de calculer le nombre d’émotions qu’ils sont capables d’éprouver. Mais même sans passer par la science, chaque propriétaire d’animal peut affirmer que parfois leurs émotions sont encore plus fortes que les nôtres et cela ne passe pas inaperçu.

Chez Sympa , nous avons concocté pour toi une sélection d’animaux qui font des têtes tellement hilarantes qu’ils pourraient mettre au défi Jim Carrey .

“Pippin n’a manifestement pas été impressionné par mon chien de neige”

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Sciences et Avenir Animaux Biodiversité

Question de la semaine : existe t-il des animaux capables de rire ou de pleurer comme l'être humain ?

Par Anne-Sophie Tassart le 21.04.2017 à 18h00 Lecture 3 min.

Chaque semaine  Sciences et Avenir  répond à une question posée par un lecteur sur Facebook. Aujourd'hui, place aux émotions chez les animaux.

Le rire tel qu'il est exprimé chez l'humain n'est pas forcément transposable chez les autres animaux.

Sciences et Avenir a proposé à ses fans sur Facebook de poser leur question (scientifique, bien sûr) et, cette semaine, a été retenue celle de Charles Sommer portant sur les animaux. Merci pour toutes vos questions, vos discussions et votre curiosité. 

Y a-t-il d'autres espèce animales capables de rire ou de pleurer comme l'être humain ? Autrement dit, les animaux sont-ils capables d'exprimer de la peine et de la joie à la manière des humains ? Pour le professeur Martin Giurfa du Centre de recherches sur la cognition animale (CRCA) à l'université Toulouse III, cette question de lecteur est intéressante et reflète en réalité une évolution de notre perception de l’animal : " Les gens commencent à voir l'animal de façon différente. On parle de respect, de leurs droits, voire de l’existence d’une conscience chez l’animal. Il y a encore quelques années, ces réflexions étaient peu présentes. Cette question montre que désormais les gens se demandent si l'animal est notre semblable ".

"Attribuer une émotion humaine à un animal, c'est arbitraire"

Cependant le chercheur met en garde : les rires, les pleurs sont bien difficiles à objectiver d'un point de vue scientifique. Lorsqu'un primate, comme par exemple  un chimpanzé, arbore un rictus exagéré , sourit-il vraiment comme l'espèce humaine l'entend ? Les ultrasons émis par les rats quand ceux-ci sont chatouillés sont-ils semblables au rire d'un humain ?  " Si on attribue des émotions telles que la joie ou la tristesse à un animal, comment les définit-on ? L’animal n’étant pas en mesure de nous parler et de rapporter ses sensations, qu'est-ce qui prouve que ma sensation de joie a un équivalent chez un animal ? Qu’est ce que la joie pour un singe ? La joie existe-t-elle chez une mouche ? , poursuit le scientifique. Chercher une réponse à ces questions est très difficile dans la mesure où on engage des termes subjectifs. Toute la difficulté est alors de ne pas tomber dans l'anthropomorphisme. Mais des réponses partielles sont possibles, si on reste sur des composantes objectives des émotions.

Etudier les hormones ou encore le rythme cardiaque pour décrypter scientifiquement les émotions

Les rires et les pleurs sont les indices visibles de deux états émotionnels : (normalement) la joie et la peine. Ces émotions combinent deux composantes : le sentiment subjectif et des phénomènes physiologiques qui sont plus objectifs car mesurables, comme par exemple l'évolution du rythme cardiaque ou encore la sécrétion accrue de certaines hormones ou neurotransmetteurs. Mais le professeur Martin Giurfa est formel : " Même en étudiant cette deuxième composante, nous ne serions pas capable d'expliciter un sentiment. On peut en déduire des "si" ou des "c'est possible que", mais c'est tout ". Les recherches dans ce domaine sont également limitées par la puissance des outils actuels. L'évolution des techniques, notamment l'imagerie cérébrale, pourra peut-être permettre un jour d'étudier les émotions animales sous un angle nouveau.

Ni machines, ni humains : des espèces à part entière

Pour l'instant, le chercheur toulousain avoue que la question des rires et des pleurs "comme les humains" n'aura peut-être de réponse d'un point de vue scientifique : "Il faut certainement refuser de dire que les animaux sont des machines mais il ne faut pas non plus toujours chercher à forcer des ressemblances entre les humains et les autres espèces animales ayant des histoires évolutives très différentes ". Car n'est-ce pas là encore une manière de se positionner au centre du monde animal ?

Anthropomorphisme Psychologie Question de lecteur de la semaine

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Est-ce que les animaux rient ?

Les animaux sont des êtres dont la simple présence nous permet de nous sentir mieux et plus heureux, car ils disposent d'une énergie très spéciale et que la plupart d'entre eux sont tendres gentils.

Ils nous font toujours rire et sourire, mais je me suis souvent demandé si la même chose se produisait dans le sens inverse, à savoir est-ce que les animaux rient ? Peuvent-ils sourire quand ils sont heureux ?

Voilà pourquoi nous nous sommes préparés à enquêter davantage sur le sujet, et vous verrez qu'il révèle des éléments très intéressants. Pour savoir si nos amis sauvages peuvent rire, continuez à lire cet article de PlanèteAnimal

La vie peut être amusante...

... et pas seulement pour les humains, les animaux peuvent aussi avoir un sens de l'humour. Plusieurs études montrent que de nombreux animaux tels que les chiens, les chimpanzés, les gorilles, les rats et même les oiseaux peuvent rire. Ils ne peuvent certes pas le faire de la même façon que nous, mais ils émettent des sons de type de glapissements, qui sont similaires à notre rire tout en étant différents, afin d'exprimer un état émotionnel positif. Nous avons même des preuves qui démontrent que certains animaux rigolent beaucoup quand on les chatouille .

Le travail effectué par les experts pendant de nombreuses années se base non seulement sur l'art de rire des animaux, mais aussi sur l'identification et la reconnaissance de chaque rire dans le monde sauvage. Les primates peuvent rire, mais ils émettent un son de type halètements, grognements, cris voire ronronnements. Lorsque vous voyez votre chien respirer rapidement et intensément, ce n'est pas toujours parce qu'il est fatigué ou que sa respiration s'accélère. Un son prolongé de ce type pourrait bien être un rire dont la propriété est d'apaiser la tension des autres chiens.

Les rongeurs aiment aussi rire. Certains experts ont effectué des tests en chatouillant la région du cou des rats ou en les invitant à jouer, et il se trouve qu'ils émettent des ultrasons que les scientifiques identifient comme l'équivalent d'un rire humain.

Que disent de plus les scientifiques ?

Selon une étude publiée dans une revue scientifique américaine, les circuits neurologiques qui produisent le rire ont toujours existé et se trouvent dans les régions les plus anciennes du cerveau. Ainsi, les animaux pourraient parfaitement exprimer leur joie à travers le bruit d'un éclat de rire, c'est juste qu'ils ne peuvent pas le vocaliser de la même manière que l'homme.

En conclusion, l'homme n'est pas le seul animal capable de rire et de se sentir heureux. Nous savons tous désormais que l'ensemble des mammifères et des oiseaux expriment des émotions positives, même s'ils ne le montrent pas avec un sourire. Leur niveau squeletto-corporel ne leur permet pas de le faire puisqu'il s'agit d'une caractéristique propre à l'homme, mais les animaux le font à travers d'autres comportements qui traduisent le même sentiment.

Autrement dit, les animaux ont leur façon très personnelle de nous faire savoir quand ils sont heureux : les dauphins sautent hors de l'eau, les éléphants barrissent et les chats ronronnent. Toutes ces actions sont des formes d'expression émotionnelles similaires à nos sourires. Les animaux nous surprennent chaque jour un peu plus, car ce sont des créatures émotionnellement plus complexes que ce que nous pensions jusqu'à présent.

Si vous souhaitez lire plus d'articles semblables à Est-ce que les animaux rient ? , nous vous recommandons de consulter la section Curiosités du monde animal .

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Le jeu d’ambiance hilarant : Essaye de ne pas rire

Bienvenue dans le monde hilarant du challenge « Essaye de ne pas rire » ! Préparez-vous à un jeu qui mettra votre sens de l’humour à l’épreuve. Rassemblez vos amis, votre famille ou vos invités et préparez-vous à vivre une aventure pleine de rires comme aucune autre.

Dans ce jeu, le but est simple : résister à l’envie de rire ou même d’esquisser un sourire pendant que les autres font de leur mieux pour vous titiller. Il s’agit d’une bataille de volonté et de sang-froid où vous essayez de garder la tête froide face à des blagues hilarantes, des actions stupides et des pitreries scandaleuses.

À chaque tour, une âme courageuse endosse le rôle du joker, armé de son esprit et de sa malice, avec une seule mission : faire éclater de rire ses adversaires. Ils peuvent raconter des blagues, montrer leurs pas de danse, faire de drôles de grimaces ou se livrer à des pitreries absurdes – tout est permis !

Le défi consiste à garder la tête froide. Résistez à la tentation de glousser, de ricaner ou d’esquisser le moindre sourire. Restez calme, gardez un visage impassible et prouvez que vous êtes le maître ultime de l’hilarité.

Mais attention ! Le rire est contagieux et même les personnes les plus stoïques peuvent succomber à l’envie incontrôlable de rire. Si vous riez ou esquissez un sourire, vous êtes éliminé de la partie, contraint de rester sur la touche jusqu’à ce qu’un nouveau joker apparaisse.

Préparez-vous à des rounds de rires hilarants, de badinages et de moments de pur génie comique. Le jeu « Essaye de ne pas rire » mettra à l’épreuve votre sang-froid, votre créativité et votre capacité à garder la tête froide au milieu d’un spectacle hilarant.

Alors, rassemblez vos amis, préparez-vous à rire à gorge déployée et que le jeu commence ! Que le visage le plus droit l’emporte et que les rires soient tenus à distance. Préparez-vous à vivre une expérience pleine de rires que vous n’êtes pas près d’oublier !

Fiche du jeu

• Nombre de joueurs : à partir de 5 enfants
• Age : à partir de 5 ans
• Matériel : aucun
• Se joue en intérieur ou extérieur
• Durée : environ 20 min

Règles du jeu Essaye de ne pas rire

• Les participants sont assis ou debout en cercle.
• L’un des joueurs commence par être le « joker » et son objectif est de faire rire les autres.
• Le joker peut utiliser tous les moyens nécessaires, comme raconter des blagues, faire des danses drôles, des grimaces ou des actions stupides.
• Les autres joueurs doivent faire de leur mieux pour ne pas rire ou même sourire.
• Si un joueur rit ou sourit, il est éliminé ou doit rester assis pour le reste du tour.
• Le dernier joueur restant qui n’a pas ri ou souri devient le prochain joker pour le tour suivant.
• Jouez plusieurs tours, en alternant le rôle du joker, jusqu’à ce que tout le monde ait eu l’occasion d’être le joker, ou aussi longtemps que vous le souhaitez.
• Limite de temps : fixez une limite de temps pour le tour de chaque joueur en tant que joker, par exemple 1 minute. Le joker doit essayer de faire rire les autres dans ce laps de temps.
• Défi des accessoires : Chaque joueur devient tour à tour le joker et doit utiliser un accessoire spécifique, tel qu’un poulet en caoutchouc, un nez de clown ou un chapeau amusant, pour faire rire les autres.
• Tour à thème : Choisissez un thème pour chaque tour, comme les animaux, les super-héros ou les personnages de films. Le joker et les autres joueurs doivent intégrer le thème dans leurs actions ou leurs blagues.
• Défi d’équipe : Répartissez les participants en équipes. Une équipe joue le rôle des blagueurs et l’autre équipe essaie de ne pas rire. Faites tourner les rôles entre les équipes après chaque tour.
• Improvisation : Au lieu d’utiliser des blagues ou des actions planifiées à l’avance, le joker doit inventer des scénarios ou des sketches amusants sur le champ. Les autres joueurs peuvent également participer à l’improvisation.

Les avantages pédagogiques du jeu Essaye de ne pas rire

• Rire et joie : Le principal avantage de jeu est la joie et le rire qu’il procure. Le rire a de nombreux effets bénéfiques sur les enfants, notamment en stimulant l’humeur, en réduisant le stress et en favorisant un état d’esprit positif et joyeux.
• Le lien social : Ce jeu encourage les interactions sociales et les liens entre les enfants. Il leur donne l’occasion de se retrouver, de partager des rires et de renforcer leurs liens d’amitié. Jouer et rire ensemble favorise un sentiment de camaraderie et crée des souvenirs durables.
• Expression émotionnelle : Le jeu permet aux enfants de s’exprimer émotionnellement par le biais de l’humour. Ils peuvent expérimenter des blagues, des grimaces et des actions, ce qui les aide à développer leur créativité et leur capacité d’expression.
• Renforcement de la confiance en soi : Le fait d’être le joker du jeu donne aux enfants l’occasion d’être sous les feux de la rampe et de montrer leurs talents d’humoristes. Il renforce sa confiance en lui en faisant rire les autres et en recevant des réactions positives. De même, le fait de résister au rire aide les enfants à développer leur maîtrise de soi et leur discipline.
• Amélioration des compétences en matière de communication : Le jeu consiste à raconter des blagues, à jouer des sketches et à se livrer à des plaisanteries. Cela aide les enfants à développer leurs compétences en matière de communication et de prise de parole en public, car ils apprennent à s’exprimer efficacement et à capter l’attention de leur auditoire.
• Soulagement du stress : Le rire est un formidable moyen de soulager le stress. Ce jeu offre aux enfants un moyen amusant et léger de se détendre, de relâcher la tension et d’oublier leurs soucis ou leurs préoccupations. Cela crée un environnement joyeux et insouciant.
• Créativité et imagination : il encourage les enfants à penser de manière créative et à utiliser leur imagination pour inventer des blagues, des actions ou des sketches amusants.
• Sensibilisation à la culture : Les blagues et l’humour reflètent souvent des références et des perspectives culturelles. En jouant à ce jeu, les enfants sont exposés à différents types d’humour, de blagues et d’actions drôles provenant d’horizons divers. Il favorise la sensibilisation et la compréhension culturelles, car les enfants partagent et apprécient l’humour provenant de différentes sources.

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Cannes 2024: avec «Le procès du chien», Laetitia Dosch plaide pour les opprimés

Faire rire et réfléchir en même temps, voilà la magie et le bonheur de la comédie « Le procès du chien », réalisée par Laetitia Dosch. « Il y a des parallèles entre [la situation] des femmes et des chiens, entre les esclaves et les chiens... », a commenté la Franco-Suisse après la première mondiale, réussie, en sélection officielle du Festival de Cannes dans la section Un certain regard. Entretien.

RFI   : Les festivaliers de Cannes vous ont déjà souvent adorée en tant qu’ actrice . Dans Le procès du chien , vous jouez le rôle principal, mais c'est avant tout votre premier long métrage. Comment s'est passée cette première fois et êtes-vous tombée amoureuse de la réalisation ?

Laetitia Dosch   : En fait, je suis tombée amoureuse d'une histoire. C'est ça qu'il faut se dire. Je cherche à parler d'écologie dans mon travail et du rapport aux autres espèces. Et on m'a raconté cette histoire de chien. Le chien n'était pas à la barre comme dans mon film, mais son maître était à la barre, parce que son chien avait mordu une femme au visage. Cela avait créé beaucoup de désordre dans une ville où les gens avaient fait des manifestations, il y a eu des pétitions… Après, j'ai découvert d'autres histoires et je suis tombée amoureuse de ces histoires. En plus, je faisais une pièce avec un cheval [ Hate ] et le producteur m'a dit : si tu peux travailler avec un cheval sur scène, tu peux en faire aussi un film. Et je me suis dit que j'en suis capable.

J'ai adoré la phase d'écriture. Le tournage n'était pas très difficile pour moi, parce que je connaissais un peu le tournage. La post-production a été plus compliquée. Le montage, je n'avais jamais vu ça de ma vie. C'était difficile ! Le travail sur le son, c'est quelque chose aussi que je découvrais ; et ça a mis du temps à me passionner, parce que j'ai eu peur.

Le film raconte le procès d’un chien en Suisse qui a mordu trois fois des personnes. Il est condamné à mort, parce que «   c’est la loi   ». À ce moment, intervient votre personnage, l’avocate Avril Lucciane, pour défendre cette cause désespérée. Est-ce aussi un film contre la peine de mort   ?

En tout cas, c'est inspiré des procès de peine de mort racontés dans le livre de Robert Badinter. Il y a des moments, des citations dans la salle d’audience, qui sont inspirés de ça. Après, dans la loi suisse, un animal est un peu différemment considéré par rapport à la France : il est assimilé à un bien, à une chose. Donc, on ne le « tue » pas, on le détruit, comme on détruit des objets. Pour cela, on peut manger les animaux, parce qu'on ne les tue pas, on les détruit. Le film est peut-être un plaidoyer pour questionner le statut de l’animal et le fait d’être assimilé à un bien. Il est «  un être de sensibilité  », mais il reste quand même une chose et un bien.

Votre film établit beaucoup de comparaisons entre les êtres humains et les animaux   : le fait d’assimiler un chien à une chose évoque pour vous l’histoire de l'esclavage ; il y a la question de la violence faite aux femmes ; l’égalité hommes-femmes… Votre ambition, est-ce que c’était aussi de créer une sorte de Ferme des animaux de George Orwell, une fable animalière, mais très politique   ?

J'adore La ferme des animaux , c'est un grand livre. Mon film ressemble peut-être plus à White Dog ( Chien blanc), de Romain Gary . Il y a des parallèles, effectivement, beaucoup plus qu'on croit en tout cas, entre les femmes et les chiens, entre les esclaves et les chiens. On parle de l'exploitation de l'autre aussi est-ce un film politique, oui. En tout cas, j'aimerais bien que les gens, en voyant ce film, se posent des questions sur l'exploitation des autres, des chiens, des autres espèces…

Le nom du chien, Cosmos, n'est pas un hasard. Pour vous, améliorer notre relation à l'autre, améliorer notre univers, cela passe forcément par une meilleure compréhension des animaux   ?

Oui, notre survie, je crois que ça passe par une meilleure compréhension de ce dont les autres êtres vivants ont besoin pour survivre.

Pourquoi avez-vous choisi pour le rôle du comportementaliste Jean-Pascal Zadi, qui nous explique et montre justement les besoins du chien Cosmos   ?

Les deux acteurs hommes principaux du film, ce sont François Damiens et Jean-Pascal Zadi. Je les aime, parce que, chacun à sa manière, a un humour subversif. François est plus dans quelque chose qui met mal à l'aise et Jean-Pascal pose plus de questions très politiques derrière ses comédies. Il a une sympathie tellement évidente, c'était un boy next door dont tout le monde allait tomber amoureux.

C'est en même temps une comédie et une tragédie reflétant à la fois le point de vue du chien en contre-plongée et celui des êtres humains en haut. Comment avez-vous travaillé la caméra pour refléter cette diversité de points de vue   ?

Au montage, il y avait un gros boulot pour faire comprendre qui on suivait, parce qu'effectivement, j'essayais de traiter le point de vue du chien sans que ça définisse trop ce qu'il pensait. Et je suivais tous les personnages, donc il a fallu que je recentre le film sur l’avocate Avril Lucciane qui est le personnage central qui porte le sens du film. Le chien, ça a été intéressant de le filmer. Je voulais être plus proche de lui, comme un acteur de cinéma normal, proche de ses émotions, de son visage, de ses expressions, de sa vie… Et les acteurs et les dresseurs ont beaucoup travaillé sur des émotions très fines du chien.